Etude biblique : Le Feu du Seigneur - 2 ... le feu descendit du - TopicsExpress



          

Etude biblique : Le Feu du Seigneur - 2 ... le feu descendit du ciel et consuma l’holocauste et les sacrifices ... 2 Chroniques 7 : 1 Le feu de Dieu ne s’éteindra jamais. Ce fut la première chose qui frappa l’attention de Moïse lorsqu’il observa le buisson ardent – le buisson ne se consuma et les flammes ne s’éteignirent pas. Plus tard, les feux sur l’autel des sacrifices et sur l’autel des parfums ne s’éteignirent pas non plus ; c’était un feu saint. Le jour de la Pentecôte ne fut pas une journée dont les disciples se souvinrent avec nostalgie et mélancolie. Ce qui arriva ce jour-là dura toutes leurs vies. Nous ne trouvons que peu de choses sur les émotions qu’ils ressentirent le jour de la Pentecôte mais tout le livre des Actes a été nécessaire pour décrire l’histoire des répercussions de ce jour-là – un jour qui n’est pas encore révolu. Le feu de Dieu ne brûle pas avec moins d’intensité malgré le temps qui passe. La source de ce feu est éternelle, inextinguible. Dans Zacharie, nous lisons que les sept lampes du chandelier en or étaient alimentées par sept conduits, recevant l’huile inépuisable des oliviers (Zacharie 4). A l’époque de la Pentecôte biblique à Jérusalem, de magnifiques aqueducs permettaient à l’eau de s’écouler des collines vers la ville de Rome. Aujourd’hui, il ne reste que des ruines de ce remarquable chef-d’œuvre technique. Les arcs sont brisés et les aqueducs sont asséchés. Est-ce la même chose pour l’expérience de la Pentecôte ? Appartient-elle à une époque révolue, 20 siècles avant les temps modernes ? N’existe-t-il plus une chambre haute, du vent ou du feu ? De sa vitalité d’antan ne reste-t-il à l’église que des illustrations froides, figées dans des vitraux multicolores ? Un feu inextinguible Remarquez ce que Jésus a dit Lui-même : « Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Ou, s’il demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion ? … A combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent » (Matthieu 7 : 9 et Luc 11 : 11-13). Il est intéressant de voir comment Jésus l’exprime. Un fils demande du pain, du poisson et un œuf – les aliments de base nécessaires à la vie quotidienne. Jésus ne parle pas de caviar, de bons vins, de vêtements en soie, d’or, de diamants ou d’autres produits de luxe mais de choses faisant partie de la vie quotidienne. Il montre clairement que le don du Saint-Esprit est comme les choses nécessaires à la vie. Dieu nous donnera toujours du pain, du poisson et des œufs comme Il l’a fait pendant des milliers d’années. Et Il nous donne également le Saint-Esprit. Nous pourrions vivre sans poisson, sans pain ou sans œuf mais pourquoi s’en priver ? Je n’aimerais guère essayer de vivre ainsi ! Alors pourquoi devrions-nous nous passer du Saint-Esprit ? Notre Pentecôte personnelle n’est pas seulement une expérience merveilleuse dont nous pouvons toujours nous souvenir comme quelque chose qui arriva un jour et vit encore dans notre mémoire. Ce n’est pas la mémoire de ce jour-là qui nous permettra d’avancer mais sa durée éternelle et inextinguible. Nous n’avons pas besoin de nous rappeler que nous sommes vivants ou que nous respirons. Nous ne commençons pas chaque journée en essayant de vivre ou de nous réveiller en prenant la résolution de respirer. De telles pensées ne traversent jamais nos esprits. Nous continuons simplement en étant vivants et en respirant ! De la même manière, nous continuons de vivre dans le renouveau continuel du Saint-Esprit. Nos corps physiques sont « renouvelés » alors que nous utilisons nos forces et nos muscles, et la température de nos corps demeure la même que nous ayons froid ou chaud. Un changement de la température de notre corps nous indique que nous sommes malades. En Christ, il n’y a aucune variation de température. Son feu brûle toujours ! Manquer la Pentecote Paul dit que Jésus apparut à « à plus de cinq cents frères à la fois » (1 Corinthiens 15 : 6). Ceci arriva avant le jour de la Pentecôte. Je me demande où se trouvait tout ce monde à la Pentecôte. Ils manquèrent cet événement. La Pentecôte – la fête des semaines – était un pèlerinage que tous les Juifs observaient. Ils auraient, à vrai dire, dû être là. Aujourd’hui, les gens manquent encore leur Pentecôte personnelle – peut-être parce qu’ils ont trop à faire. Certains détestent entendre le parler en langues