Fonctionnement du Prd Moukaram Océni écope de sanctions - TopicsExpress



          

Fonctionnement du Prd Moukaram Océni écope de sanctions provisoires(Comment la Den a violé l’article 94 du Règlement intérieur) La décision est tombée dans la ville Capitale ce week-end. Moukaram Océni est suspendu des activités du parti en entendant le Conseil national ou le congrès pour décider de son exclusion. Mais à y voir de près, cette décision prise contre le maire comporte des limites.La Direction exécutive nationale (Den) réunie en session spéciale le lundi 21 octobre 2013 à Cotonou, a décidé, compte tenu de la gravité de certains faits reprochés au maire Moukaram Océni (parlant de la crise municipale) d’enclencher à son encontre des sanctions prévues par l’article 94 avant dernier alinéa des Statuts, notamment la suspension. Malheureusement, cet article 94 du règlement intérieur du parti a été violé parce qu’il ne relève pas des compétences de la Direction exécutive nationale de prononcer la suspension d’un membre du parti, à en croire les textes fondamentaux du Prd. C’est plutôt le bureau politique qui inflige la suspension suite au rapport de la Den. Or, nulle part, il n’a été question d’une rencontre du bureau politique du Prd qui a statué sur cette situation. D’ailleurs, la décision de suspension n’en en pas fait cas. Premier hic. En plus, il ne relève pas de la compétence du secrétaire général du parti de faire cette proposition. Son rôle se limite à l’assistance aux organes du parti. On ne peut donc aucunement se référer à sa proposition pour prononcer la suspension d’un membre du parti. Suspension ou « exclusion voilée » ? Cette décision de la Den n’est vraiment pas la bienvenue selon certains membres du bureau politique. S’agissant de la sanction provisoire infligée au maire Moukaram Océni infligée par la Den, parlant de « la perte du droit de participer à la vie du Parti et à la prise de décision aux différents échelons », elle est bancale. Comment comprendre qu’au niveau de l’instance du Parti on puisse tomber dans ces travers si ce n’est une décision précipitée. Des membres du bureau politique non contents de cette décision, celle de « la perte du droit de participer à la vie du Parti et à la prise de décision aux différents échelons » parlent plutôt d’une exclusion voilée du maire Moukaram Océni du Prd. Alors que, c’est le conseil national ou le congrès qui peut prendre une telle sanction toujours conformément à l’article 94 du Règlement intérieur du parti.La Den déroutée En réalité, deux raisons fondent cette décision précipitée de la Direction exécutive nationale du parti. De sources dignes de foi, en infligeant une sanction de «perte de droit de participer à la vie du Parti et à la prise de décision aux différents échelons », c’est une manière pour l’éliminer l’actuel maire de toutes les échéances qui s’annoncent vu la récente opposition des membres de la section du quatrième arrondissement à la campagne de dénigrement du maire Moukaram Océni orchestrée par certains membres du parti. L’autre raison qui a précipité cette décision, c’est la panique autour de la pose de la première pierre de construction du parc d’attraction d’Adjina financée par la Boad prévue pour demain mardi 29 octobre 2013. En procédant ainsi, on ne veut pas faire porter la responsabilité de la construction de l’infrastructure à un maire comme Océni. Thobias Gnansounou Rufino(Br Ouémé/Plateau) Communiqué de la Direction exécutive nationale (Den) du Prd A/S des propos, actes et comportements publics de Mr Océni Moukaram, Sur proposition du Secrétaire général du PartiAprès audition du rapport du Comité ad hoc chargé d’écouter l’intéressé.Vu le procès-verbal de réunion en date du 23 octobre 2013 de la Section PRD du IVe arrondissement.La Direction exécutive nationale, réunie en session spéciale le lundi 21 octobre 2013 à Cotonou, a décidé, compte tenu de la gravité des faits reprochés, d’enclencher à l’encontre de Mr Océni Moukaram, les