Enième acte de provocation. Kigali enlève un soldat congolais. - TopicsExpress



          

Enième acte de provocation. Kigali enlève un soldat congolais. Le Gouvernement invite la population au calme lundi 16 septembre 2013 *Selon des sources crédibles, un soldat congolais a été enlevé hier dimanche dans la zone neutre et amené au Rwanda, au moment où se tiennent les pourparlers de Kampala. Ceci a provoqué la colère des FARDC qui se sont rendues en masse dans la zone pour en découdre avec les militaires rwandais *Le Gouvernement congolais invite la population au calme et à ne pas céder à la provocation d’un pays qui a toujours nourri des visées expansionnistes et qui a du mal à accepter de lourdes pertes infligées à ses militaires par les FARDC à l’occasion de la guerre de sept jours Il y a de plus en plus de signes clairs qui traduisent la volonté du Gouvernement rwandais de faire la guerre à la République démocratique du Congo. Car depuis plusieurs jours, les militaires rwandais sont massés tout au long de la frontière commune avec la Rd Congo, pendant qu’ils sont en train de renforcer secrètement les positions du M23. L’objectif inavoué, c’est d’attaquer les FARDC afin non seulement de venger les morts enregistrées dans leur camp il y a quelques jours, mais aussi réoccuper la ville stratégique de Goma et obliger le Gouvernement de la République à négocier tête baissée aux pourparlers de Kampala. C’est dans ce double objectif que l’on signale non seulement des actes de provocation des militaires rwandais dominés par l’esprit de vengeance, mais aussi l’enlèvement d’un militaire congolais hier dimanche, dans la fameuse zone neutre entre les deux frontières (Rd Congo-Rwanda). Selon des sources crédibles, des militaires congolais qui voulaient en découdre avec les rwandais sont descendus en colère et en grand nombre à la petite barrière pour savoir ce qui était arrivé à leur collègue. A l’heure où ce journal est imprimé, nous ne savons pas encore si ce militaire a été libéré ou pas. Toutefois, l’on croit savoir que le Gouvernement de la République qui a appelé la population au calme, a pris toutes les dispositions pour que le pire n’arrive à ce vaillant soldat des FARDC. La SADC a prévenu le Rwanda C’est avec raison que la Communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC), à l’issue d’un sommet en Namibie la semaine dernière, « s’inquiète du déploiement des troupes rwandaises à la frontière et exprime son espoir que le Rwanda n’envisage pas d’envahir la RDC ». Ce sont les mots utilisés par l’organisation régionale, indique Rfi. Ils sont forts et traduisent la réelle inquiétude de la SADC qui craint qu’une déstabilisation du Congo ne se propage plus au sud. Dans son communiqué, l’organisation appelle également les voisins de la Rdc « à contribuer à la paix de la RDC », et se félicite de « la pression militaire exercée sur les rebelles du M23 et les autres forces négatives ». Selon Jackie Cilliers, spécialiste de la SADC à l’Institut d’Etudes de Sécurité de Pretoria cité par notre source, c’est un communiqué relativement ferme. Jackie Cilliers souligne que, sur le dossier RDC, tous les pays de la SADC sont unis. Les pays de la région sont réellement inquiets qu’une déstabilisation du Congo ne s’entende plus au sud. Selon le directeur de l‘ISS, la région a beaucoup investi en RDC par l’envoi de troupes - l’Afrique du Sud et le Malawi contribuent à la Brigade d’intervention actuellement déployée dans l’Est de la RDC-, et par de la formation et de l’aide aux élections. Lors du dernier scrutin en RDC, des troupes sud-africaines avaient été envoyées en renfort pour distribuer du matériel électoral. Le directeur de l’ISS ajoute que les pays de la région et notamment l’Afrique du Sud sont de fervents partisans d’une solution africaine aux problèmes africains. Une réunion noire à Rumangabo Entre-temps, nous apprenons qu’une « messe noire » s’est tenue, toujours hier dimanche, à Rumangabo entre une délégation de l’armée rwandaise et leurs vassaux du M23. Cette réunion visait à faire une évaluation de la situation catastrophique vécue par le M23 aux alentours de Goma lors des derniers affrontements avec les FARDC, mais aussi à planifier des nouveaux massacres en Rdc. Le Gouvernement de la République qui est conscient de cette menace grave a pris des mesures qui s’imposent, en redoublant la vigilance des FARDC. Quant à la guerre qui s’est déroulée sept jours durant entre les FARDC et la coalition RDF-M23, retenons que ce mouvement rebelle a enregistré un bilan macabre de 517 blessés graves, 292 morts dont 5 lieutenants-colonels, 13 majors et 4 commandants bataillon. Du côté rwandais, le bilan est de 183 blessés graves, 76 morts, un lieutenant colonel du nom de Ngudiyoukouri Kaberuka et 6 capitaines. L’Avenir
Posted on: Mon, 16 Sep 2013 12:15:39 +0000

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