Ensuite y a une blonde qui est arrivée. En fait, qui est rentrée de congés maternité. Le genre blonde à gros nibards, qui roule du cul de droite à gauche si fort que même les murs en ont peur. Le genre de blonde qui est passée chef du jour au lendemain sans que personne sache pourquoi, mais que tout le monde trouve ça louche quand même. Elle était revenue, et elle était en pleine forme. Elle arpentait les couloirs de son gros cul qui avait pris quelques kilos de plus avec la naissance du marmot. Des seins à lever à la grue. Et une bouche à avaler la terre entière. Pleine dénergie. Fallait quelle montre quelle méritait sa place. Même si cest bien possible quelle devait plus son poste grâce à sa fente quà ses compétences. Mais ne médisons pas. Elle est ptet bien réellement douée dans la gestion des eaux cradingues... Des égouts ! De la saleté. Pourtant, on dirait pas quelle a une tête à sy connaître en dégueulasserie. Plein de maquillages quelle est ! Elle passait dans toutes les pièces montrer que la maquerelle était de retour, en vie, plus méchante quavant. Bonjour, bonjour, à tout le monde, avec un grand sourire plein de dents trop blanches. Des dents qui ont jamais souffert, qui ont jamais dû avoir de caries ou de violence. Juste bonnes à mordre dans de la viande de bonne qualité, du limousin junior, à manger de la soupe en hiver, ou à éviter la bite de patrons friqués gardant les lèvres ouvertes bien grandes. Puis forcément ça a empiré. Même histoire. Retour de congés. Fallait rattraper le temps perdu. Fallait avaler les critiques des supérieurs. Montrer qui était cadre, qui ne létait pas. Elle passait de plus en plus dans les salles, et disait de moins en moins bonjour. Ça ressemblait de plus en plus au passage de la Gestapo. Visite éclair. Un coup doeil par un hublot. Est-ce que tout le monde est bien occupé de bosser ? Sans arrêt. Toute la journée. Ajouté aux autres responsables qui devaient eux aussi faire leur cirque. Arpenteurs du ridicule. Un coup, elle a débarqué dans la salle de prépa. Tout le monde était calme pour une fois. Tout le monde était quasiment en train de bosser même. Et elle a gueulé. « Ceux qui ont rien à foutre, ils feraient mieux de venir chercher du travail dans les autres services plutôt que de rester là à glander ! » Et elle est repartie. Personne na compris. Juste un petit coup de gueule, juste un mollard, une envie de cracher sa haine sur ceux den dessous. Rien de pertinent ou de constructif. Lidiotie de la hiérarchie, de la pression non assumée, non assumable. Le corps qui craque, la tension qui lâche. Et on vient pousser sa gueulante sur les moins que rien. Qui de toute façon ne peuvent que fermer leur gueule et accepter une gifle ou deux, une petite humiliation de plus, sans trop rien dire sinon se dire que cest une raison de plus pour en foutre encore moins. Et lendemain, elle est repassée. Bonjour, bonjour. Grand sourire de salope. Bonne journée. Au revoir !
Posted on: Tue, 26 Nov 2013 21:04:41 +0000
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