Entretien réalisé par Yacine Zidane avec Mouloud Deboub : - TopicsExpress



          

Entretien réalisé par Yacine Zidane avec Mouloud Deboub : (Journal La Cité du 26/08/2013) : Nous sommes suffisamment armés et formés pour mener le bateau à bon port ! aPrésident du Bureau régional de Béjaïa et membre du conseil national au RCD, il est aussi élu à l’APW où il est membre de la commission éducation, enseignement supérieure et formation professionnelle, Mouloud Deboub, puisque de lui qu’il s’agit, nous livre dans cet entretien ses impressions sur la présence de sa formation dans la Soummam, il tient aussi à dénoncer à travers cet espace la partie prise par l’administration contre le RCD. On a voulu en savoir plus, place à l’interview. Qu’elle est la situation générale du RCD à Bejaïa ? Il faut d’abord souligner une chose, le citoyen aujourd’hui fuit la politique, ce n’est pas le cas des débuts des années 90 où tout le monde exerce et épouse des idéaux, le citoyen d’aujourd’hui est devenu une sorte d’humanoïde qui court derrière la vie chère, le pouvoir fait tout pour qu’il n’agît pas politiquement, un vieux dicton de Kabylie dit qu’il faut priver l’âne du foin pour qu’il ne pense pas à l’orge ! La police politique est aussi un autre facteur qui fait fuir les gens, de par l’intox, les diversions, la division… Il y a même de la manipulation, certains gens qui ne comprennent pas certains concepts nous portent préjudice, comme par exemple la question de la laïcité qui est souvent considéré par le pouvoir et quelques partis politique qui se disent de gauche comme une forme de kofr ! Pour revenir à votre question, le RCD est la deuxième force politique à Bejaia (après le FFS), cela si on se fie aux résultats des dernières élections locales. Nous comptons onze communes (19 communes pour FFS) et nous avons obtenu neuf sièges à l’Assemblée Populaire de Wilaya, c’est fort encourageant pour un parti qui est en train de se restructurer. Ceci dit que nous sommes en train de faire des efforts sur l’ensemble des communes pour revaloriser notre place dans la Soumam. Nous comptons aujourd’hui 47 sections communales sur les 52 que compte la wilaya de Bejaia, nous sommes le seul parti, si j’ose dire, qui tienne ses réunions organiques, ses conseils nationaux et congrès dans les temps sans aucuns problèmes. Nous sommes aussi omniprésents contrairement aux autres formations qui font le blackout et qui n’apparaissent qu’aux élections. Le RCD a toujours mené une politique de concertation et de proximité à travers ses actions, conférences et autres manifestations. Pour parler de la réalité du terrain, nous sommes le seul parti en Kabylie qui ne cesse de revendiquer la question linguistique, et je voulais pour preuve, la dernière marche que nous avons courageusement organisée le 20 avril dernier avec le MAK, que nous respectons comme force politique dans la région. Contrairement à la tradition où nous revendiquions l’officialisation de tamazight dans la division, nous avons pris attache avec toutes les forces favorables à cette question pour organiser une marche d’union avec un même itinéraire et conjointement mais dans des carrés où chaque organisations s’identifie par rapport à ses slogans. Pour le 20 août dernier, nous sommes le seul (avec le FFS) qui a commémoré le 57eme anniversaire du congrès de la Soummam, nous y avons été pour rendre hommage à nos valeureux martyrs, et nous avons tenu à célébrer cet événement cher à notre parti, c’est notre façon de rendre hommage aux artisans de l’acte fondateur de l’Etat algérien moderne, et à ceux qui ont jeté les jalons d’une Algérie démocratique et social. En sommes, on est un parti d’alternatives, nous avons donné notre opinion presque sur toutes les questions sensibles et d’actualité qui touchent la politique nationale. Le 11 mai dernier, vous avez organisé une convention régionale au niveau du TRB, où vous proposez une constitution Justement, comme on est un parti politique, on a pris les devants, une commission constituée de secrétaires nationaux du RCD ont élaboré un avant-projet de constitution que nous avons soumis à débat à travers sept conventions