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Evenement Accueil LAssociation des parents délèves accuse les directeurs Les élèves grelottent de froid ! Plusieurs établissements scolaires sont sans chauffage et ce, malgré les importantes enveloppes financières allouées par lEtat. La principale cause est la mauvaise gestion des directeurs, selon Khaled Ahmed, président de lassociation des parents délèves. Une dizaine décoles ont signalé labsence de chauffage à lassociation des parents délèves, depuis le début de la vague de froid. Mais le chiffre est en deça de la réalité. Joint par téléphone, Khaled Ahmed impute ce problème au management anarchique des budgets attribués par le gouvernement à cet effet. Alger, à elle seule, a bénéficié de 152 milliards de centimes cette année, a-t-il confirmé. Le lycée El-Mokrani I, localisé à Ben-Aknoun, a bénéficié de 17 milliards de centimes, a-t-il ajouté. Ironie du sort, le lycée en question est en grève depuis deux jours, pour absence de chauffage. Daprès les explications du directeur de létablissement fournies à notre interlocuteur, la traîne de lavancement des travaux en est à lorigine, par manque de sérieux et de rigueur de la part de la société chargée du réaménagement et de lextension de cet établissement. Explication confirmée par une enseignante de langue française dudit lycée, attestant létat lamentable de son lieu de travail. Le professeur explique et les travailleurs usent de marteau-piqueur et bien dautres engins aux bruits à faire exploser les tympans, nous a-t-elle confié. Pis encore, les fenêtres sont grandes ouvertes, ou carrément ôtées pour certaines classes, a-t-elle regretté. Les élèves se retrouvent dans des salles non équipées, grelottant de froid. Pour crier leur ras-le-bol, ils ont quitté les bancs de lécole durant deux jours, afin de revendiquer le chauffage. Avec les promesses du directeur de venir à bout de leurs doléances, ils ont repris les cours hier. La capitale nest nullement la seule wilaya sujette à ce problème. Dautres wilayas, à linstar de Batna et Annaba, y sont confrontées. Cest le cas du collège Omar Ben Khettab, le premier établissement à léchelle nationale en matière de taux de réussite (100 %) aux examens du BEM. La commission de lEducation de la wilaya dAnnaba a soulevé un canevas de difficultés que rencontrent certains établissements scolaires, notamment primaires et CEM. Un rapport prévu dêtre exposé hier devant le premier responsable de lExécutif, à loccasion de la session ordinaire de lAssemblée Populaire de Wilaya. Des soucis relatifs aux cantines, au transport scolaire et au chauffage. Le constat sur le chauffage est des plus alarmants, daprès une source bien informée. Certaines écoles ne sont pas du tout munies de chauffage. Cest le cas du pôle universitaire Boukhadra 3 , dans la commune dEl Bouni. Idem pour bon nombre de communes : Barrahel, El Hadjar, Sidi Amar...etc. Batna est également affecté par le problème de chauffage. Les professeurs du lycée Ghodbane Tayeb, dans la commune de Chemora, ont gelé les cours, il y a trois jours. Les enseignants ont dénoncé la précarité de leurs conditions de travail, notamment labsence déquipements de chauffage, qui empêche les élèves de se concentrer. Un débrayage en guise dappel au secours, et titiller la tutelle à réagir en leur faveur, dautant que leur région est connue pour son froid arctique. La cerise sur le gâteau, des coupures délectricité récurrentes y sont enregistrées, poussant les élèves à étudier dans le noir. Par Kahina Sameur Haut Face au nombre de victimes dasphyxie Des étudiants algériens créent un détecteur de gaz LONG à caractère économique Injaz El Djazair a présenté hier, lors dune conférence de presse tenue à lhôtel Hilton, les jeunes étudiants algériens qui prendront part au nom de lAlgérie au concours arabe des jeunes entrepreneurs qui aura lieu à partir du 4 décembre au Koweït. Ils sont six étudiants dun groupe total de 22 de lécole polytechnique dEl Harrach, à tenter leur chance lors de cette compétition. Ces jeunes entrepreneurs ont inventé un détecteur de gaz CO, un gaz sans odeur et sans couleur. Ce projet, précise la directrice exécutive Injaz El Djazair, Leen Abdel Jaber, a été classé meilleur projet parmi les dizaines autres présentés par des jeunes étudiants issus de 17 universités et grandes écoles du pays, et ce, lors dune sélection qui avait lieu le mois de juillet dernier à Alger. Lidée dinventer un détecteur de gaz CO sans odeur et sans couleur est venue, daprès Samy Benabdellah Khodja, un membre du groupe de six, suite à la multiplication des accidents et décès dûs à ce gaz. Il indique