procédures disciplinaires prévues par l’article 94 avant dernier alinéa des Statuts.En attendant que soient réunies les instances habilitées à statuer sur l’issue de ces procédures, et pour éviter toute perturbation dans le fonctionnement du parti, la Direction exécutive nationale a décidé d’infliger provisoirement à Mr Océni Moukaram: « la perte du droit de participer à la vie du Parti et à la prise de décision aux différents échelons.La présente décision prend effet à compter du jour de sa notification à l’intéressé, et aux structures de base aux quelles il appartient, et sera publiée partout où besoin sera.Le tout en application des articles 22 et 94 des Statuts et 81 du Règlement Intérieur.Que dit l’article 94 du règlement intérieur ?En cas de non respect des dispositions des statuts et du règlement intérieur, les sanctions suivantes peuvent être prononcées :• Le rappel à l’ordre ;• L’avertissement écrit ;• L’amende ;• La perte des droits énoncés aux statuts et règlement intérieur du Parti ;• La suspension ;• L’exclusion définitive.Les sanctions sont prononcées par la Direction exécutive nationale à l’exception de la suspension prononcée par le Bureau Politique suite au rapport de la Den et de l’exclusion définitive qui est obligatoirement prononcée par le Conseil National ou le Congrès sur avis motivé du Bureau politique. Elles sont exécutoires à compter du jour de leur notification aux personnes concernées par le président du Parti.Le montant des amendes est fixé par le Bureau Politique sur proposition de la Direction exécutive nationale… Gestion de la transhumance au Bénin Le Hcgc opte pour une transhumance de développement Le Haut commissariat à la gouvernance concertée (Hcgc) et la Snv militent en faveur d’une transhumance de développement. Ils ont rencontré les principaux acteurs dans ce cadre. C’est à la faveur d’un atelier tenu mercredi 23 octobre 2013 à Parakou.En mai 2012, le Haut commissariat à la gouvernance concertée a réuni tous les acteurs qui interviennent dans le secteur de la transhumance au Bénin. Au cours de ces assises plusieurs recommandations ont été faites. L’atelier de ce mercredi 23 octobre 2013 à Parakou vise à faire le plaidoyer sur la mise en œuvre desdites recommandations faites à l’endroit des acteurs de gestion de la transhumance au Bénin. Pour Pascal Zantou, représentant du Hcgc, l’institution qu’il représente travaille à trouver les mécanismes idoines afin de transformer la transhumance en un outil de développement économique et social. Ceci passe par la vulgarisation des nouvelles orientations stratégiques en matière de transhumance. A sa suite, la Préfète des départements du Borgou et de l’Alibori, Salamatou Kora Ponou a confié que le processus engagé par le Hcgc est certes lent, mais rassurant car il se construit sur une base qui responsabilise les acteurs et décideurs concernés par le phénomène. Elle a exhorté les acteurs à œuvrer davantage à l’aboutissement et la mise en œuvre des recommandations. Deux communications étaient au menu de cet atelier de Parakou. La première présentée par le représentant de l’Ong Potal Men, Imorou Orou Djéga a mis l’accent sur le respect des couloirs de passage des animaux et des périodes favorables. Le second communicateur, le consultant Baguiri Andémi a insisté sur le cadre juridique de gestion de la transhumance et la nécessité d’aller vers les réformes. Les acteurs réunis au sein de la Fédération des unions des producteurs du Bénin (Fupro) ont recommandé la formalisation des contrats entre les éleveurs et les agriculteurs. Clément Dognon(Coll Br Borgou-Alibori) 2ème Conseil national de l’Udd-Wologuèdè Sévère réquisitoire de Kindjanhoundé contre le pouvoirLes membres du parti national l’Union pour une dynamique démocratique (Udd-Wologuèdè) ont tenu le deuxième conseil national de leur parti dimanche 27 octobre 2013 au Collège d’enseignement général de Zogbodomey. C’était devant un parterre d’invités de marque composé de députés, de