régionales lesquelles sont sanctionnées par une convention nationale tenue à Alger le 29 juin dernier, dont toutes ces conventions, on a invité toutes les tendances à venir participer à notre débat, on a même invité le MAK et le MSP. Dans ce projet nous avons plaidé pour l’officialisation de la langue amazighe et toutes les questions sensibles que le RCD a eu le courage de revendiquer à travers l’histoire. Tout cela pour trouver des compromis avec les partis politiques, tous les citoyens à travers la société civile, pour qu’on atteigne à une constitution pérenne et pour mettre fin à ceux qui veulent pérenniser le système. Dès que nous avons vu que le chef de l’Etat était incapable d’assumer ses fonctions, nous sommes le premier parti politique qui a revendiqué l’application de l’article 88 de la constitution, certains politiques qui ne cessent de « brosser » et demander un quatrième mandat pour « fakhamatouhou » nous accusent à travers notre plaidoirie de servir des agendas politiques étrangers. Cet handicape a accentué l’appareil de la dilapidation et du détournement par quelques officiels des richesses de notre pays, l’exemple Chekib Khelil cher à Bouteflika en est la preuve qu’il s’agit d’une principauté gérée par une mafia politicofinancière et qui ne cesse de prouver l’allégeance au système. On assiste aujourd’hui à l’occultation du pouvoir, il faut dire les vérités aujourd’hui, il faut assumer ses positions face à l’histoire, comme le dit bien Brecht, celui qui ne sais pas est un ignorant, mais celui qui sais et se tait est un criminel. Le RCD a connu un changement dans sa direction, qu’en est-il exactement. Ce qui s’est passé le 09 mars 2012 lors du discours d’ouverture de notre quatrième congrès, Said Sadi nous annonce qu’il ne briguera pas un nouveau mandat en tant que président du RCD. Ce qui est un acte politique inconnu dans le tiers monde jusqu’à présent. Ce qu’a fait le docteur est immense, il nous a surpris et on a eu du mal à digérer, il a dit qu’il est temps que les compétences formées dans et par le parti, s’expriment, s’accomplissent et prennent la relève. Les congressistes ont élus Mohcine Belabès ; jeune cadre formé dans et par le parti, et qui a assumé plusieurs responsabilités au sein du RCD, à travers sa personne, tous les espoirs et l’avenir du parti sont soutenu et placé en lui. Avec Mohcine, tous ce qui nous a été transmis comme héritage au sein du RCD, nous en sommes convaincus, qu’il sera honoré et préservé. Aussi une équipe de jeunes compétents qui ont fait leurs preuves a été désigné au secrétariat national, à l’image du nouveau Secrétaire national à l’organique, en la personne de Hcene Tansaout qui fait un grand travail, il y a eu une nouvelle approche organisationnelle, on essaie d’être plus à l’écoute du militant et du citoyen et de ses embarras. Le Maire RCD d’Ighram a été agressé, où en est cette affaire ? Le Maire d’Ighram Bousaad Ibaliden, est élu avec une majorité très confortante (10 sur les 15 siège que compte la commune d’Ighram), il fait son deuxième mandat en tant que maire dans cette région, ce qui prouve l’attachement des citoyens à ce brave maire. Revenant aux faits, Dda Boussaad a été agressé par un citoyen de la même commune qui revendiquait la propriété du terrain où devais s’ériger le nouveau lycée de la commune d’Ighram, ce citoyen n’a pas apporté de documents qui prouvent que ce terrain lui revient de droit. Nous tenons d’abord à dénoncer cet acte injustifiable à l’égard d’un Maire dans l’exercice de ses fonctions, et qui est resté impuni, d’ailleurs, en guise de solidarité, les structures du parti ont organisé une rencontre de nos élus, qui a été sanctionnée par une déclaration où les élus se réservent le droits d’engager toutes les actions nécessaires que la situation exige ! Cette déclaration nous l’avons rendu public le 17 août dernier. Plus grave encore, le wali qui est venu au lendemain de l’agression, lors d’une visite officielle à la commune d’Ighram, pour poser la pierre inaugurale du lycée est reparti sans l’avoir posé, cela après avoir écouté pendant plus d’une heure l’agresseur du de Dda Boussad et en fixant un ultimatum au