Et pendant ce temps-là… LE DRAPEAU FRANÇAIS REMPLACÉ PAR CELUI DE L’ALGÉRIE ! Dans l’euphorie de la victoire inespérée de l’équipe de France de football l’autre semaine, face à l’Ukraine, on a négligé l’autre victoire, celle de l’Algérie, qualifiée, elle aussi, pour le Mondial brésilien, après avoir vaincu l’équipe du Burkina Faso. A Paris, sur les Champs-Elysées, il y avait plus de drapeaux algériens que d’emblèmes français… Nous y sommes habitués, hélas ! Mais, à Toulouse, ce fut beaucoup plus grave. La bannière tricolore a été décrochée du fronton de la mairie et remplacée par celle de l’Algérie. Remarquons que cela n’a suscité aucune protestation de la part de ceux qui s’en sont pris aux manifestants anti-Hollande du 11 novembre, les accusant d’être de mauvais français, bafouant les valeurs patriotiques. Ce qui indigne en plus, à Toulouse, c’est la réaction du maire socialiste qui aurait dû être le premier à protester. Au lieu de cela, il comprend et leur trouve même des circonstances atténuantes. Ecoutons-le : « Nous sommes également face à des publics qui souffrent d’un déficit de fierté, et dès quune population stigmatisée peut exister collectivement, elle le manifeste sur la voie publique. Malheureusement ça se fait souvent par des dégradations ou en sattaquant aux symboles de la République.» Si ces charmants garçons en arrivent là, ces petits « sauvageons » chers à J.P. Chevènement, c’est que, pauvres choux, ils « souffrent » d’être « stigmatisés » et donc atteints dans leur « fierté » ! Bref, ce sont d’abord des victimes et non point des coupables. D’ailleurs ils ne seront même pas poursuivis, le parquet de Mme Taubira restant muet sur la suite à donner à leurs « incartades ». Que faire pour éviter que cela ne recommence à la prochaine occasion ? Réponse de l’édile de Toulouse : « Pour que cela sarrête, il faut que l’effort vienne des deux côtés : que ces populations intègrent quelles sont françaises à part entière et que, de son côté, la France les considère également comme des Français. On ne peut pas leur demander de faire des efforts pour venir vers nous, si on les renvoie en permanence à leur différence. » Ainsi, il renvoie dos-à -dos ces jeunes voyous et les Français, comme si les responsabilités étaient partagées ! Aucun jeune français, que l’on sache, n’a remplacé le drapeau algérien sur la façade de l’ambassade d’Algérie par le drapeau français. Et si des Français, ou des franco-algériens, en Algérie, avaient ôté le drapeau de ce pays dans une localité pour lui substituer le nôtre, ils croupiraient pour un certain temps dans une geôle humide quelque part à Alger. P.R. Abonnez-vous... Le Bulletin d’André Noël Synthèse Hebdomadaire N° 2354 4
Posted on: Mon, 02 Dec 2013 14:43:55 +0000
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