têtes couronnées. Au cours de cette rencontre statutaire du parti, le Président Zéphirin Kindjanhoundé a émis de sévères critiques contre les différentes réformes engagées par le Pouvoir. « A l’Udd-Wologuèdè, nous sommes préoccupés par le chômage des jeunes, leur insertion dans le tissu social et le positionnement des femmes. Mais, nous ne sommes pas pour la répression tout de suite de la vente de l’essence frelatée car pour nous il aurait fallu des alternatives d’abord », a déclaré l’Honorable Zéphirin Kindjanhoundé. Il donne ainsi la position de son parti par rapport à cette lutte. L’élu de la 24ème circonscription électorale adhère à la suppression de ce commerce compte tenu de son impact négatif sur la vie des acteurs. Mais, selon lui, la procédure employée n’est pas la bienvenue car, c’est un secteur qui nourrit de milliers de chômeurs et de diplômés sans emploi. Zéphirin Kindjanhoundé a proposé quil leur faut trouver d’autres alternatives avant de passer à la répression. Tel n’est malheureusement pas le cas, regrette le président de l’Udd-Wologuèdè. Il a par ailleurs dénoncé le zèle de certains agents en uniforme, face à des citoyens innocents. Au sujet de la révision de la Constitution, il a confié que l’Udd-Wologuèdè donnera son avis après le forum des cadres. A l’entendre, le parti a fait l’option de critiquer ouvertement avant de chercher les solutions. Dans cet ordre didées, il a montré que l’introduction dans le projet de l’initiative populaire des lois suscite des interrogations. Cette lecture de l’actualité nationale est approuvée par les invités à ce conseil. Pour la plupart, ils ont salué le courage et la bravoure de l’Honorable Zéphirin Kindjanhoundé. Zéphirin Toasségnitché(Br : Zou-Collines) Zogbodomey Une caravane du Cds-Finagnon tue deux frères Les inconduites de certains partisans du ministre des Transports, Aké Natondé ont causé la mort de deux personnes samedi 26 octobre 2013 à Zogbodomey. De sources concordantes, il s’agit de deux frères, notamment Emile et Hyacinthe D. Ils ont trouvé la mort lors des manifestations incontrôlées des membres du Congrès pour la démocratie et la solidarité (Cds-Finagnon), un parti dirigé par Aké Natondé. Le nommé Emile serait un agent occasionnel de l’Office national du bois (Onab). Son frère, lui est élève en classe de Terminale. Les mêmes sources précisent que la tragédie est survenue au cours de la caravane organisée en prélude à un meeting du Cds-Finagnon : l’installation des membres de ses structures locales et communales. Abdourhamane Touré Houndégnon au sujet des affaires dites de Coup d’Etat et d’empoisonnement «Je ne suis engagé pour personne» Le Directeur général de la Police nationale Louis Philippe Houndégnon était l’invité de l’émission Zone franche de Canal3 hier dimanche 27 octobre 2013. Au cours des échanges, il a fait la lumière sur la partition de la Police nationale dans les affaires dites tentatives de coup d’Etat et d’empoisonnement. Plusieurs autres sujets ont été abordés Beaucoup l’ont trouvé trop royaliste, trop engagé dans la conduite des différentes affaires supposées tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat. Mais sur le plateau de l’émission Zone franche, Louis Philippe Houndégnon trouve que c’est une mauvaise lecture. Pour lui, la Police nationale est pour tous les Béninois et a le droit de s’investir de la même manière lorsque les indices d’une atteinte à la vie de l‘un d’eux sont établis. Les différentes implications de la Police ainsi que la médiatisation de certaines substances dans l’affaire dite d’empoisonnement et de coup d’Etat ne sont nullement, selon lui, un engagement pour une cause, mais une détermination de l’Officier de police judicaire qu’il est à œuvrer pour la manifestation de la vérité. « Lorsque nous avions appris en 2011, 2012 qu’il y a un braquage qui voulait s’opérer sur un de nos compatriotes à Agla, est-ce que nous avions pris la peine de savoir si celui-ci était un Président ou une autorité