maire fin août pour régler ce problème sinon ce projet de lycée sera délocalissé. Nous soulignions que le projet du lycée d’Ighrem a reçu l’aval de toutes les directions de wilaya concerné y compris celle des domaines. De par son acte, le wali n’encourage-t-il pas d’autres agissements similaires ?! Ne se fait-il pas en partie complice de l’agresseur en repartant sans avoir lancer ce projet ?! N’apporte-t-il pas la preuve, en faveur du blocage illégitime et illégale de la construction du lycée d’Ighram, de la volonté politique manifeste du pouvoir en place d’empêcher le développement de notre wilaya ?! Et pour une autre fois, ce sont les citoyens de la wilaya de Béjaïa en général et les habitants de la commune d’Ighram en particulier qui payent ce blocage obstiné. A Souk EL Tenine, la gestion du Maire est contestée par le FFS. Notre slogan au RCD c’est « Nous répondront à chaque mensonges par deux vérité », certes, tous les citoyens peuvent contester ou critiquer une gestion qu’ils considèrent négligente, s’agissant de la déclaration qu’a rendu la section du FFS de cette localité n’est autres que des interférences qui veulent perturber le bon travail qu’accomplis par le maire de Souk El Tenin, en la personne de Youcef Rezkini, pour rappel le FFS a été aux commandes de cette communes pendant trois mandats consécutifs (treize ans) et qui n’a pas pu régler la majorité des problèmes de cette région, les élection du 29 novembre dernier ont été en sorte une sanction pour cette formation politique où les citoyens ont dénoncé la gestion anarchique de leur commune. Maintenant que le FFS n’est pas majoritaire a préféré le se mettre dans l’opposition sans apporter d’alternatives, je dirai que le jeu du « sniper », tirer sur tous ce qui bouge, est à la portée de n’importe quel politique. Ce qu’ils n’ont pas réussi à régler pendant treize longues années, demandent à ce qu’ils soient réalisé par le RCD pendant ces huit mois à la tête de cette assemblée. Nous n’allons pas tomber dans la surenchère politique, c’est des coups bas, et que nous sommes déterminés à être toujours sincère avec les citoyens vu la gestion transparente et solidaire de nos assemblées. Je veux soulever aussi le cas de la commune de Barbacha, comment peut-on expliquer le blocage d’une commune aussi importante que Barbacha ? Les autorités compétentes et concernées ne veulent pas appliquer la loi, pourtant l’article 80 du code électoral est claire, à défaut de majorité absolue, une alliance s’est constituée et a élu le candidat Mehmoud Benmeddour du RCD comme le président de l’APC de cette localité, d’ailleurs nous avons 17 APC à Tizi Ouzou où nous avons une majorité relatives mais la présidence nous a échappé, pourquoi donc cette politique de deux poids deux mesures. Ceux qui bloquent aujourd’hui et qui ont participé aux élections précédentes sont au courant des règles des jeux. Le Wali de Bejaia ne veut pas régler ce problème, il ne veut même pas nous recevoir et nos demandes d’audiences sans restées sans réponses, d’ailleurs nous avons posé ce problème au niveau du ministère de l’intérieure. En sommes, il faut se l’avouer que le RCD dérange beaucoup de par sa présence politique les tenants du pouvoir, heureusement que nos militants et élus sont aguerrit et qu’on ne va pas céder à n’importe quelles provocations, s’ils veulent le pourrissement, ils nous trouveront en face. Vous êtes élu à l’APW de Bejaia, comment est gérée cette institution ? L’alliance contre nature FFS-FLN-RND au niveau de l’APW de Bejaia contre le RCD a montré ses limites, après huit mois de gestion. Rien ne résiste au temps ! Nous y verront plus claire à partir de septembre. On vous laisse le soin de conclure. « Nous n’avons pas choisi le chemin le plus facile, nous n’avons pas choisi le chemin le plus court, nous avons choisi le chemin le plus juste ! » Said Sadi nous a appris que notre combat de militant de tous les jours sera parsemé d’embûches, donc nous sommes suffisamment armés et formés pour mener le bateau à bon port ! Tanemmirt pour le quotidien La Cité pour nous avoir accordé ses colonnes, nous lui souhaitons longue vie et beaucoup de réussites. Entretien