que lui et ses amis dans le groupe, ont pensé à doter le pays dun appareil qui sauvera des vies humaines. Il espère que leur projet aura un meilleur classement lors de la sélection qui aura lieu à partir du 4 décembre prochain au Koweït. Evoquant le programme de lONG pour lannée universitaire 2013/2014, Leen Abdel Jaber a annoncé que son ONG à travers ses programmes, vise à atteindre 2 500 étudiants issus de 17 grandes écoles et universités reparties sur lensemble du territoire national. Ce programme, toujours, daprès elle, consiste à aider les jeunes étudiants algériens à rentrer dans le monde du travail et à concrétiser leurs propres projets innovateurs et promoteurs. Une mission qui se réalisera grâce à un planning chargé de formations, dateliers, de concours conçus spécialement pour ces jeunes étudiants, qui auront droit à un soutien technique et financier dune vingtaine dentreprises algériennes est étrangères. Il sagit entre autres, de Total, LAFARAGE, NCA Rouiba, ALSTOM, Alliance Assurance, Afia, Boeing, City Bank, Nedjma, Général Electric et autres. Nous préparons les jeunes étudiants à travers des formations et un accompagnement pour rentrer dans le monde du travail. Les connaissances quon leur donne ne figurent pas dans les programmes universitaires étudiés. Nous apprenons aux étudiants comment concrétiser une idée, créer une entreprise et se lancer dans le monde de lentrepreneuriat, a-t-elle déclaré. Présent dans la salle, le président de Boeing pour la région lAfrique du Nord et la Turquie, Bernard J.Dunn a indiqué que sa présence à cette conférence sinscrit dans le cadre du soutien quaccorde sa compagnie aux initiatives de lONG Injaz El Djazair. Boeing sassocie aux actions décidées par Injaz El Djazair pour encadrer les futurs managers dentreprises et confirmer sa présence en Algérie qui remonte aux année 70, a-t-il dit. Il ajoute : Boeing soutient les programmes de santé, le service civique et lenvironnement, et ce, pour aider à bâtir des collectivités prospères où les citoyens peuvent mener une vie saine et productive. Par la même occasion, il a confirmé que le constructeur américain de laéronautique est intéressé par les offres dappel dAir Algérie et le ministère de la Défense nationale. Par Rachid Chihab Haut Election présidentielle 2014 Les partis islamistes dans lembarras A lapproche des présidentielles de 2014, les Islamistes sont de plus en plus perdus dans leurs conflits internes, et ne savent plus sur quel pied danser lors de la prochaine échéance électorale. Emporté par la montée des islamistes dans les pays arabes suite à ce qui est appelé printemps arabe , les Islamistes algériens se réveillent enfin sur la réalité de leur courant qui narrive même pas à saccorder autour dun candidat commun. Ce nest pas tout, puisque au sein du même parti, il y a divergence sur la candidature de président du parti. Cest le cas du Mouvement de la Société pour la paix. Son président, Abderrezak Mokri, ne cache pas ses ambitions pour être le candidat islamiste lors des prochaines présidentielles, alors quune partie du conseil consultatif ne veut pas de cette candidature. Il est à rappeler que le parti du défunt Nahnah na pas présenté de candidat aux présidentielles depuis 1995, les présidentielles de 2014 seraient une occasion pour situer le parti dans lopposition. Cependant, les données actuelles affirment que présenter le président du MSP juste pour la participation nest pas le choix quil faut dira un militant du parti. Ainsi, le parti islamiste ne sait plus sil va participer à cette importante échéance, la boycotter ou chercher une alliance avec dautres partis. Ce sont les trois scénarios envisageables, selon le madjliss ecchoura, (conseil consultatif), qui a tenu vendredi dernier, une session extraordinaire au cours de laquelle il a décidé de mandater le bureau exécutif national du parti pour trancher, dans les jours à venir, sur cette question. Il est à préciser que cest la première fois dans lhistoire du parti, quil passe ses prérogatives au bureau exécutif, sachant que le madjliss echoura, instance suprême du MSP, était jusque-là le seul habilité à trancher sur les questions dune telle envergure. Toutefois, Makri qui avait lancé une série de consultations avec des partis islamistes sans suite, se dirige vers les autres partis dans lespoir de trouver un soutien, alors quau sein du MSP, cest la fitna puisque Mokri semble vouloir se lancer dans les présidentielles sans laval du Madjliss Echoura. Pour sa part, le président du Front du changement, lislamiste Abdelmadjid Menasra, qui avait annoncé quil ne sera pas candidat à la prochaine