Extrait de "MISTER MAYBE" Donald Trump, ce magicien, a bien fait - TopicsExpress



          

Extrait de "MISTER MAYBE" Donald Trump, ce magicien, a bien fait les choses. Le décor est féerique. Des palmiers montent jusqu’au ciel, décorés de vert, de rouge, d’or. Elles se dirigent vers le bar qui n’est pas encore très encombré pour le moment. – Georgia, voulez-vous une coupe de champagne ? – Je veux bien. – Vous êtes française ? dit une voix grave derrière Stéphanie. Elle se retourne et manque renverser sa coupe de champagne sur elle, que le garçon vient de lui servir, tant elle est troublée par la beauté, le sourire, l’élégance de la silhouette de cet homme. Ayant repris ses esprits, elle détaille mieux cet inconnu. Il est grand, brun avec les tempes grisonnantes – il doit avoir entre 50 et 55 ans au plus – et des yeux… brun foncé, très pénétrants. Elle lui répond : – Oui. – Paris, Saint-Tropez, le Club 55… Les Caves du Roy… dit-il les yeux rêveurs. Tiens, se dit Stéphanie, il aime les mêmes endroits que moi. La conversation s’amorce. – Je m’appelle Alan, et vous ? – Stéphanie. – Ravi de vous connaître, Stéphanie. Alan est accompagné d’une femme rousse aux beaux yeux verts. Mais il semble l’ignorer, il n’a d’attention que pour Stéphanie. Quelques instants plus tard, un garçon, une petite clochette à la main, actionne discrètement celle-ci en passant à travers la foule pour annoncer que le dîner est servi dans la galerie des fêtes. – Quel numéro de table avez-vous ? demande Alan à Stéphanie, en lui glissant sa carte de visite. – Je ne sais pas, c’est le mari de mon amie qui a le carton… Il disparaît, entrainé par son amie rousse, qui a l’air très chagrinée. Elle reste troublée par cette rencontre. Le regard dans le vague, un léger pincement au cœur, elle range pensivement dans son petit sac la carte de visite, sans même la regarder. Les invités se déplacent, à travers le jardin savamment décoré, pour accéder au pavillon des fêtes. L’endroit ressemble à une salle du château de Versailles, agrémentée de somptueux lustres en pendeloques de cristal. Les murs à l’ancienne sont médaillés de feuilles d’or… À peine installée à une table bien parée pour la circonstance, Georgia lui demande : – J’ai vu que ce bel homme vous a donné sa carte de visite. Il ne vous quittait pas des yeux. – Un homme séduisant, en effet. Mais accompagné par cette belle femme rousse. Donc pas libre. – Ils n’avaient pas l’air d’être en couple, d’après son empressement auprès de vous. Georgia est américaine, mariée à un Français, ils vivent à Paris dans le XVIe. C’est une grande dame, une vraie Lady. Stéphanie apprécie beaucoup sa présence. Bien qu’elle ne soit pas de la même génération, elle aime se confier à elle, lui demander conseil. – Vous trouvez qu’il s’intéressait à moi ? – Il n’avait d’yeux que pour vous. Vous êtes belle, souriante, lumineuse. C’est normal qu’il soit charmé. Vous avez regardé sa carte de visite ? – Non… dit Stéphanie en la retirant du sac. – Vous n’êtes pas curieuse. – Seulement un geste de coquetterie… Je ne voulais pas mettre mes lunettes devant lui, dit-elle en les ajustant pour lire la carte de visite. Mais, je rêve ! s’exclame-t-elle. – Qu’y-a-t-il demande Georgia, le regard curieux. – Lisez ! Georgia cherche elle aussi ses lunettes dans son sac et, attentivement, regarde la carte. – Il est médecin, comme l’était votre mari. Il a une clinique de radiologie à New York, dit-elle enthousiasmée. Gardez son adresse précieusement. C’est un homme très bien, avec un accent américain de la haute bourgeoisie… – J’ai toujours été attirée par le monde scientifique. Décidément, il a tout pour me plaire.
Posted on: Sun, 30 Jun 2013 08:47:37 +0000

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