réalisé par Yacine Zidane avec Mouloud Deboub : (Journal La Cité du 26/08/2013) : Nous sommes suffisamment armés et formés pour mener le bateau à bon port ! aPrésident du Bureau régional de Béjaïa et membre du conseil national au RCD, il est aussi élu à l’APW où il est membre de la commission éducation, enseignement supérieure et formation professionnelle, Mouloud Deboub, puisque de lui qu’il s’agit, nous livre dans cet entretien ses impressions sur la présence de sa formation dans la Soummam, il tient aussi à dénoncer à travers cet espace la partie prise par l’administration contre le RCD. On a voulu en savoir plus, place à l’interview. Qu’elle est la situation générale du RCD à Bejaïa ? Il faut d’abord souligner une chose, le citoyen aujourd’hui fuit la politique, ce n’est pas le cas des débuts des années 90 où tout le monde exerce et épouse des idéaux, le citoyen d’aujourd’hui est devenu une sorte d’humanoïde qui court derrière la vie chère, le pouvoir fait tout pour qu’il n’agît pas politiquement, un vieux dicton de Kabylie dit qu’il faut priver l’âne du foin pour qu’il ne pense pas à l’orge ! La police politique est aussi un autre facteur qui fait fuir les gens, de par l’intox, les diversions, la division… Il y a même de la manipulation, certains gens qui ne comprennent pas certains concepts nous portent préjudice, comme par exemple la question de la laïcité qui est souvent considéré par le pouvoir et quelques partis politique qui se disent de gauche comme une forme de kofr ! Pour revenir à votre question, le RCD est la deuxième force politique à Bejaia (après le FFS), cela si on se fie aux résultats des dernières élections locales. Nous comptons onze communes (19 communes pour FFS) et nous avons obtenu neuf sièges à l’Assemblée Populaire de Wilaya, c’est fort encourageant pour un parti qui est en train de se restructurer. Ceci dit que nous sommes en train de faire des efforts sur l’ensemble des communes pour revaloriser notre place dans la Soumam. Nous comptons aujourd’hui 47 sections communales sur les 52 que compte la wilaya de Bejaia, nous sommes le seul parti, si j’ose dire, qui tienne ses réunions organiques, ses conseils nationaux et congrès dans les temps sans aucuns problèmes. Nous sommes aussi omniprésents contrairement aux autres formations qui font le blackout et qui n’apparaissent qu’aux élections. Le RCD a toujours mené une politique de concertation et de proximité à travers ses actions, conférences et autres manifestations. Pour parler de la réalité du terrain, nous sommes le seul parti en Kabylie qui ne cesse de revendiquer la question linguistique, et je voulais pour preuve, la dernière marche que nous avons courageusement organisée le 20 avril dernier avec le MAK, que nous respectons comme force politique dans la région. Contrairement à la tradition où nous revendiquions l’officialisation de tamazight dans la division, nous avons pris attache avec toutes les forces favorables à cette question pour organiser une marche d’union avec un même itinéraire et conjointement mais dans des carrés où chaque organisations s’identifie par rapport à ses slogans. Pour le 20 août dernier, nous sommes le seul (avec le FFS) qui a commémoré le 57eme anniversaire du congrès de la Soummam, nous y avons été pour rendre hommage à nos valeureux martyrs, et nous avons tenu à célébrer cet événement cher à notre parti, c’est notre façon de rendre hommage aux artisans de l’acte fondateur de l’Etat algérien moderne, et à ceux qui ont jeté les jalons d’une Algérie démocratique et social. En sommes, on est un parti d’alternatives, nous avons donné notre opinion presque sur toutes les questions sensibles et d’actualité qui touchent la politique nationale. Le 11 mai dernier, vous avez organisé une convention régionale au niveau du TRB, où vous proposez une constitution Justement, comme on est un parti politique, on a pris les devants, une commission constituée de secrétaires nationaux du RCD ont élaboré un avant-projet de constitution que nous avons soumis à débat à travers sept conventions régionales lesquelles sont sanctionnées par une convention nationale tenue à Alger le 29 juin