En France, il y a une telle injustice que nos compatriotes se sont - TopicsExpress



          

En France, il y a une telle injustice que nos compatriotes se sont plongés dans la fatalité. Il ny a pas grand monde qui les ont soutenus et qui les soutiennent. Je me suis imposé de vivre cette situation pour comprendre les dérives contrôlées et dictées dans cette France, pays de Droit et gérée par dautres personnes. En Guadeloupe comme dans larc Antillais ou la Caraïbe, disons les choses de cette manière, nous avons le sens de lhospitalité. A tel point que des étrangers viennent chez nous et on les accueille, on leur permet de dormir au chaud, davoir de quoi manger et de nos jours, ces personnes sont à être au pouvoir chez nous, nous imposent leurs conceptions et nous dictent notre conduite. Hors nos parents nous demandent de les comprendre, darrêter les soi-disant violences. Mais de quelles violences fait-on allusion ? Si ce sont des étrangers qui nous contrôlent, ils feront ce quils veulent chez nous, nous obligeront à jouer le simulacre ! Aujourdhui jai été obligé de dénoncer ouvertement cette hypocrisie qui est appliquée dans ce pays de Droit. Pourquoi ? Du fait que nos compatriotes sont obligés de trouver une adresse en France pour être en mesure dêtre acceptés comme une personne normale en France. Le plus grave, cest quil y a une telle pression sur ceux et celles de notre Communauté, que ces derniers ne peuvent, en ce moment, accepter de donner une attestation dhébergement car cest leffet de représailles, et sans aucun doute, la mise à pied de leur contrat de bail. Pourtant, le Guadeloupéen, fils dAfricains déportés comme les Noirs des autres îles de la Caraïbe, sous la tutelle de la France, ont une carte de nationalité française imposée depuis leur naissance, et sans avoir le choix dune autre nationalité ni une autre identité. Pour revenir au sujet, beaucoup de nos compatriotes et frères Africains font la queue pour savoir sils pourront manger à 13h (heure de fermeture de cette structure que jai visité) et cest ainsi quotidiennement, quil pleuve, neige ou grêle. Cela sintitule dans la Constitution française, de la NON ASSISTANCE DE PERSONNES EN DIFFICULTE. Nous, les noirs et les autres peuples, sommes méprisés au quotidien. Les gens privés à laccès au logement sont cités SDF (que je formule Sans Droit au fixe) mangent dehors, même sil pleut et bientôt même sous la neige, ils feront la queue. Ceux et celles qui veulent être les premiers pour être sûrs de manger quelque chose, sobligent à faire la queue au moins deux longues heures au minimum car à quelques minutes de la louverture, cest sauve qui peut où la file est interminable. Les bousculades sont des rudes épreuves pour les nerfs, mais aussi pour les articulations et les muscles. Pour les muscles OUI car ces personnes dont nos compatriotes, qui nont nulle part où aller, ni une endroit pour laisser leurs affaires personnelles, sont obligées de les traîner sans répit quotidiennement. Voilà une des misères qui fait mal et qui ma très intérieurement offensée aujourdhui. Je nai pu me retenir face à ces Messieurs, Dames les responsables de cette association qui accueillaient nos frères et sœurs, mais également les personnes écartées délibérément de linsertion sociale en France, ce pays de droit. Cest un cri quil faut porter au plus haute instance de la Guadeloupe, voire du monde car toutes les Nations sont comptabilisées dans ce mépris quotidien. A tous les Africains, à tous les fils dAfricains déportés, sans exception, où que nous soyons, osons soutenir nos frères et sœurs mais dune manière générale, que la notion de soutien de personnes en danger soit respectée dans ce pays de droit quest la France ! Aujourdhui je réclame de nos parents politiques la définition de la Convention qui lient les Afro-antillais de la France. Ils ont le devoir de me donner une réponse car ils nous ont toujours corrigés pour avoir pris des choses dans la main des étrangers qui nétaient autres que les nôtres le plus souvent. Aujourdhui, les étrangers sont différents, ne nous connaissent pas et nos parents qui sont au pouvoir ne veulent pas que nous puissions partager et transmettre directement à nos enfants, afin justement que nous soyons en mesure de protéger nos progénitures pour quils répètent pas nos erreurs. Et cest ce que nous appelons RETRANSMISSION. Quand nous Afro-Antillais (Guadeloupéens, Martiniquais et autres sous la tutelle imposée de la France) venons dans ce pays interprété de Droit, cest pour TRAVAILLER et non pour venir manger car nous navons pas faim. Nous navons rien à envier à la France car nous avons à manger chez nous. Il est temps que ma génération puisse assumer ses responsabilités. Il nous revient maintenant que retransmettre ce que nous ont légué nos parents de notre plus jeune âge qui, aujourdhui, se trouvent dans une situation complexe. Cest à ma génération de défaire ce nœud du fait que nos parents directs nont pas les solutions car cest en fait de notre génération quils traitent. Il doivent aussi et obligatoirement nous protéger car ils disent et redisent constamment quils sont fiers dêtre des Guadeloupéens, fiers dêtre Noirs, dautant plus quils revendiquent dans la continuité les mémoires de labolition de lEsclavage ! Que tous ceux de ma génération quon dit violents quon dit sans respect, que beaucoup qualifient de fainéants, de Délinquants... il est temps que nous puissions réclamer à nos parents directs qui sont au pouvoir dans cette Guadeloupe, Martinique et autres compatriotes, cette légitimité de nous respecter. Si nous sommes en minorité en Guadeloupe, nous continuerons à subir les injustices, ce qui signifie que nous continuerons à réclamer léquité, légalité, la liberté que nous défendons chaque année, chaque jour sur la stèle de Delgrès à Matouba. Nous ne sommes pas les autres, nous ne pouvons continuer à respecter les feintes des autres qui méprisent notre communauté et qui ne respectent pas la Constitution des Droits de lHomme continuellement. Que personne ne méprise les personnes qui sont dans cette situation car beaucoup de ceux et celles qui saventurent en France, ne sont préparés à ces conditions de vie. Nous avons le devoir de soutenir car nos parents en ont fait de même pour nous. Ceux et celles qui sont influençables, qui se reconnaissent faibles et lâches se ressaisissent car nous sommes tous de la même identité. Sé yonn ka fè lòt sé yenn an lòt. Détresse sociale à faire tourner sans modération.
Posted on: Tue, 12 Nov 2013 15:43:57 +0000

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