quelconque avant de nous sacrifier pour le sauver ? La Police nationale a pour mission régalienne d’assurer la sécurité de tout béninois sans distinction. Ce n’est pas un engagement pour quelqu’un. Ce qui s’est passé dans ces différentes affaires, si on me demandait de reprendre, je le ferai de la même manière», a-t-il fait savoir. Au nombre des accusations, beaucoup trouvent que le Commissaire Houndégnon d’antan avait perdu la face lorsqu’il a affirmé devant les caméras que les produits retrouvés sont radioactifs alors que les conclusions du Fbi postérieures aux enquêtes ont retenu qu’ils ne l’étaient pas. A cette préoccupation, Louis Philippe Houndégnon a affirmé que les projections de l’Officier de police judiciaire ne sont pas parole d’évangile. Il a ajouté que le Fbi ne s’est pas pour autant écarté de ses observations car, il a reconnu le caractère mortifère des substances. « La première projection de la Police peut être fausse ou bonne. L’enquête de l’Opj n’est pas incisive et c’est pourquoi on réquisitionne toujours des experts qui confirment. Le Fbi n’a pas eu de contact avec la Commissariat central en son temps mais a confirmé le caractère mortifère des produits. Ce qui veut dire que quelque part on se rejoint », affirme-t-il. « Il ne revient pas à Yayi…. » Le Dgpn Louis Philippe Houndégnon a affirmé hier qu’il a la conscience tranquille dans cette affaire et que s’il lui était demandé de reprendre le même exercice, il le ferait de la même façon. Les raisons selon lui sont mues par le caractère patriotique de la mission du policier qu’est la protection de la vie et de l’intégrité de tous les citoyens sans distinction. « Si demain, on a les informations qu’on veut assassiner un journaliste, nous allons nous sacrifier pour sauver ce journaliste, c’est notre mission. Si on est prêt à le faire pour n’importe quel Béninois, on le ferait également pour le Chef de l’Etat et c’est ce qu’on a fait dans le cadre des affaires dites d’empoisonnement et de coup d‘Etat», a-t-il déclaré. Le Contrôleur général de Police, Louis Philippe Houndégnon a affirmé que le Chef de l’Etat ne lui a jamais donné un ordre contraire à la Constitution et qu’il ne lui revient pas d’apprécier les réflexes de la Police. « A ce jour, Yayi ne m’a jamais donné un ordre contraire à la Constitution. Il ne revient pas à Yayi d’apprécier les réflexes de la Police », a-t-il fait savoir. « Le juge Houssou n’a jamais été arrêté » A en croire Louis Philippe Houndégnon, ce qui s’est passé avec le Juge Angelo Houssou n’avait rien d’illégal. Il ne s’agissait pas selon lui d’une arrestation mais d’un refus d’autorisation de visa de sortir du territoire national qui est une mesure légale que peut prendre l’autorité en charge de la Police à l’encontre d’un citoyen lorsqu’il estime que sa sortie hors du territoire peut lui être préjudiciable. « Depuis le mois d’août, 2012, le juge Houssou est gardé par les militaires de la Garde républicaine. Le jour qu’il a rendu sa décision, il a dit à son garde du corps qu’il est allé à l’hôpital. Quelques heures après, on a appris qu’il est assassiné. D’autres versions relèvent qu’il a été enlevé et que son corps serait jeté pour provoquer des émeutes. C’est de là qu’on a contacté nos agents qui nous ont dit qu’ils avaient le contrôle de la situation. On l’a alors suivi jusqu’à son arrivée à Kraké à 23 heures. J’ai alors demandé qu’on lui refuse la sortie et on l’a raccompagné chez lui », a-t-il fait savoir. Sur le plan sécuritaire, le Dgpn a affirmé que beaucoup d’efforts se font. « Les braquages et cambriolages ont diminué de manière exponentielle. Je suis dans la rue avec les policiers. Les gens circulent mieux aujourd’hui », a-t-il déclaré Emmanuel Golou Emmanuel Golou à propos des réformes constitutionnelles annoncées «Il faut que Yayi retire avec sagesse le projet de révision» Le président du Parti social démocrate (Psd), Emmanuel Golou conseille au Chef de l’Etat de retirer son projet de révision de la