dernier, dont toutes ces conventions, on a invité toutes les tendances à venir participer à notre débat, on a même invité le MAK et le MSP. Dans ce projet nous avons plaidé pour l’officialisation de la langue amazighe et toutes les questions sensibles que le RCD a eu le courage de revendiquer à travers l’histoire. Tout cela pour trouver des compromis avec les partis politiques, tous les citoyens à travers la société civile, pour qu’on atteigne à une constitution pérenne et pour mettre fin à ceux qui veulent pérenniser le système. Dès que nous avons vu que le chef de l’Etat était incapable d’assumer ses fonctions, nous sommes le premier parti politique qui a revendiqué l’application de l’article 88 de la constitution, certains politiques qui ne cessent de « brosser » et demander un quatrième mandat pour « fakhamatouhou » nous accusent à travers notre plaidoirie de servir des agendas politiques étrangers. Cet handicape a accentué l’appareil de la dilapidation et du détournement par quelques officiels des richesses de notre pays, l’exemple Chekib Khelil cher à Bouteflika en est la preuve qu’il s’agit d’une principauté gérée par une mafia politicofinancière et qui ne cesse de prouver l’allégeance au système. On assiste aujourd’hui à l’occultation du pouvoir, il faut dire les vérités aujourd’hui, il faut assumer ses positions face à l’histoire, comme le dit bien Brecht, celui qui ne sais pas est un ignorant, mais celui qui sais et se tait est un criminel. Le RCD a connu un changement dans sa direction, qu’en est-il exactement. Ce qui s’est passé le 09 mars 2012 lors du discours d’ouverture de notre quatrième congrès, Said Sadi nous annonce qu’il ne briguera pas un nouveau mandat en tant que président du RCD. Ce qui est un acte politique inconnu dans le tiers monde jusqu’à présent. Ce qu’a fait le docteur est immense, il nous a surpris et on a eu du mal à digérer, il a dit qu’il est temps que les compétences formées dans et par le parti, s’expriment, s’accomplissent et prennent la relève. Les congressistes ont élus Mohcine Belabès ; jeune cadre formé dans et par le parti, et qui a assumé plusieurs responsabilités au sein du RCD, à travers sa personne, tous les espoirs et l’avenir du parti sont soutenu et placé en lui. Avec Mohcine, tous ce qui nous a été transmis comme héritage au sein du RCD, nous en sommes convaincus, qu’il sera honoré et préservé. Aussi une équipe de jeunes compétents qui ont fait leurs preuves a été désigné au secrétariat national, à l’image du nouveau Secrétaire national à l’organique, en la personne de Hcene Tansaout qui fait un grand travail, il y a eu une nouvelle approche organisationnelle, on essaie d’être plus à l’écoute du militant et du citoyen et de ses embarras. Le Maire RCD d’Ighram a été agressé, où en est cette affaire ? Le Maire d’Ighram Bousaad Ibaliden, est élu avec une majorité très confortante (10 sur les 15 siège que compte la commune d’Ighram), il fait son deuxième mandat en tant que maire dans cette région, ce qui prouve l’attachement des citoyens à ce brave maire. Revenant aux faits, Dda Boussaad a été agressé par un citoyen de la même commune qui revendiquait la propriété du terrain où devais s’ériger le nouveau lycée de la commune d’Ighram, ce citoyen n’a pas apporté de documents qui prouvent que ce terrain lui revient de droit. Nous tenons d’abord à dénoncer cet acte injustifiable à l’égard d’un Maire dans l’exercice de ses fonctions, et qui est resté impuni, d’ailleurs, en guise de solidarité, les structures du parti ont organisé une rencontre de nos élus, qui a été sanctionnée par une déclaration où les élus se réservent le droits d’engager toutes les actions nécessaires que la situation exige ! Cette déclaration nous l’avons rendu public le 17 août dernier. Plus grave encore, le wali qui est venu au lendemain de l’agression, lors d’une visite officielle à la commune d’Ighram, pour poser la pierre inaugurale du lycée est reparti sans l’avoir posé, cela après avoir écouté pendant plus d’une heure l’agresseur du de Dda Boussad et en fixant un ultimatum au maire fin août pour régler ce problème sinon ce projet de lycée sera délocalissé. Nous soulignions