présidentielle, appelle les candidats à cette élection, à se retirer de la course pour ne pas jouer le rôle de lièvre et crédibiliser un scrutin fermé davance. Le dissident du MSP qui règne sur un nouveau parti politique, et qui œuvre depuis quelques mois à ressouder les rangs des islamistes avec le concours dexégètes étrangers (mauritaniens notamment), semble choisir le boycott. Du côté de Abdellah Djeballah, cest le flou total alors que son nouveau parti «le Front pour la justice et le développement (FJD)», cherche désespérément un soutien pour le Cheikh qui ne dit rien sur ses ambitions personnelles à la prochaine présidentielle. Par Nacera Bechar Haut Election de deux parlementaires au Conseil constitutionnel LAAV, le FFS et le FJD se démarquent LAlliance de lAlgérie verte (AAV), le Front des forces socialistes (FFS) et le Front de la justice et du développement (FJD) ont décidé de boycotter lélection des deux parlementaires dans le cadre du renouvellement partiel des membres du Conseil constitutionnel, dont le vote a eu lieu hier à lAssemblée populaire nationale (APN). Le groupe parlementaire de lAAV, considérant quil nest pas concerné par cette élection, a énuméré certains arguments pour motiver son action, reprochant notamment au Conseil constitutionnel son illégitimité partant du rapport de la Commission nationale indépendante de surveillance des élections, qui avait, rappelons-le, émis des réserves sur le bon déroulement des élections législatives du 10 mai 2012. Aussi, le boycott des députés de lAAV se veut-il une réaction face au refus du Bureau de lAPN de mettre sur pied une commission denquête sur les résultats des mêmes échéances électorales. Et dun troisième argument avancé par cette coalition islamiste consistant en labsence de transparence dans lélection des deux membres dudit Conseil, en ce sens que les heureux élus sont connus davance et reviennent de facto à la majorité parlementaire. De son côté, le FFS motive son boycott par le fait que le fonctionnement institutionnel actuel ne permet pas de contrôle véritable sur lélaboration des lois ni sur leur constitutionnalité . Il est à souligner que les parlementaires sont exclus du pouvoir de saisine de ce Conseil , lit-on dans un communiqué laconique rendu public hier, par le chef du groupe parlementaire du FFS, Chafaâ Bouaiche. Quant au FJD dAbdallah Djaballah, cest pratiquement les mêmes motivations que celles de lAAV qui ont conduit ses députés à refuser de prendre part à ce vote. Quà cela ne tienne, lélection des deux parlementaires au Conseil constitutionnel est passée comme une lettre à la poste, en ce sens que la majorité parlementaire a largement adhéré à cette entreprise. Dans ce sens, lopposition du FFS et de lAAV ainsi que dautres députés dont le nombre reste loin de rivaliser avec la majorité écrasante assurée par le FLN, le RND, le MPA et autres. Ce faisant, lAPN a rempli sa mission en compostant les deux derniers billets des membres parlementaires au Conseil constitutionnel, présidé, rappelons-le, par Mourad Medelci transfuge des Affaires étrangères à loccasion du dernier remaniement du gouvernement effectué par le chef de lEtat, Abdelaziz Bouteflika. Pour rappel, la composition nominative des membres du Conseil Constitutionnel est régie par lalinéa 1er de larticle 164 de la Constitution et seffectue depuis la révision constitutionnelle du 28 novembre 1996, sur la base de neuf membres, à raison de trois membres qui sont désignés par le Président de la République dont le Président, de deux membres qui sont élus par lAssemblée populaire nationale, de deux membres qui sont élus par le Conseil de la nation, dun élu par les membres de la Cour suprême et dun membre qui est élu par ses pairs du Conseil dEtat. En dautres termes, le renouvellement du Conseil constitutionnel est une priorité avant lorganisation dune échéance si importante, que la prochaine élection présidentielle. Par M. Ait Chabane Haut Louisa Hanoune refuse de rallier le groupe des 14 Le PT ne soutiendra aucun candidat de lopposition La secrétaire générale du parti des travailleurs (PT) a affirmé hier quelle sopposait à linitiative de nombres de partis et personnalités politiques, qui se réunissent ces derniers temps pour dégager un candidat du consensus pour lélection présidentielle davril 2014. La première responsable du PT qui vient dêtre réélue à la tête de son parti, affirme dans une conférence de presse animée hier à Alger, quelle ne ralliera pas le groupe dit des 14 auquel se sont joints quelques personnalités politiques. Elle justifiera sa position par le fait que ces partis ne disposent pas dun programme en