En lisant « La République québécoise » - Marc Chevrier – 70 - TopicsExpress



          

En lisant « La République québécoise » - Marc Chevrier – 70 ( Une constitution de la République québécoise Pour le Québec contemporain, « ni l’aspiration au fédéralisme renouvelé ni la volonté d’indépendance n’ont su jusqu’ici emprunter le langage des peuples libres. (...) L’une et l’autre de ces ambitions commenceront à parler un langage politique porteur quand elles intégreront la république et ses exigences dans leur vocabulaire. Ce qui implique, entre autres, que l’on considére sérieusement (...) l’adoption d’une constitution écrite véritable, élaborée et ratifiée par des méthodes exemplaires, en vue d’établir une république québécoise. » (...) « Or, si une majorité de Québécois continuent d’éviter la voie de l’indépendance, faut-il renoncer alors à la République ? Non. » (...) La « refondation de la liberté politique du peuple québécois et de son État ne saurait attendre. » (...) « L’aspiration à la république est une constante de notre histoire, quoique méconnue et méprisée. » (...) Héritage des patriotes, cette idée « subsista dans le discours public québécois comme un résidu, une couche de fond, bien enfouie sous plusieurs autres strates. (...) Mais il ne suffit pas de répandre le parfum de la république pour lui donner consistance; encore faut-il savoir actualiser l’idée par une démarche politique concluante.(...) « La « société distincte », la nation et même la souveraineté, chacun à leur manière, sont des concepts en apparence forts qui ont dispensé les Québécois de réfléchir à leur avenir, à leur place dans le continent anglo-américain ainsi qu’au fondement de leur État et de leur liberté en des termes proprement politiques. La fuite hors du politique est - aussi - une constante de notre histoire. » (...) « En réalité, en subordonnant le politique au culturel, on dit en quelque sorte qu’une nation pleine de son substrat historique n’a pas besoin de politique pour exister. » (...) « De même, que les intellectuels québécois aient systématiquement boudé l’étude de notre tradition républicaine, aient fait l’impasse sur le concept de république, pour penser l’avenir politique du Québec, est aussi le signe que, dans leur esprit, la société dont ils sont issus est incapable de s’inscrire dans un horizon de pensée universel. » (Réf : 272-283; notes 64-79)
Posted on: Sat, 09 Nov 2013 11:01:06 +0000

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