Extrait du roman "Mister Maybe" LA SAINT VALENTIN. Et ce soir, pour la fête de l’amour, dans ses bras elle oublie tous les reproches. Elle laisse vivre en elle, une exaltation fulgurante. Leurs corps ne sont qu’osmose, une fusion chimique. L’envie les agite, les étreint, déborde de tous leur sens. Ils ressentent des perceptions sensuelles qui empoignent leurs chairs… Alan est rempli de toutes les voluptés à son contact, l’excès qui gonfle son désir provoque en lui mille folies, leur faisant fracturer les tabous… Les caresses de Stéphanie, le satiné de sa peau, son parfum, ses gémissements, suscitent en lui un courant qui ressemble à une soudaine irruption de fluide électrique. La ferveur ne cesse de grandir dans les corps spasmés des deux amants. Il y a en eux une ivresse incontrôlable. Il lui offre, une fois de plus, un festin royal, de l’amour en cristal, sur un tapis d’étoiles… Les bougies se consument lentement dans les chandeliers… La chambre ressemble à une cathédrale de lumière, bercée par le bruissement de la mer… Satisfait, assouvi par cette partie de la nuit tumultueuse, il s’est endormi dans son corps… Elle vient de vivre une soirée brûlante, enchaînée d’une passion intense ; ils se sont aimés jusqu’à l’ivresse, voguant sur une autre planète… il l’a aimé si fort qu’elle en tremble encore… Serrée contre sa poitrine, elle n’ose bouger de crainte de le réveiller. « Il a dépassé largement la permission de minuit », pense-t-elle, ce qui la fait sourire. Elle décide néanmoins de le réveiller en se dégageant très tendrement, mais il la retient contre lui… Elle lui susurre en lui caressant le visage, les cheveux : – Réveille-toi, mon amour, il faut que tu partes. Il est tard. – Oh ! Je suis tellement bien… – Il faut te réveiller, mon amour, insiste-t-elle en posant des petits baisers sur son visage. – Tu me chasses ? – Oui.
Posted on: Tue, 25 Jun 2013 08:07:19 +0000
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