adéquation avec celui du PT. Aussi, ajoute-t-elle, la majorité de ces partis ne sont que lombre deux-mêmes , cest-à-dire quils ne disposent même pas dassise populaire. A propos de lappel lancé par ce groupe de partis politiques à la formation dune commission nationale indépendante pour superviser la préparation et le déroulement de lélection présidentielle, Mme Hanoune a relevé quil ne sagit pas dune nouveauté, rappelant que le PT a déjà fait cette proposition dans le passé pour garantir des élections sincères, libres et transparentes. Hanoune dira aussi, quelle soppose à lidée bipolaire qui consiste en un candidat de lopposition qui fera face à celui du système, car à ses yeux, cette proposition est incompatible avec les ambitions de certains partis ainsi quavec les dispositions de la Constitution, qui consacre le pluralisme politique et la libre action politique. Louisa Hanoun a saisi cette occasion pour souligner que certaines parties étrangères sans les citer tentent de jouer leurs cartes pour lingérence dans les affaires internes de lAlgérie , comme cela sest produit en Egypte et en Libye , estimant que lobjectif de ces partis est dimposer un candidat qui peut servir leurs intérêts. Elle dira dans ce même ordre didée, que le PT sopposera à ces manœuvres étrangères . En réponse à une question sur sa candidature à la présidentielle davril 2014, elle sest contentée de préciser que la direction élue du PT, se prononcera sur le sujet au moment opportun. Toutefois, elle a rappelé que dans les recommandations du 7ème congrès du parti, qui sest tenu du 22 au 25 novembre à Alger, beaucoup de congressistes ont soutenu sa candidature pour la prochaine présidentielle quelle qualifie d examen historique pour lAlgérie. Invitée à donner son avis sur léventuelle candidature du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour un nouveau mandat présidentiel, Mme Hanoune a déclaré : Nous navons aucun commentaire à faire là-dessus. Louisa Hanoune na pas omis également de revenir sur la couverture médiatique du dernier congrès du PT à lissue duquel elle a été plébiscité pour la 7ème fois. Tous les journaux ont parlé dun 7ème mandat alors que je ne suis quau 3ème et pas septième, comme certains le pensent , a-t-elle commenté avant de nier que la décision de lui renouveler par le Comité central, na été possible quaprès les pressions exercées sur ses membres. Par Sofiane Aït Mohamed Haut Lancement de la téléphonie 3G Les Algériens impatients Les Algériens senthousiasment à lidée de larrivée de la 3G. Des milliers dentre eux se disent prêts à dépenser pour se connecter à Internet via leur mobile. La 3G permettra aussi bien aux professionnels quaux particuliers de se connecter sur un réseau Internet à tout moment et dans nimporte quel lieu. LAlgérie va bientôt rattraper son retard en matière de téléphonie mobile de 3ème génération 3G qui débarquera en ce mois de décembre. Cette nouvelle offre, qui a révolutionné le monde de la technologie ; arrive en Algérie dans quelques jours. Jeux, médias, divertissement, se sont autant de loisirs quoffrira cette nouvelle option. Plus besoin de se déplacer dans un cyber café pour se connecter à Internet, ou attendre des mois pour obtenir une ligne téléphonique et Internet, le citoyen pourra tout bonnement prendre une clé 3G, qui réglera laffaire. La nouvelle technologie 3G offrira une grande vitesse de transmission des données et la transmission de vidéos haute définition (HD), ainsi que laccès rapide à Internet depuis des téléphones portables. Si pour le moment, la connexion des clés existantes est assez lente, avec larrivée de la 3G, ces réseaux seront plus accessibles. Mieux encore, fini lattente inutile dans les chaînes interminables soit dans les arrêts, dans les bus, dans les administrations, dans les embouteillages. Lutilisateur pourra occuper son temps. La 3G permettra aussi, de travailler à distance, dans un taxi, à lhôtel, à lextérieur, chez soi, cest le rêve de tout le monde ! Les Algériens déjà accros aux réseaux sociaux trouveront leur compte avec la 3G. Ces réseaux seront désormais dans la poche. Cette présence des Algériens sur ces réseaux ne cesse de se renforcer au fil des ans. LInternet connaît une croissance exponentielle, la preuve en est, le nombre dAlgériens qui sinscrivent sur Facebook chaque jour. Avec larrivée de la 3G, leur nombre saccroîtra davantage. La concurrence sera donc rude entres les différents opérateurs, pour assurer et garantir les meilleurs services et offres à leur clientèles. Ils ont déjà commencé depuis plusieurs mois, lacquisition du matériel nécessaire et la formation de leur cadre dans le