ou parler eux-mêmes en langues comme s’ils étaient allergiques. Je crois que personne n’a le droit de ne pas aimer le don du Saint-Esprit. Ses dons sont distribués selon Sa volonté, non selon nos préférences. Peut-être que ces frères et sœurs suspectaient que la Chambre Haute serait un endroit où viendraient des langues de feu et ils choisirent plutôt de rester dans le Temple avec ses rituels familiers. Le feu de Dieu ne convient peut-être pas à tout le monde. Mais que les gens l’aiment ou non, Dieu ne changera jamais. Il y a quelques années, un ami Anglais était de passage à New York. Son compagnon lui demanda s’il voulait boire quelque chose et l’amena dans une buvette où il commanda un thé. A cette époque, le thé glacé était inconnu en Angleterre et même aujourd’hui, les « vrais anglais » considèrent cette boisson comme un sacrilège ! Mon ami George prit ce verre de thé glacé. Il but une gorgée, puis avec une lueur incrédule dans le regard, reposa la tasse sur le comptoir. « Ce machin est froid ! », dit-il. Son ami ne put s’arrêter de rire en voyant son incrédulité et sa surprise. Voilà comment je réagis à une foi chrétienne sans feu. Une foi qui est continuellement froide est aussi peu attractive pour moi qu’une planète constamment froide. Une réunion d’église froide est aussi peu appétissante que des pommes de terre de la veille. Néanmoins, le vrai feu est allumé par le Seigneur, tout comme Il alluma les feux sur les autels du peuple d’Israël. Lévitique 9 : 24 décrit l’autel originel de Moïse. Le feu ne fut pas allumé en frottant du bois sur du bois, comme c’était la coutume à l’époque. Nous lisons : « Le feu sortit de devant l’Eternel, et consuma sur l’autel l’holocauste et les graisses. Tout le peuple le vit ; et ils poussèrent des cris de joie, et se jetèrent sur leur face ». Lorsque, plusieurs siècles plus tard, Salomon dédia le premier temple à Jérusalem, il pria que le feu descende. « Lorsque Salomon eut achevé de prier, le feu descendit du ciel et consuma l’holocauste et les sacrifices, et la gloire de l’Eternel remplit la maison. Les sacrificateurs ne pouvaient entrer dans la maison de l’Eternel, car la gloire de l’Eternel remplissait la maison de l’Eternel. Tous les enfants d’Israël virent descendre le feu et la gloire de l’Eternel sur la maison ; ils s’inclinèrent le visage contre terre sur le pavé, se prosternèrent et louèrent l’Eternel, en disant : Car il est bon, car sa miséricorde dure à toujours » (2 Chroniques 7 : 1-3). La religion d’Israël avait le feu et la gloire. Le devoir des prêtres était de ne pas laisser s’éteindre la flamme originelle de ce feu. Le feu était au cœur même de l’adoration dans le temple. Lorsque Salomon pria et que le feu de Dieu tomba, personne ne formula d’objections. La multitude qui s’était rassemblée répondit avec un grand rugissement d’admiration et de louange à Dieu. Personne ne dit : « Il y a trop d’excitation et d’enthousiasme ici ; je vais plutôt aller dans un endroit tranquille et modéré ». Dans ce cas, l’endroit idéal aurait plutôt été pour eux le cimetière. La réalité est qu’une foi sans feu n’est pas la vraie foi. Elle ne correspond pas à la nature de Dieu. Il est un feu dévorant et je ne peux pas envisager une foi qui ne prend pas Dieu tel qu’Il est. Je ne peux pas imaginer Dieu à 0°C. Il est un soleil de plomb, toujours à son zénith. Si notre attitude par rapport à la foi est dénuée de sentiments, de passion, de feu intérieur et de dynamisme alors il ne s’agit que de l’humidité froide de la tombe. Rien que d’y penser, me donne des frissons ! Lorsque vous éteignez le feu, vous bâillonnez Dieu Lui-même et vous étouffez l’Esprit. Certains disent que Dieu a compassion mais pas de passion. Je ne suis pas d’accord avec cela. Il est une source éternelle de passion. Il est vrai qu’Il ne fait pas étalage de ses passions comme nous le faisons parfois. Il ne changera jamais. Comme Malachie le fit remarquer, le feu de Sa passion nous consume : « Voici, j’enverrai mon messager ; il préparera le chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez ; et le messager de l’alliance que vous désirez, voici, il vient, dit l’Eternel des armées. Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui restera debout quand il paraîtra ? Car il sera comme le feu du fondeur, comme la potasse des foulons » (Malachie 3 : 1-2).
Posted on: Sat, 07 Sep 2013 07:18:21 +0000

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