El-Khawarizmi - Le plus grand mathématicien de tous les - TopicsExpress



          

El-Khawarizmi - Le plus grand mathématicien de tous les temps. Il donna son nom à l’algorithme, employé actuellement dans le domaine des sciences exactes et de l’informatique. Inventeur de l’Algèbre, ce fut en 825, qu’il publia son livre le plus célèbre intitulé el-Djebr we’l ouqabala, d’où il tire l’Algorithme, en rupture avec les Grecs, dont ils avaient intégré toutes les découvertes, les Arabes firent faire un bond décisif aux mathématiques. Abou Dja’far Mohammed Ben Moussa, mathématicien, astronome et géographe musulman,il est né en 180 de lhégire (780 de notre ère), originaire de Kharwarezm, ces notions de calcul furent employées couramment dans le monde islamique, alors qu’elles se diffusèrent tardivement et lentement dans l’Occident chrétien du Xe au XIVe siècle, transmises par des maîtres d’Afrique du Nord à des commerçants italiens. C’est encore El-Khawarizmi qui élabora en 223/825 lalgèbre (du mot arabe el-djebr : réduction), Kitab el-Djar (le livre de l’Algèbre) avec l’analyse de la lettre (X) déformée phonétiquement de l’arabe Chay ‘chose’ par (Xay). Le traité d’El-Khawarizmi fut traduit en latin à la fin du XVe siècle que l’on vit paraître en Occident le premier ouvrage d’algèbre, à Venise. Il vécut dans la première moitié du IIIe siècle (vers 184-232/800-47), et il ne doit pas être confondu avec deux autres personnages célèbres portant le même pseudonyme. Nous savons qu’il travailla dans sa jeunesse, sous le Califat d’El Ma’moun, au Bayt El Hikma de Bagdad (Commission de la sagesse) , mais nous ne possédons que très peu de détails biographiques. En revanche, ses principaux ouvrages nous sont bien connus car ils ont, pour une bonne part, fait l’objet de traductions latines en Espagne et exerce une forte influence sur le développement de la pensée médiévale. Si les tentatives de datation faites par G. J. Toomer (Dictionary of scientific biografy, Tome VII 1973, 358b) sont exactes , elles auraient été presque toutes composées sous le règne d’El Ma’moun. Son Kitab el Djebr we’l mouqabala, ‘Livre de l’Algèbre et de la comparaison’ qui constitua le traité d’algèbre de base, qui fut traduit en latin, influença fort longtemps les sciences Occidentales du moyen Age. Son Algèbrre, intitulé El Moukhtasar’ fi El Hissab, El Djabr wel Mouqabala ‘ Livre de l’arithmétique, d’algèbre et de comparaison’ (édition – traduction anglaise de F. Rosen, The algebra of ..., Londres 1831, réimprimé à New York 1969, Editions Ali Moustafa Macharafa et El-Murci Ahmed, Caire 1939), a été traduit en partie, la première en 1145 par Robert de Chester sous le titre de Liber Algebrae et almocabola (Edition traduction anglaise par L.Ch. Karpinski, dans UMS, XI, New-York 1915). Peu après, Gérard de Crémone en a fait une seconde version : ‘De jebra et almocabola’ (peut être l’anonyme publiée par G. Libri dans son Histoire des sciences mathématiques en Italie, tome I, Paris 1858, pages 253 à 297 ; voir Boncompagni, dans Atti... Lincei, tome IV (1851), pages 412-435 et A. A. Bjombo, dans Bibl! iotheca mathematica, tome VI (1905), pages 239 à 241) qui est meilleure. Ainsi fut introduite en Europe une science complètement inconnue jusque là et , avec elle, une terminologie, déjà totalement développée. Cette discipline fut désignée par les deux termes techniques qui figurent dans les titres des premières traductions latines. Il mourut en 249/850
Posted on: Thu, 14 Nov 2013 10:47:38 +0000

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