domaine des télécommunications. Maintenant, il reste à savoir quel impact pourra avoir lintroduction de cette nouvelle technologie sur la vie des Algériens, qui se précipitent déjà pour acquérir cette technologie. A souligner que ce projet, qui date de lannée 2011, a été reporté plusieurs fois, en raison du non règlement du dossier relatif à lachat de lopérateur de téléphonie mobile Djezzy. Ainsi, les citoyens attendent avec impatience, lavènement de la téléphonie mobile de troisième génération 3G. Reste à espérer quaucune entrave ne les empêchera den profiter et que cette longue attente ne sera pas une déception encore une fois. Par Louiza Ait Ramdane Haut La 3G mise en service le 1er décembre Les trois opérateurs «fins prêts» La téléphonie mobile de troisième génération (3G+) est désormais une réalité en Algérie. A quelques jours de sa commercialisation, les trois opérateurs (Mobilis, Ooredoo +ex-Nedjma+ et Djezzy) se disent prêts pour son lancement effectif le 1er décembre, et tentent déjà de se positionner dans ce nouveau marché prometteur et lucratif. Annoncée depuis plusieurs années et reportée pour des raisons diverses, la 3G+ sera, cette fois-ci, officiellement mise en service le 1er décembre à la satisfaction des usagers de cette nouvelle technologie. En effet, lAutorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), a procédé, le 14 octobre dernier, à la déclaration des attributaires provisoires des licences 3G+, à savoir les trois opérateurs de téléphonie mobile opérant en Algérie. Depuis, une intense campagne publicitaire est menée par les trois opérateurs pour promouvoir leurs réseaux 3G+ alors que, dans les faits, ceux-ci ne sont pas encore établis. Dans cette bataille de marketing, les annonces de tarifs étudiés et les moyens utilisés pour une meilleure qualité de service sont notamment mises en avant. Les trois opérateurs promettent ainsi une entrée tonitruante dans ce marché. Mobilis, qui a présenté la meilleure offre lors de lattribution des licences provisoires, sest dit prêt à se lancer dans cette nouvelle technologie et à offrir les meilleures prestations à ses abonnés. Plusieurs tarifs seront proposés par Mobilis selon le mode dutilisation de cette technologie, a indiqué le P-dg de Mobilis, Saad Damma, qui conditionne la baisse des tarifs par laugmentation du nombre dabonnés. Les tarifs baisseront lorsque le nombre dabonnés atteindra un certain seuil, a-t-il assuré à lissue de la cérémonie doctroi provisoire des licences 3G+. De son côté, le directeur général dOoredoo, Joseph Ged, a dévoilé, dans une déclaration à lAPS, quil a choisi de couvrir sa stratégie relative à cette nouvelle technologie, en annonçant demblée que le tarif daccès au réseau Internet demeurera le même que celui de la 2G, actuellement, en vigueur. Classé deuxième meilleure offre par lARPT, lors de la cérémonie doctroi de la licence 3G+, Ooredoo a promis aussi une couverture de qualité égale à celle de la 2G, mettant en avant les moyens financiers pour adapter son réseau à la 3G+. Djezzy, qui est le premier opérateur GSM avec plus de 17 millions dabonnés, a, quant à lui, mis en exergue sa position de leader sur le marché de la téléphonie mobile 2G. Nous avons le souffle nécessaire pour consolider la position de leader de Djezzy, a indiqué à lAPS le P-dg de Djezzy, Vincenzo Nesci, affirmant que son entreprise est prête pour la 3G+ qui permettra de créer 400 emplois directs dans le cadre de son déploiement en Algérie. La ministre de la Poste et des Technologies de linformation et de la communication, Mme Zohra Derdouri, a affirmé récemment, à propos de la tarification, que les coûts sont décidés par la concurrence entre les trois opérateurs, ajoutant que lopérateur offrant les meilleurs services attirera certainement plus de clients. Reda A. Haut Lopérateur la propose au prix de la 2G Nedjma Ooredoo sengage à démocratiser la 3G Après le changement visuel de sa marque, Nedjma-Ooredoo se lance dans la 3G. Après ceux réalisés à Oran et Constantine, des tests 3G ont été effectués, hier, à Alger. Des démonstrations de visiophonie sur Smartphone, de téléchargements dapplications de la plateforme OStore (Oordedoo Store) sur la tablette et de streaming avec la clé Internet ont été effectués avec succès. Nous sommes prêts pour le lancement. Vous avez vu la vitesse et les applications. La 3G ce nest pas simplement la connexion : il y a la visiophonie et des applications, fruits dun lourd investissement de 1 milliard de dollars et du programme iStart lancé en partenariat avec lAgence nationale de développement de la PME (ANDPME) destiné à encourager la création de