Constitution. Reçu dimanche 27 octobre 2013 sur l’émission « Eclairage» de la Radio nationale, il a montré que les débats entourant l’initiative du gouvernement n’augurent rien de bon.Le Chef de l’Etat fera mieux de mettre au placard le projet de révision de la Constitution. C’est bien l’avis du président du Psd, Emmanuel Golou. Selon lui, les conditions d’introduction du document au Parlement et la façon dont les débats sont organisés ne rassurent pas du tout. Ils n’augurent rien de bon pour le peuple béninois, a-t-il dit. Hier sur la Radio nationale, l’invité a estimé que le débat ne peut pas se limiter aux députés et au gouvernement et que toutes les couches doivent être consultées. Pour Emmanuel Golou, il existe des problèmes plus importants qui méritent l’attention des dirigeants. Il a en effet souligné que la question de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) reste très capitale. «Quand je rencontre nos populations lors de mes différentes tournées, elles me lancent les messages suivants : Nous espérons que nous ne ferons plus de longues distances pour aller voter ; nous pensons que nous aurons nos noms sur les listes de vote ; nous pensons que les conditions seront créées pour que nous ne mettions pas des heures dans les files d’attente avant de voter », a-t-il déclaré. Le président du Psd a démontré que la correction de la Lépi ne saurait être banalisée et a souhaité que le gouvernement mettre les moyens à la disposition du Conseil d’orientation et de supervision (Cos) de la correction de la Lépi. Pour lui, il est impérieux de faire une bonne correction car, il est clair que le Bénin ne peut plus aller à une élection sans la Lépi. Emploi des jeunes… Réagissant aux problèmes liés à l’emploi des jeunes, le Président Emmanuel Golou a souligné que le secteur public saturé ne peut plus embaucher et qu’il faudra encourager l’auto-emploi des jeunes en adaptant la formation aux besoins du marché de l’emploi. Mais, a-t-il fait remarquer, ceci ne peut se faire sans une gouvernance de qualité et des mesures incitatives. Emmanuel Golou estime qu’il faudra gagner la confiance des investisseurs car aucun investisseur ne sera prêt à mettre ses moyens dans un pays où il n’y a pas de garantie pour ses investissements. Aussi, faut-il que les jeunes s’ouvrent à la sous-région car cela reste une opportunité a-t-il déclarépour le suivi. L’invité a montré également que la question de l’emploi des jeunes ne peut être réglée par «nos seuls pays qui sont des micros Etats». La sécurité de la sous-région… Président du Comité Afrique de l’Internationale socialiste, Emmanuel Golou a plaidé, au cours de l’émission, pour la recherche d’une solution régionale contre l’insécurité. Pour lui, l’insécurité n’a pas de frontière et ce n’est qu’à travers des actions concertées des instances qui s’occupent des questions sécuritaires dans nos différents pays que les Etats réussiront à offrir un espace sécurisé aux populations. Il a enfin encouragé l’initiative prise par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) pour lutter contre le phénomène de la piraterie maritime dans les eaux ouest africaines. AS L’Honorable Sacca Lafia sur Golfe télévision/Golfe Fm «Il n’aura pas d’élection tant que la Lépi ne sera pas prête» Après la rencontre du 14 octobre dernier avec le chef de l’Etat, le président du Conseil d’orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi), Sacca Lafia s’est montré plus explicite sur le processus de l’actualisation de la Lépi. Sur l’émission ‘’Ma part de vérité’’ de Golfe Tv/Fm d’hier dimanche 28 octobre 2013, l’Honorable a affirmé que les élections ne seront pas possibles tant que la Lépi ne sera pas prête le 15 février 2014.