En 1981, les pays membres de l’ONU décidaient d’établir une journée internationale pour la paix. D’abord célébrée le troisième mardi de septembre, la journée se déroule le 21 septembre de chaque année depuis 2002. Cette journée est un appel mondial à la non-violence et à la résolution pacifique des conflits. L’objectif de l’ONU est que cette date devienne synonyme d’un cessez-le-feu partout sur la planète. D’un point de vue individuel, le 21 septembre nous donne aussi l’occasion de nous interroger sur notre rôle dans la quête de paix et notre contribution à la situation mondiale. Il faut toutefois faire attention : un monde sans guerre ne signifie pas un monde sans conflits. Les humains ne seront jamais d’accord à tous les points de vue. C’est plutôt dans la méthode utilisée pour résoudre les conflits qu’il faut chercher la clé de la paix. Guerre, violence et tragédies Les horreurs de la 2e Guerre mondiale ont mené à la création de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en 1945. Beaucoup croyaient à l’époque que cette organisation arriverait à éviter les conflits armés en favorisant la diplomatie et les solutions pacifiques. Aujourd’hui, la paix mondiale reste encore un idéal à atteindre puisque les guerres font toujours rage dans plusieurs endroits du monde. Il reste donc bien du travail avant que ne s’établisse la paix mondiale rêvée par les créateurs de l’ONU. Il suffit de penser à la situation désolante au Darfour, région du Soudan dévastée par les attaques des milices armées. La guerre constitue une forme ultime de violence, utilisée pour éviter le dialogue et le compromis. Elle fauche des vies, ravage l’environnement et appauvrit les pays dans lesquels elle sévit. Il est souvent impossible de mettre le doigt sur l’élément précis responsable d’un conflit. Les facteurs économiques, politiques, territoriaux, culturels et religieux ont tous une influence sur l’éclosion des guerres. Au-delà de ces sources possibles de conflits, c’est plutôt l’attitude des gens et des gouvernements qui déterminent le déclenchement des guerres. Les pays qui ont recours aux armes sont habituellement peu portés au dialogue et au compromis. Les dirigeants sont convaincus d’avoir raison sans s’intéresser au point de leurs opposants. Unis pour la paix Heureusement, les actions faisant la promotion de la paix sont très nombreux puisque des millions de gens croient toujours à la possibilité d’un monde sans guerre. En Israël, par exemple, la violence fait partie du quotidien. Les dissensions entre Palestiniens et Israéliens peuvent même parfois paraître irréconciliables. Le village de Neve Shalom-Wahat as Salam a été fondé en 1970 comme modèle d’une paix possible entre les deux peuples. La communauté regroupe des juifs et des musulmans qui vivent ensemble dans l’harmonie et qui luttent pour que la paix s’établisse en Israël et en Palestine. La petite ville compte d’ailleurs un centre qui offre de la formation pour la résolution non–violente des conflits. La vie de Gandhi est un autre bon exemple de ce que peut accomplir l’action non-violente. Il a réussi à libérer son pays du colonialisme britannique en prônant la désobéissance civile et la protestation pacifique. Le monde a désespérément besoin de plus de gens comme lui qui croient que la violence n’est pas une réponse adéquate au conflit et qu’elle ne règle jamais les problèmes. Enfin, il faut noter que l’ONU travaille encore très fort en faveur de l’élimination de la guerre. Les multiples projets que l’organisation parraine ont souvent pour objectif direct ou indirect d’établir ou de soutenir la paix. L’ONU œuvre notamment pour la promotion des droits humains, la démocratisation, la diminution de la pauvreté et la diplomatie préventive. Tous ces phénomènes sont des outils pour la mise en place d’une paix durable sur Terre.
Posted on: Fri, 20 Sep 2013 19:45:50 +0000
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