Et si… Le rêve au Lucionnaire(suite) Expédier les Hordes. Les Américains bouchonnaient aux portes de l’Irak, les puits flambaient, le pétrole s’épandait noir sur jaune, piqure de guêpe, j’ai ouvert les portes la nouvelle s’est rependue, Bob m’aidait à assumer la tâche, je tentais d’éponger les dettes contractées depuis la fin de l’été, touristes et associés partis le compte était sec. Ruser user d’usure, caramboler, Américan expédier, renflouer ou couler. Un couple ami de Bob vint ratifier un document certifiant de son identité perdue. -Éric peut tu toi aussi signer ? Que je fasse ma demande de renouvellement pour mes papiers. Je me suis exécuté. Quelques semaines plus tard direction la capitale Pais, ambassade d’Angleterre, dans ce quartier le café est moins cher qu’ailleurs, je m’étais engouffré dans l’estaminet local, pour patienter du torréfié, moulu, percolé, corsé, griller deux trois Craven A. le patron du zinc engageait la conversation j’avais brossé rapidement la situation . - Vous devez vous méfier…ça c’est déjà vu…vous ouvrez la porte à une nouvelle identité… J’ai pensé encore un pessimiste, Bob est arrivé, l’ambiance c’est glacé nous sommes repartis. A Balesta Renard, surnommé comme ça en raison du prédateur caché dans les replis de sa veste un couple en osmose, avait tenu parole, gardé les lieux et attendu. En Irak la busherie continuait afin de faire le vide pour l’oléoduc. J’ai appelé les quatre fantastiques Nigel à Nottingham était trop occupé, Martyn lui avait un ami d’enfance brasseur, mon anglais était correct, je pouvais m’exprimer mais le langage des affaires les lois et l’administration anglaise. Bob s’est proposé, tout s’agençait échange de pression anglicane contre Pacherenc, Madiran st Mont breuvages vinifiés du sud-ouest. Tout était prêt restait à accoster Albion. Départ aéroport Tarbes-Ossun-Lourdes direction Gatwick Londres. La capitale sous le fog, visite sommaire, accaparé par l’inquiétude de trouver un point de chute tout était plein comme un œuf. J’aurai du rappeler Martyn, mais les choses et le temps, je laissais faire Bob. Un hôtel chambre double, lits jumeaux, trouvé en fin de soirée le seul aillant de la disponibilité, je laisse ma carte d’identité à la réception. Le lendemain au réveil plus de Bob , plus d’argent. -Hello Martyn…can you came I have a little problem. -Tomorrow Éric no problem… A huit cent francs la nuit autant dormir, devant la télé les poches vides, c’est là que l’on comprend que l’info n’est pas la même partout, que la propagande, que l’orientation de la pensée collective se gère état par état. L’état mental du troupeau doit être maitrisé, canalisé, dirigé, parqué par le berger. Martyn arrive, la situation se débloque je récupère plus vite mon identité que Bob l’éponge.
Posted on: Mon, 22 Jul 2013 04:11:11 +0000