Et si… Le rêve au Lucionnaire (suite) Démangeaisons. La démence est ma raison, la terre ma maison, je la respecte comme je respecte tout être vivant, nous sommes des milliards, de plus en plus nombreux, Pandore se délecte, de cette multitude qui fourmille dans les ruelles de ce village devenu planétaire. Un être vivant lorsqu’on le perce pour prélever une quelconque substance est pris d’irritation, il se secoue, se gratte, tente de panser ses plaies pour ne plus y penser. Le progrès cet apprenti sorcier capitaliste, industriel, matérialiste, progressiste a envahi la planète allant jusqu’à terrer les indiens de la profonde Amazonie, jusqu’à terroriser les moines Tibétains du toit du monde qui s’allument dans un ultime espoir que la lumière soit comme une dernière alarme. Cela monte de partout comme une spirale ADN, attention à la réplique. J’ai toujours forcé le trait enfoncé le clou, joué des maux, pour trouver l’éclat, le diamant, le prisme lumineux, manipulé les termes ternes pour enchanter un monde ancré dans la matière, sachant que le merveilleux existe sous le manteau. Lorsque je décris une situation, ou un être, je caricature, les attraits, je cherche les failles pour m’y engouffrer, fasciné par les trous, les tourbillons, les tornades, les cyclones, les spirales, l’Adn, la vie. Ne soyez pas choqué si je vous ai cité je vous ai caricaturé, j’ai noirci le portrait, pour faire jaillir la colère ou la lumière qui est en vous. Je ne suis pas parfait. Je sais qu’on ne sait jamais. Mais je me doute et dans le doute on s’abstient et bien pas moi c’est en cela que je dérange. C’est pour cela que l’on m’enferme quand mon verbe vitupère, que ma vibration rentre en dissonance et vrille les tympans de l’auditoire jusqu’à engendrer la haine. Coupez moi la langue s’il le faut, je sais écrire, j’userai de mes mains, amputez moi des mains, j’userai de mes pieds, arrachez moi les pieds, je peindrai avec autre chose. C’est ma nature elle est humaine, tous les fous ne sont pas internés ou alors ils sont tous sur la même planète confinés. D’ailleurs sommes-nous autre chose que dérangeant pour l’ordre établi on parque tout ce qui trouble, la canalisation des énergies d’une maniaco-gouvernance. Nous sommes tous hommes, femmes, animaux pareils, issus d’une même chaîne alimentaire mon cher Watson ! « Ou pas, ou pas, dit le Marsupilami, bondissant sur sa queue entouré de fleurettes dès qu’une belle passe. Voilà tout est fixé, dit, écrit. Je ne pense pas m’être fait des amis, ceux qui me connaissent avaient déjà compris. Le Flament prend son envol après avoir poussé un cri… A la vie. Epilogue, Relu et commencé de corriger le jour de la Saint Jean-Baptiste, il baptisait par l’eau les terriens attendant le baptême du feu… je dédie ses quelques pages à mon ami jean Etcheto, à Satprem, à ma Mi… Découvrez, parcourez, l’issue est en chacun de nous, nous sommes la clé et l’énigme, le secret du sphinx et de la pyramide, l’ère de la lumière il suffit de pousser la porte l’interrupteur est juste là. Pour enclencher l’évolution je bébé sort de l’eau pour entrer dans l’air comme il y a des millénaires nous avons laissé tomber les nageoires pour prendre pied sur cette terre matérialiste, nous l’avons fait et en sommes aujourd’hui à l’apogée, passer le pas de la porte. Entrer dans la lumière de l’être et oublier l’avoir ce lavoir de l’âme qui se satisfait de babioles consuméristes. Sinon le troisième millénaire ne sera pas, nous perturbons la quiétude du monde par notre propre inquiétude. Tout passe, que tout soit.
Posted on: Fri, 09 Aug 2013 04:47:44 +0000
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