Finance solidaire : la grande escroquerie Finansol, le riche - TopicsExpress



          

Finance solidaire : la grande escroquerie Finansol, le riche observatoire de la finance solidaire, et le journal “Le Monde”, son partenaire, viennent de décerner, pour la quatrième année, leurs “Grands Prix” folkloriques des bidouilles « solidaires ». À l’heure où Alsthom vient d’annoncer 1300 licenciements alors que ses profits explosent en Chine, à l’heure où les grosses entreprises multiplient les destructions d’emplois en France pour accroître leurs bénéfices sous le prétexte de rester compétitives alors que tout est joué d’avance, à l’heure où le chômage et la pauvreté s’intensifient de manière programmée mais désormais incontrôlable, à l’heure où les manœuvres électoralistes pitoyables des poudrés balaient toute politique, à Paris comme ailleurs, vous pourrez constater par vous-même la totale dérision de ce micro-événement festif salué en grandes pompes par des publirédacteurs consciencieux du journal « Le Monde ». Avec les 500 millions d’euros que la Banque Publique d’Investissement envisage, si la loi est votée (mais hélas, elle le sera), de consacrer au secteur d’avenir très lucratif de l’Économie Sociale Solidaire (ESS), nous allons assister, avec la complicité de la “gauche” libérale, la gauche cynique des petits arrangements entre copains gourmands, à l’une des plus grandes escroqueries publiques du XXIe siècle en France, qui va enrichir une élite de prédateurs technocrates – comme Martin Hirsch, futur directeur général de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, le hochet doré que le carriériste versatile attendait pour avoir rallié le camp de son vieil ami Hollande, 6 jours avant les élections –, au détriment, une fois encore, des plus pauvres. Comme écrit dans « La charité des prédateurs » : « L’espoir ne passe pas par des petits arrangements avec le libéralisme, par des micro-combines alternatives dérisoires (mais lucratives pour certains) et des bricolages qui donnent l’illusion de faire quelque chose. Il est une force active qui est au cœur de l’homme, dans sa capacité spirituelle à agir en conscience, individuellement d’abord, puis collectivement, et donc politiquement, à dire non à ce qui n’est pas acceptable (et le sera de moins en moins) et à se trouver lui-même dans toute sa dignité. Il n’est plus temps de mettre de la crème solaire bio sur des plaques de mélanomes, des emplâtres festifs sur des gangrènes puantes. L’espoir est dans la liberté que nous avons encore de ne pas obéir à ce qui nous tue. »
Posted on: Thu, 07 Nov 2013 10:19:06 +0000

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