FEVRIER 1975 – Julios BEAUCARNE Amis bien aimés, Ma Loulou est partie pour le pays de l’envers du décor Un homme lui a donné 9 coups de poignards dans sa peau douce C’est la société qui est malade Il nous fait la remettre d’aplomb et d’équerre Par l’amour l’amitié et la persuasion Sans vous commander je vous demande d’aimer plus que jamais Ceux qui vous sont proches Le monde est une triste boutique Les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour l’embellir Il faut reboiser l’âme humaine Je suis maintenant très loin au fond du panier des tristesses On doit manger chacun - dit-on - uns sac de charbon Pour aller au paradis Ah … comme j’aimerais qu’il y ait un paradis Comme ce serait doux les retrouvailles… En attendant, à vous autres mes amis de ici bas Face à ce qui m’arrive, Je prends la liberté, Moi qui ne suis d’un histrion, qu’un batteur de planches Q’un comédien qui fait du rêve avec du vent Je prends la liberté de vous écrire Pour vous dire ce à quoi je pense aujourd’hui Je pense de toutes mes forces qu’il faut s’aimer à tort et à travers … Je pense de toutes mes forces qu’il faut s’aimer à tort et à travers
Posted on: Sun, 04 Aug 2013 19:39:35 +0000
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