« C’est impossible de corriger la Lépi en deux mois. Vu notre chronogramme, rien ne peut se faire avant 2014. Il reste beaucoup de choses à faire. Nous n’avons pas encore signé les contrats avec les imprimeurs et les autres fournisseurs. Vu ces difficultés, la Lépi ne peut être prête que le 15 février 2014. Cette date sera respectée s’il n’y a pas de grincement ». Par ces mots, le président de Cos-Lépi, L’Honorable Sacca Lafia a levé l’équivoque qui plane sur le délai pour l’actualisation de la Lépi. Justifiant ses propos, il a précisé que le Cos Lépi doit prendre tout le temps nécessaire pour mener cette opération afin qu’il n’y ait pas de contestations. Il a indiqué que lorsque le bureau du Cos Lépi aura fini sa mission, les mineurs et les étrangers ne pourront plus voter comme auparavant. « Ce sera une liste fiable et crédible. Lorsque le travail sera terminé, il n’aura plus de fraude électorale. Les électeurs pourront choisir les lieux où ils iront voter. Ceux qui seront élus sur les listes ne seront plus contestés» a-t-il précisé. Dans le cadre de cette correction de la liste, l’honorable Sacca Lafia a confié qu’il mènera très prochainement une tournée de sensibilisation sur le chronogramme et les enjeux de l’actualisation de l’instrument électoral. Par rapport au budget, il a confié que le Cos-Lépi a besoin de 9milliards 800 millions FCfa pour achever l’opération. Il a souhaité que l’avance de 3 milliards FCfa promise par le gouvernement lui soit vite versée afin que les opérations d’actualisation et d’impression soient vite enclenchées. Pour finir il a invité tous les Béninois à la sérénité et à la patience. « Nous sommes déterminés à achever dans le délai imparti l’actualisation de l’instrument. Nous demandons à toutes les forces politiques de nous accompagner » a-t-il lancéClaude AhovèSacca Lafia défie Yayi Le Président de la Cos-Lépi, Sacca Lafia a précisé hier sur les ondes de Golfe Tv/Fm que rien ne sera possible avant 2014. Il a rappelé à plusieurs reprises l’impossibilité pour son bureau de tenir dans le délai fixé par le gouvernement notamment le Chef de l’Etat Yayi Boni qui insiste sur la fin de l’année 2013. A la lumière de ses déclarations, on peut affirmer sans se tromper qu’il a défié le Chef de l’Etat. En effet, il a affirmé sans ambages qu’il ne peut pas ne pas respecter le chronogramme établi pour l’actualisation de la Lépi. Sacca Lafia n’a pas hésité à déclarer qu’il prendra tout le temps nécessaire pour mettre à la disposition des Béninois une liste plus fiable et crédible exempte de contestations. Par ailleurs, il a affirmé que la tenue des élections communales et locales est de la responsabilité du Chef de l’Etat. Passage au numérique Seeafrika, le bouquet social disponible en janvier Avec un décodeur « strong » et un abonnement de 1000 FCfa le mois, soit 10 mille l’année, tout Béninois peut suivre à partir de janvier 2014, plusieurs chaînes de télévision publique et privée africaine. Face aux hommes des médias vendredi 25 octobre 2013, le Président du Groupe Salifou Issa est revenu plus en détail sur les innovations de ce bouquet concurrentiel. A travers cette nouvelle offre, Seeafrika compte porter les réalités africaines aux derniers ménages du Bénin et à l’échelle internationale. Au total, près de 500 millions d’abonnés en Afrique francophone seront sur ce bouquet qui compte 29 chaînes africaines gratuites, France 24, Tv5 monde Afrique et 29 chaînes européennes et internationales payantes. Pour le promoteur Salifou Issa, l’objectif de cette innovation est de démocratiser l’information en rendant accessible ce bouquet qui s’ouvre sur le monde. Pour le Directeur délégué de Seeafrica Europe, Jean Jacques Silbertein, Seeafrika est le seul bouquet de chanes présent en Europe à être distribué dans les réseaux d’Orange, Free, Sfr et Bouygues. La logique est selon lui de permettre aux plus de 7 millions d’africains d’Europe et de la diaspora d’être au contact des réalités de leurs pays. L’autre innovation de ce bouquet est la version Ott. Ce dispositif permet à tout abonné de suivre via son téléphone portable toutes les chaines du bouquet sur n’importe quel point de la planète. Le promoteur a également affirmé que les négociations sont avancées pour accueillir