Editorial A lire entre les lignes… Écrit par Les nouvelles : N.P. Lundi, 02 Septembre 2013 Les grands mythes de l’origine du monde notent toujours dans leurs grandes lignes, soit dans les livres, la construction de grandes civilisations qui, dans un but précis, voulaient établir l’ordre et le confort du genre humain. Témoin de leurs apogées et de leurs déclins respectifs, l’humanité semble avoir compris les rouages de ces grands complots qui ont fait que tout ce système au relent fragile tient toujours. Et d’ailleurs, dans une société de consommation comme celle de nos contemporains, l’ultime objectif est de satisfaire les besoins fondamentaux de l’homme, merveilleusement illustrés par la pyramide de Maslow. Les besoins d’accomplissement, d’estime, d’appartenance, de sécurité et le besoin psychologique sont innés à tout individu. Et bien sûr, tout cela va de l’individu au groupe, d’un simple couple à toute une nation. Et d’où viennent les conflits et les guerres ? Des désaccords, des mésententes et surtout de l’incompréhension. L’homme ne veut pas se plier à des règles et tente toujours d’y trouver une échappatoire, tout simplement parce qu’il y a toujours des conflits d’intérêts. Thomas J.Scheff expose et démontre savamment dans son ouvrage intitulé Vengeance meurtrière, les causes et les effets des remous que produisent de simples sentiments comme la fierté et la honte. Deux sentiments qui jouent un rôle plus qu’important dans toute relation. De cette optique découlent des hypothèses et des déductions très faciles à comprendre et tellement évidentes. Selon cet auteur « la fierté est signe et source d’un lien solide et sûr tandis que la honte est source et signe d’un lien menacé dans son existence ». Tout conflit est toujours précédé d’un sentiment de honte chez l’un des protagonistes, n’est-ce pas ce qui s’est toujours passé en politique ? Aussi, Attila le hun voulait unifier l’occident, au moyen de guerres et de conquêtes. Une conquête des terres, entre autres, arables pour permettre aux siens de subsister, autrement dit, de quoi se mettre sous la dent. Plus d’une centaine de nations ont été conquises par l’épée de ce dernier. L’ultime conquête, néanmoins inaccomplie, aura été celle de l’empire romain, qui chuta après l’invasion barbare. Complots, traîtrises, alliances hypocrites, autant de ruses qui ont permis à d’autres d’accéder à la gloire et à la victoire. D’emblée, tout conflit est d’ordre matériel, toujours agrémenté d’un soupçon de vengeance. Les origines de toutes les guerres en sont la preuve. Car tout repose sur celui qui possède les ressources, communément appelé le pouvoir. Ici bas, des Attila autoproclamés il y en a eu, avec autant d’idéologies qui ont tourné au vinaigre. Et c’est justement pour éviter les dommages collatéraux que des concepts tels que « démocratie » ou « diplomatie » sont nés. Pour la Grande île, il est plus que temps d’aller aux urnes ou tout cela finira par mal tourner. Ceux qui ont pu lire entre les lignes comprendront. newsmada/index.php/editorial/24146-a-lire-entre-les-lignes
Posted on: Tue, 03 Sep 2013 03:36:49 +0000
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