Esther Ségal photographe plasticienne. Elle construit au fil - TopicsExpress



          

Esther Ségal photographe plasticienne. Elle construit au fil de son travail un univers d’écrits photo-graphiques a proprement parlé, un lieu de dialogue permanent entre abstraction et représentation du sacré. Sa photographie est une surface d’empreintes : celle de la lumière, sa fonction première, et celle du signe. Dans la série Contamination, chaque signe du texte est un photon qui répond au pixel d’un téléviseur et au défilement constant d’images dont le sens se perd, s’étiole, se brouille. Poinçonnée dans l’image, l’écriture évoque le braille et les textes sacrés, la photographie n’est plus plane, elle devient une surface tactile, rugueuse. Ces signes entrent en résonance avec la transparence des nuages dans Partition, une installation présentée ici avec quelques 165 photographies. Chaque point est une constellation laissant deviner un infini sans cesse en construction, en réécriture. Ainsi percée la matière photographique est bousculée. Elle retrouve son origine, celle de laisser ou non la lumière organiser des images, mais devient aussi un matériau qui dépasse la simple photographie même lorsque Esther Ségal l’utilise de manière plus conventionnelle dans son travail sur les corps. Elle utilise alors des installations visuelles, superposition d’images, de lumières, pour construire des scènes souvent empreintes de spiritualité où le corps peut (re)prendre une place symbolique. Esther Ségal nous livre ici un travail de réflexion, au sens de ce qui est renvoyé. Comme la lumière qui n’est perceptible qu’au contact d’un support, ses photographies nous laissent entrevoir un peu de nous -mêmes. José Monplet Galerie Pannonica .
Posted on: Thu, 03 Apr 2014 20:30:31 +0000

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