la chaîne Bing sport sur le bouquet. La commercialisation de Seeafrika au Bénin est pour janvier 2014. Hospice Alladayè Syndicalisme Le Syntra-Mcri renouvelle ses instances dirigeantes Les militants du Syndicat national des travailleurs du ministère en charge des relations avec les institutions (Syntra-Mcri) ont tenu samedi 26 octobre 2013 leur 3ème congrès ordinaire. Ces assises ont permis d’élire un nouveau bureau qui aura pour charge d’assurer la défense des intérêts des travailleurs de ce département. A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général sortant Samuel Alamou a félicité ses camarades militants pour la confiance et le soutien sans cesse renouvelé au cours des 4 années d’exercice. Le parcours affirme-t-il, a été fort éprouvant mais porte l’espoir d’un lendemain radieux pour les travailleurs. Il n’a pas manqué de saluer les efforts entrepris par les autorités de ce ministère pour une résolution consensuelle de leurs différentes revendications. Le Directeur de cabinet du ministre Nassirou Mamam a réaffirmé à l’occasion, la disponibilité du ministère à travailler en étroite collaboration avec le nouveau bureau pour des victoires plus grandes. Pour le Secrétaire général de la Cstb, Paul Essè Iko, l’instauration d’un cadre de dialogue n’est pas la panacée. Il faudra, selon lui, intensifier la lutte afin d’arracher les droits encore en berne. « Camarades, ouvrez le feu et appelez à la lutte. Ne baissez jamais la garde. Il faut que vous revendiquiez vos droits. Vous avez besoin des 1.25 qu’on nous a donné et dont on ne jouit pas. Dites-leur de nous donner nos 1.25 », a-t-il fait savoir. Hospice Alladayè Accident de circulation au carrefour abattoir samedi Le carnage évité de justesse On ne parlera jamais assez de l’inconscience et du manque de professionnalisme dont font preuve les conducteurs de taxis, surtout de bus. Si les forces de l’ordre postées aux différents carrefours, sur les axes routiers n’étaient pas occupées à autre chose, elles devraient s’occuper de ces cas d’incivisme et les sanctionner. Samedi 26 octobre 2013, un bus de transports d’une compagnie de transport venant de Parakou a foncé à vive allure sur le carrefour abattoir. Déjà, on peut se demander comment rouler à vive allure à un carrefour si encombré, et de plus en plein midi. Heureusement dame nature était présente. Le bus a foncé droit sur un véhicule bâché transportant des barres de fer, qui s’est retrouvé renversé contre le béton des lampadaires. Entre temps, un conducteur de taxi moto (zem) et sa cliente frôlés, s’étaient retrouvés dans une situation indescriptible, gisant sur le trottoir. Les populations ont accouru pour leur porter secours avant l’arrivée des pompiers. Plus loin à 500 mètres, le bus a pu freiner, le guidon et le rétroviseur de la moto du zem sous ses pneus. Comme à l’accoutumée le conducteur à bord du bus a détalé. Son premier reflexe, c’était de fuir la furie et la colère de ceux qui ont vécu le drame en direct. Ils étaient décidés à en découdre avec lui. En effet, ce drame d’une violence extrême laissera des séquelles psychologiques graves dans l’esprit des riverains et des passagers. Selon le témoignage d’une jeune fille, à bord du bus, c’est depuis Bohicon que le conducteur roulait à une allure insoutenable. « Le bus a failli se renverser au carrefour abattoir. Tous on a cru que c’était fini. Moi, j’étais assise juste à côté de lui, mais il ne m’écoutait pas. Si le véhicule bâché n’était pas là, je crois qu’on était tous morts à cet instant. On ne peut pas confier la vie des passager à des gamins », a confié la jeune fille en pleurs. Plus grave, elle aurait maintes fois demandé au conducteur d’arrêter de téléphoner au volant. Malgré cela, il a fait à sa tête. Juste parce que ces genres d’incidents se multiplient, et sont de plus en plus banalisés. On s’y intéressera quand il sera trop tard. W.N
Posted on: Mon, 28 Oct 2013 04:31:27 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015