que le projet du lycée d’Ighrem a reçu l’aval de toutes les directions de wilaya concerné y compris celle des domaines. De par son acte, le wali n’encourage-t-il pas d’autres agissements similaires ?! Ne se fait-il pas en partie complice de l’agresseur en repartant sans avoir lancer ce projet ?! N’apporte-t-il pas la preuve, en faveur du blocage illégitime et illégale de la construction du lycée d’Ighram, de la volonté politique manifeste du pouvoir en place d’empêcher le développement de notre wilaya ?! Et pour une autre fois, ce sont les citoyens de la wilaya de Béjaïa en général et les habitants de la commune d’Ighram en particulier qui payent ce blocage obstiné. A Souk EL Tenine, la gestion du Maire est contestée par le FFS. Notre slogan au RCD c’est « Nous répondront à chaque mensonges par deux vérité », certes, tous les citoyens peuvent contester ou critiquer une gestion qu’ils considèrent négligente, s’agissant de la déclaration qu’a rendu la section du FFS de cette localité n’est autres que des interférences qui veulent perturber le bon travail qu’accomplis par le maire de Souk El Tenin, en la personne de Youcef Rezkini, pour rappel le FFS a été aux commandes de cette communes pendant trois mandats consécutifs (treize ans) et qui n’a pas pu régler la majorité des problèmes de cette région, les élection du 29 novembre dernier ont été en sorte une sanction pour cette formation politique où les citoyens ont dénoncé la gestion anarchique de leur commune. Maintenant que le FFS n’est pas majoritaire a préféré le se mettre dans l’opposition sans apporter d’alternatives, je dirai que le jeu du « sniper », tirer sur tous ce qui bouge, est à la portée de n’importe quel politique. Ce qu’ils n’ont pas réussi à régler pendant treize longues années, demandent à ce qu’ils soient réalisé par le RCD pendant ces huit mois à la tête de cette assemblée. Nous n’allons pas tomber dans la surenchère politique, c’est des coups bas, et que nous sommes déterminés à être toujours sincère avec les citoyens vu la gestion transparente et solidaire de nos assemblées. Je veux soulever aussi le cas de la commune de Barbacha, comment peut-on expliquer le blocage d’une commune aussi importante que Barbacha ? Les autorités compétentes et concernées ne veulent pas appliquer la loi, pourtant l’article 80 du code électoral est claire, à défaut de majorité absolue, une alliance s’est constituée et a élu le candidat Mehmoud Benmeddour du RCD comme le président de l’APC de cette localité, d’ailleurs nous avons 17 APC à Tizi Ouzou où nous avons une majorité relatives mais la présidence nous a échappé, pourquoi donc cette politique de deux poids deux mesures. Ceux qui bloquent aujourd’hui et qui ont participé aux élections précédentes sont au courant des règles des jeux. Le Wali de Bejaia ne veut pas régler ce problème, il ne veut même pas nous recevoir et nos demandes d’audiences sans restées sans réponses, d’ailleurs nous avons posé ce problème au niveau du ministère de l’intérieure. En sommes, il faut se l’avouer que le RCD dérange beaucoup de par sa présence politique les tenants du pouvoir, heureusement que nos militants et élus sont aguerrit et qu’on ne va pas céder à n’importe quelles provocations, s’ils veulent le pourrissement, ils nous trouveront en face. Vous êtes élu à l’APW de Bejaia, comment est gérée cette institution ? L’alliance contre nature FFS-FLN-RND au niveau de l’APW de Bejaia contre le RCD a montré ses limites, après huit mois de gestion. Rien ne résiste au temps ! Nous y verront plus claire à partir de septembre. On vous laisse le soin de conclure. « Nous n’avons pas choisi le chemin le plus facile, nous n’avons pas choisi le chemin le plus court, nous avons choisi le chemin le plus juste ! » Said Sadi nous a appris que notre combat de militant de tous les jours sera parsemé d’embûches, donc nous sommes suffisamment armés et formés pour mener le bateau à bon port ! Tanemmirt pour le quotidien La Cité pour nous avoir accordé ses colonnes, nous lui souhaitons longue vie et beaucoup de réussites.
Posted on: Tue, 27 Aug 2013 07:56:41 +0000

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