contenus mobiles made in Algeria qui seront commercialisés à travers la plateforme dédiée OStore, a souligné Joseph Ged, directeur général de Nedjma Ooredoo, lors dune conférence de presse quil a tenue, hier, à Alger. Par ailleurs, Ooredoo Store offre un panel de rubriques où le client pourra choisir lapplication à télécharger à titre gracieux, ou moyennant un paiement via prélèvement sur forfait de labonné postpayé ou prépayé. Elles peuvent être vendues pour les 10 millions dabonnés. Dans une deuxième étape, ces applications seront disponibles pour les 100 millions dabonnés du groupe Ooredoo à travers le monde. Cest une opportunité de création pour les jeunes talents algériens pour développer des applications avec un partage de revenus. Selon le DG, les anciennes clés seront accessibles au reseau et les clients nauront pas à changer de numéro. Sagissant de sa politique tarifaire, Nedjma Ooredoo offre la 3G au prix de la 2G, soit, 100DA /jour et 1000DA/mois. Pour ce qui est des entreprises ça va être le boom. Des tas davantages leur sont offerts, tels que la messagerie électronique, la création et lhébergement des sites web, lenregistrement des fichiers, et la vidéo-collaboration. Classé deuxième meilleure offre par lARPT, lors de la cérémonie doctroi de la licence 3G+, Ooredoo a promis aussi une couverture de qualité égale à celle de la 2G, mettant en avant les moyens financiers pour adapter son réseau à la 3G+. Au lancement de la téléphonie 3G, le 1er décembre prochain, Nedjma Ooredoo assurera la couverture 3G dans dix wilayas à savoir, Alger, Oran, Ouargla, Constantine, Sétif, Djelfa et en exclusivité Béjaia, Chlef, Bouira, et Ghardaïa. Le déploiement se poursuivra plus tard à Boumerdès, Blida, Tipaza, Tlemcen, Sidi Bel Abbès, Ain Defla, Biskra et El Oued et en exclusivité Médéa. A la fin 2014, Nedjma Ooredoo couvrira 25 wilayas représentant 80 % de la population. Lobjectif majeur de Ooredoo Nedjma demeure la démocratisation de la 3G auprès des Algériens en leur donnant lopportunité de profiter de ses avantages dans les meilleurs conditions. Par Rebiha Akriche Haut Selon le directeur général dAlgérie Télécom La 3G ne constitue pas une menace pour le téléphone fixe Le directeur général dAlgérie Télécom (AT), Azouaou Mehmel, a affirmé mercredi à Alger que la 3G ne constituera pas une menace pour le téléphone fixe, et que les deux systèmes étaient plutôt complémentaires. La 3G est une technologie daccès parmi tant dautres, et il a été prouvé dans tous les pays qui lont adoptée, quelle ne constitue pas une menace pour les opérateurs fixes dans la mesure où le haut et le très haut débit ne peuvent être fournis quavec des supports filaires, cest à dire en fibre optique, a expliqué M. Mehmel sur les ondes de la chaîne IIl de la Radio nationale. Il a ajouté que le réseau filaire et le haut débit sans fil étaient complémentaires et que les réseaux filaires vont servir de réseau de collecte pour les réseaux sans fil. Le débit de lADSL va suivre le haut débit de la 3G afin de satisfaire une demande et offrir une diversité doffre et de service, a-t-il encore dit, ajoutant que même si la pression sur lADSL va baisser un peu avec le haut débit mobile, il y aura toujours des besoins de connexion filaire avec la fibre optique. M. Mehmel a relevé par ailleurs, que lAlgérie assure une très bonne couverture téléphonique avec la combinaison du fixe et du mobile et que 90 % des communes sont raccordées aux fibres optiques. R. E. Haut Processus délaboration de la loi de finances Quels outils pour la modernisation du budget de lÉtat ? Le mode délaboration du budget de lEtat est lun des maillons les plus importants des réformes économiques qui ne soit pas encore touché par le vent de la modernisation. La formule classique de sa présentation, sous forme de deux colonnes, recettes et dépenses, et les allocations décidées sous forme dautorisation de programmes et de crédits de payement sont des méthodes de travail en vigueur depuis des décennies. Jusquà présent, la typologie dallocation de ressources répond à la logique de la répartition du budget global en budget de fonctionnement des administrations (masse salariale, carburants, matériel bureautique, consommation en électricité, gaz et eau), et budget déquipement (construction décoles, universités, hôpitaux, centres culturels et sportifs, routes, barrages hydrauliques, ports…). Depuis une dizaine dannées, on a assisté à la multiplication de fonds domiciliés dans des comptes daffectation spéciale (CAS) destinés à alimenter les soutiens de lEtat en direction de certains métiers et activités (développement rural, artisanat…). Leur