Entretien Par Emmanuelle Duverger. — Vous avez réuni, le - TopicsExpress



          

Entretien Par Emmanuelle Duverger. — Vous avez réuni, le week-end dernier, les opposants au Grand Remplacement, au changement de peuple. Un bilan plutôt mitigé, non ? — Oui, au moins de mon point de vue. Cependant il en est sorti quelque chose, que je respecte et à quoi je reste fidèle, mais que je trouve très insuffisant et dont je n’ai pas trop le droit de parler, car beaucoup des participants tiennent au secret, au silence, à l’anonymat. Je pense au contraire que le silence nous tue, que c’est la nation qu’on assassine en silence, qu’il est plus que temps de nommer les choses, et d’abord de se nommer soi-même, d’avoir le courage d’assumer son refus de l’horreur qui survient, la sale mort de la patrie, le changement de peuple et de civilisation, dans la violence petite ou grande, l’effondrement de l’autorité de l’État. Tout se passe à l’échelle nationale, à propos de la France, comme lorsqu’une femme est agressée par la racaille dans le R.E.R. : ou bien nous restons tous dans notre coin et nous laissons faire (c’est la situation actuelle), ou bien nous agissons tous ensemble et nous empêchons in extremis l’irréparable. — Au fond, il y a un parti pour cela : le Front national. Pourquoi ne pas le rallier ? — Beaucoup de Français, à tort ou à raison, ne rallieront jamais le Front national, soit par délicatesse idéologique, comme jadis, soit par désaccord fondamental avec son programme économique. D’autre part il semble avoir d’autres chats à fouetter que le changement de peuple. Il ne s’agit pas de lui enlever quoi que ce soit, mais au contraire de lui ajouter, au bénéfice de la patrie, ce qu’il ne pourrait pas atteindre. J’ai déjà appelé à voter pour Marine le Pen, je le ferai de nouveau si nécessaire. Elle me trouvera toujours loyal quant il s’agira de lutter côte à côte contre le Grand Remplacement. — Finalement, que comptez-vous faire ? — Seul je ne peux rien faire du tout : je suis comme un retraité dans le R.E.R. et moins héroïque que celui de Marignane, Jacques Blondel. Mais je peux crier, hurler, pour que tous les passagers français de la rame France se précipitent ensemble, avec moi, afin d’empêcher la poursuite de cette monstruosité qui se perpètre sous nos yeux, la mise à sac idiote d’une grande civilisation. — À propos de la réduction drastique des programmes d’histoire à l’école, Joris Karl, s’inspirant de vous, a parlé hier sur Boulevard Voltaire d’un « Grand Effacement ». Partagez-vous son analyse ? — Bien sûr. J’ai vu cet excellent article et je partage totalement ses analyses. « Car le Grand Remplacement n’est possible qu’accompagné du Grand Effacement ». Le Grand Effacement me va très bien. C’est ce que j’ai appelé moi-même l’enseignement de l’oubli, l’industrie de l’hébétude, la Grande Déculturation. On en revient toujours à la formule que je rabâche exagérément, mais il y a de quoi : « Un peuple qui connaît ses classiques ne se laisse pas mener sans révolte dans les poubelles de l’histoire ». Les poubelles nous y allons tout droit. Et nous sommes quelques-uns, Joris Karl, Robert Ménard, vous, moi, Alain Finkielkraut, Richard Millet, Jean Raspail bien sûr, Christine Tasin, Pierre Cassen, Robert Redeker, Ivon Rioufol, Éric Zemmour, Gérard Pince, Malika Sorel, René Marchand, Kader Hamiche, Richard Roudier, Christian Vanneste, Radio-Courtoisie, Marine Le Pen, les identitaires, beaucoup d’autres, à hurler : « Mais révoltez-vous, nom de Dieu ! Empêchez cette horreur ! Est-ce que vous ne sentez pas cette puanteur, déjà, ce mélange de mensonge permanent, de trahison, de peur, d’argent sale, de sales petits calculs, d’imbécillité organisée, de violence, de fanatisme, de haine de la France, de haine de soi ? N’attendez pas que le couvercle vous retombe dessus comme un niqab ! » — Quasiment pas un jour sans une agression, un meurtre, des violences à Marseille. Les médias parlent d’une “descente aux enfers de la cité phocéenne”. Marseille, c’est la France de demain ? — Oui, c’est l’appartement-témoin. Marseille est à la France ce que fut Alger à la conquête de l’Algérie : la tête de pont, le lieu de débarquement des troupes fraîches, le centre d’entraînement des corps d’élite, le laboratoire central. C’est d’ailleurs une bonne occasion de comparer les deux conquêtes, les deux colonisations, la colonisation tout court et la bien nommée contre-colonisation, la colonisation contre : celle qui bâtit et celle qui détruit, celle qui met de l’ordre fût-ce un peu rudement et celle qui instaure le chaos (encore plus rudement), celle qui soigne et celle qui sème la peur dans les hôpitaux, celle qui éduque et celle qui achève de rendre toute éducation impossible : on n’en finirait pas, mais ce serait très instructif. le-non.fr/
Posted on: Tue, 10 Sep 2013 05:50:13 +0000

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