Exclusif : les 50 premières usines de France Par Pascal Gateaud - - TopicsExpress



          

Exclusif : les 50 premières usines de France Par Pascal Gateaud - Publié le 17 juillet 2013, à 06h01 | Le classement des 50 premiers sites industriels établi par L’Usine Nouvelle souligne la bonne santé de l’aéronautique. Partout en France, les grands donneurs d’ordres structurent de véritables écosystèmes industriels dans les territoires où ils sont implantés. Une envolée irrésistible ! Avec l’équivalent de huit années de commandes à livrer, Airbus reste concentré sur la montée en puissance de ses usines. L’avionneur européen n’en finit pas de revoir à la hausse ses cadences de livraison et d’embaucher du personnel. Au point de compter 13 217 salariés dans ses sites d’assemblage de l’agglomération toulousaine… Ce qui en fait le premier employeur industriel de France, loin devant PSA Peugeot Citroën à Montbéliard (Doubs), longtemps numéro un. Michelin, à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), complète le podium. Le classement des 50 premiers sites industriels établi par "L’Usine Nouvelle" souligne la bonne santé de l’aéronautique. Notre tour de la France de l’industrie témoigne des performances des grands industriels de la filière. On l’a vu, Midi-Pyrénées plane avec Airbus. En Île-de-France, berceau de l’aviation française, c’est le motoriste Safran, né de la fusion de Snecma et de Sagem, qui booste la croissance. Et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Eurocopter, à l’origine du pôle de compétitivité Pégase, se comporte plus que jamais en leader, quand, en Aquitaine, Dassault soigne ses sous-traitants. Ces grands donneurs d’ordres ont mis en place de véritables écosystèmes industriels dans les territoires où ils sont implantés. Souvent les premiers employeurs, ils comptent de nombreux fournisseurs avec lesquels ils développent des partenariats. DES ÉCOSYSTÈMES REMARQUABLES Dans chaque région, L’Usine Nouvelle a identifié un ou deux de ces écosystèmes remarquables. Le but n’est pas de repeindre la réalité en rose et de nier que la France est l’un des pays les plus désindustrialisés d’Europe. Mais de donner à voir l’industrie autrement. En Auvergne, Michelin pèse toujours aussi lourd dans l’économie régionale, quand bien même son effectif s’est dégonflé de moitié en trente ans. Le leader mondial du pneumatique a pris soin de mettre en place une structure qui aide les entreprises touchées par les baisses d’activité de ses usines. Aujourd’hui, c’est Constellium qui contribue à donner des ailes au Puy-de-Dôme, en développant sa fonderie d’aluminium qui alimente… les grands constructeurs aéronautiques. Legrand, à Limoges (Haute-Vienne), fait partie de ces groupes, comme Michelin, Pierre Fabre dans le Tarn, ou encore Manitou en Loire-Atlantique, et Bénéteau en Vendée. Tous veillent à maintenir leur ancrage dans les villes qui les ont vus naître. C’est aussi le cas de Petit Bateau dans l’Aube, mais aussi de Vallourec dans le Nord. Les usines des deux constructeurs automobiles français, qui ont tendance à réduire la voilure, comme en atteste la prochaine fermeture de l’usine PSA Peugeot Citroën d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), restent les poumons économiques de plusieurs régions. Quant à Renault Trucks, à Saint-Priest (Rhône), qui vient de renouveler sa gamme de poids lourds, il fait mieux que tenir son rang ! "L’industrie a besoin de financement", assure Michel Barnier, le Commissaire européen au Marché intérieur et aux Services. Candidat à la succession de José Manuel Barroso, il assure que parler de politique industrielle européenne n’est plus "un gros mot" à Bruxelles. On ne demande qu’à le croire ! usinenouvelle/article/exclusif-les-50-premieres-usines-de-france.N201523
Posted on: Mon, 22 Jul 2013 08:07:00 +0000

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