nombre na cessé de croître à tel point que des députés ont fini par interpeller le gouvernement laccusant de constituer un budget «parallèle» à celui de la loi de finances. Les membres de lAPN ont demandé au ministre des Finances de réduire le nombre de ces fonds, dautant plus quun grand nombre dentre eux ont brillé par leur lent rythme de consommation. A partir du 1er janvier 2014, certains de ces fonds seront regroupés par profil dutilisation afin den réduire le nombre. Cependant, la méthodologie daffectation de ces ressources demeure en dehors du processus délaboration de la loi de finances. Le ministre des Finances, Karim Djoudi, vient de faire état, devant le Conseil de la nation, de ladoption dun nouveau système de gestion budgétaire à partir de 2015. Contrairement au schéma classique en vigueur, ce système abandonnera la typologie de répartition budget de fonctionnement/budget déquipement, en se redéployant sur la formule dun budget unique orienté sur la détermination dobjectifs à atteindre par secteur dactivité. «Un nouveau système intégré de gestion budgétaire sera mis en place lannée prochaine. Lélaboration de la première loi de finances selon les règles du nouveau dispositif se fera en 2015. Elle sera une loi-test», a déclaré à la presse M. Djoudi en marge de la présentation du texte de loi des finances 2014 devant le Conseil de la nation. La nouvelle méthodologie délaboration du budget de lEtat va requérir une loi organique qui fixera les conditions de son élaboration et de son exécution. Cette loi organique est, selon le ministre, en cours de finalisation. «Cette loi devra instituer la modernisation de notre système budgétaire et englobera tous les éléments techniques nécessaires», a indiqué Karim Djoudi, en informant lassistance que son département ministériel a déjà réalisé des budgets pour une quinzaine de secteurs, selon les techniques contenues dans cette nouvelle loi. «Nous avons avancé sur tous les aspects de la mise en place de ce système, notamment en matière de formation des cadres, dinstallation des systèmes informatiques et dindicateurs qui concernent la diffusion des informations», a-t-il précisé. Nécessité fait loi La modernisation de lélaboration du budget de lEtat est dictée par plusieurs facteurs liés à louverture de léconomie nationale sur le marché, aux volumes des dépenses publiques engagées depuis une quinzaine dannées par lEtat dans la réalisation des infrastructures et la mondialisation de linformation financière et statistique qui tend de plus en plus à uniformiser les grands canevas de la comptabilité publique. Ladoption dun nouveau système budgétaire est aussi loccasion de prendre en charge les nouvelles nomenclatures budgétaires et comptables, sachant que lévolution des méthodes de travail, des nouvelles technologies de linformation et de la communication et des volumes de transaction ont imposé de nouveaux lexiques qui se traduisent en nomenclatures budgétaires et comptables. Il est attendu de cette nouvelle typologie budgétaire un meilleur rendement dans la gestion des ressources de lEtat, la rationalisation de la dépense publique et un surcroît de traçabilité par une meilleure circulation de linformation. Bien que précédées par ladoption dun plan global, appelé plan quinquennal – sous une forme de maquette qui se déploie en programmes annuels – les lois de finances de ces dernières années peinent à cerner les vrais besoins en matière de dépense publique. Pis, elles sont complètement chamboulées par certaines décisions «intempestives», non prévues dans la mouture définitive signée le 31 décembre de chaque année, à tel point que même la loi de finances complémentaire, destinée à corriger la marge d«imprévisibilité» de la loi initiale, souffre des mêmes travers. Le front social, bouillonnant depuis le début de lannée 2011, a souvent conduit les planificateurs à revoir leurs copies en matière de prévision budgétaire, si bien que le déficit budgétaire au cours de ces trois dernières années a atteint plus de 50 milliards de dollars. Les griefs majeurs que les experts font à la méthodologie actuelle de lélaboration du budget de lEtat est cette quasi absence de responsabilisation des gestionnaires de lAdministration publique quant aux résultats de laction induite par la dépense publique. En effet, au niveau des wilayas, le chef de lexécutif, qui a sous sa coupe tous les secteurs dactivité, na dyeux que pour les consommations de crédits. On tire la sonnette dalarme à partir de la fin septembre, lorsque les taux de consommation nont pas atteint les 20 ou 30%, parfois en blâmant les responsables des secteurs retardataires. Néanmoins, en dehors de cette froide arithmétique et pour ce qui est des chiffres de réalisation, lon se soucie généralement peu de la qualité des ouvrages ou de leurs impacts sociaux et économiques. Cest pour remédier un tant soit peu à cette «hérésie» dans laquelle sest perdue la dépense publique que le nouveau système budgétaire simpose. A léchelle de quelques projets ayant bénéficié de financements extérieurs au début des années 1990, le sens de lévaluation de limpact social, économique et environnemental a quand même eu droit de cité dans un système global où cette notion nest pourtant pas bien prise en charge. Il en est ainsi des deux projets demploi rural, cofinancés par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, à léchelle dune douzaine de wilayas (ouest et centre). Le bailleur de fonds majoritaire, la Bird, a tenu à faire accompagner ce genre de projets dune évaluation, confiée au Bureau national des études de développement rural (Bneder). En labsence de lanalyse des projets et des évaluations dimpact, toute prévision budgétaire ultérieure deviendrait fortement aléatoire et toute prospective tiendrait de la chimère. Cest pourquoi, par-delà la nécessité pour le budget de lEtat de chercher à diversifier ses ressources fiscales – par lintermédiaire dinvestissements productifs embrassant les secteurs hors hydrocarbures – il est aujourdhui, également, à se mettre au diapason de lévolution de la gestion moderne aussi bien dans sa formulation que dans sa mise en œuvre par les différents secteurs utilisateurs. Se mettre aux standards internationaux En réalité, le projet de modernisation du processus délaboration du budget de lEtat a vu ses premières esquisses de débat en 2009. Cétait lannée qui a vu ladoption du nouveau système comptable répondant aux normes internationales, connu sous le nom dInternational Financial Reporting Standards (IFRS). Ce système a été mis en application le 1er janvier 2010, avec une année de retard par rapport aux prévisions. Son application avait requis plusieurs semaines de formation dispensée aux praticiens comptables. Dans le même sillage, lAlgérie a intégré, il trois ans de cela, le système général de diffusion des données du Fonds monétaire international (International Monetary Funds General Data Dissemination System-GDDS) «marquant ainsi une étape majeure dans le développement de son système statistique», selon les termes du FMI. Cette intégration au dispositif de base de données permet désormais «la publication dinformations complètes sur lAlgérie qui seront diffusées dans le FMI Bulletin Board réservé aux pays ayant adhéré à ce dispositif de statistiques», précise le Fonds monétaire international. A loccasion cet événement, le gouverneur de la Banque dAlgérie, Mohamed Laksaci, estimait alors que, en intégrant ce système, lAlgérie «sest engagée à se doter dun système statistique national conforme aux meilleures pratiques internationales». Les prévisions budgétaires et à plus forte raison les plans pluriannuels de développement ne peuvent acquérir solidité, crédibilité et efficacité quen se basant sur des dispositifs statistiques bien élaborés et fiables. La disparition du ministère délégué à la Planification et à la Prospective au cours du dernier remaniement ministériel nest apparemment comblée par aucune autre structure, hormis les organes traditionnels que sont lOffice national des statistiques (Ons), le ministère des Finances et le Conseil national économique et social (Cnes) que lon a tendance à ne pas intégrer dans le schéma institutionnel de la décision économique, et ce, malgré ses missions qui lui donnent le rôle de «bureau détudes» de lEtat. En recentrant le débat sur le budget de lEtat, on se retrouve face à plusieurs variables qui conditionnent ce segment des politiques publiques, à commencer par le premier acte de lélaboration budgétaire, à savoir le recouvrement de la fiscalité. Ce dernier dépend à son tour des investissements effectués, même si la tendance lourde, qui a prévalu jusquà présent, est le recours inconsidéré à la fiscalité pétrolière. Ainsi, dans le processus de modernisation du budget de lEtat – mode délaboration, typologie de présentation, mode dexécution par les ordonnateurs de la dépense publique, évaluation – on ne peut faire léconomie des autres réformes qui, inévitablement, conditionne cette louable ambition. Il sagit des grands thèmes de la décentralisation, des réformes de ladministration et des structures de lEtat (territoire, institutions et missions). Par Saâd Taferka
Posted on: Thu, 28 Nov 2013 10:06:09 +0000

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