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Forestier Maxime Jésus a-t-Il aboli la loi ? Jésus, les apôtres et la loi Beaucoup se demanderont : Si nous aimons le Seigneur et croyons en Jésus, devons-nous encore obéir aux lois divines ? Il est regrettable que, beaucoup de croyants sincères n’aient entendu parler que d’un christianisme fondé sur l’amour, et pas sur « des lois et des ordonnances » que les critiques qualifient de légalisme ! Quoique cet argument puisse sembler raisonnable pour certaines personnes, la Bible tient un langage différent ! Jésus a dit : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir [annuler] la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir [compléter] » (Matthieu 5 :17). Les Ecritures expliquent que le Christ est venu pour magnifier [amplifier, développer] la loi et la rendre « grande et magnifique » (Esaïe 42 :21). Jésus enseigna que nous devons obéir non seulement à la lettre de la loi, mais aussi à l’esprit (ou à l’intention) de la loi (Matthieu 5 :21-30). Lorsqu’on Lui demanda que faire pour entrer dans le Royaume de Dieu, Jésus répondit que nous devons observer les commandements. Il faisait référence à l’obéissance aux Dix Commandements (Matthieu 19 :16-20). Il déclara « qu’aimer le Seigneur » signifie garder les commandements » (Jean 14 :15) – mais beaucoup ignorent Ses déclarations, aujourd’hui. Jésus n’a pas aboli le sabbat ou les Jours saints. Il les a Lui-même gardés et enseigna à Ses disciples à faire de même (Luc 4 :16 ; Jean 7 :8- 19). Jésus enseigna que nous « devons » payer les dîmes (Matthieu 23 :23). Il devrait être évident que l’idée populaire – soutenue par de nombreux prétendus chrétiens – que Jésus a aboli la loi est une supposition erronée qui n’est pas soutenue par la Bible. Beaucoup affirment, à tort, que les apôtres et l’Eglise primitive en sont venus à comprendre que les « lois de Moïse » concernant le sabbat, les Jours saints, les lois de la santé et les dîmes ne sont plus requises pour les chrétiens du Nouveau Testament. Cependant, ce n’est pas ce que nous trouvons dans le livre des Actes. La Bible révèle que, non seulement l’apôtre Paul gardait le sabbat (vingt ans après la crucifixion : Actes 17 :1-2), mais qu’il continuait également à observer les Jours saints (Actes 8 :21), exhortant les chrétiens à faire de même (1 Corinthiens 5 :7-8). Cela s’accorde avec les récits des historiens au sujet de l’Eglise primitive. Edward Gibbon écrit qu’environ un siècle après la mort de Jésus-Christ, l’Eglise primitive de Jérusalem « unifiait la loi de Moïse [y compris les dîmes] avec la doctrine du Christ, jusqu’à ce que la pression des nouveaux convertis menât au rejet de ces principes bibliques et apostoliques » (The Declin and Fall of the Roman Empire, chapitre 15. C’est nous qui traduisons). Bien que les écrits de Paul soient parfois utilisés pour prouver que l’observance de la loi n’est plus requise pour les chrétiens du Nouveau Testament, nous devons considérer ce que Paul lui-même a dit à ce sujet. « Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés » (Romains 2 :13) ; la loi a été donnée pour notre instruction (Romains 2 :18) ; la loi définit le péché (Romains 3 :20). Il explique que la foi n’abolit pas, mais confirme la loi (Romains 3 :31), et que « la loi […] est sainte, et le commandement est saint, juste et bon » (Romains 7 :12). Paul se fait l’écho des enseignements de Jésus, en déclarant que « l’amour est l’accomplissement de la loi » – et en se référant à l’obéissance aux Dix Commandements (Romains 13 :8-10). Pour l’apôtre Paul, garder les commandements est la bonne façon de devenir chrétien – et non pas de devenir légaliste ! Mais, qu’entendait l’apôtre Paul, en prononçant des paroles qui semblent dire le contraire ? Dans Colossiens 2 :14-15, « l’acte dont les ordonnances nous condamnaient » (titre d’endettement) qui fut « éliminé en le clouant à la croix » ne se réfère pas aux lois divines, mais bien à nos péchés. Lorsque nous péchons, nous contractons une dette – la mort (Romains 6 :23). Par Sa mort, le Christ nous a rachetés de cette malédiction de la mort (Galates 3 :13). La loi divine ne peut être une malédiction, puisque Paul lui-même nous dit qu’elle est sainte, juste et bonne ! Lorsque Paul écrit que nous sommes « non sous la loi, mais sous la grâce », il veut dire que lorsque nous nous sommes repentis de nos péchés et que nous obéissons aux lois divines, nous ne sommes plus sous l’amende de la loi (la mort), et que, ayant reçu le pardon immérité, nous nous efforçons de ne plus pécher (de ne plus enfreindre les lois divines, Romains 6 :15). Lorsque Paul déclare que « ce n’est pas par les œuvres de la loi que l’homme est justifié », il utilise un terme qui se réfère aux pratiques rituelles – pas aux Dix Commandements (Galates 2 :16 ; 3 :2, 10). Lorsque Paul déclare que « la loi a été comme un précepteur pour nous conduire à Christ [… mais] la foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce précepteur » (Galates 3 : 24-25), il se réfère à la nature temporaire de l’ensemble du système des statuts, des lois cérémonielles, des rituels et des sacrifices qui soulignaient la nécessité d’un Sauveur. Il ne dit pas que les lois fondamentales de Dieu – les Dix Commandements, le sabbat, les Jours saints, les dîmes et les lois de la santé – ont été abolies. Cela se confirme par ses déclarations dans Hébreux 9 :9-10. Lorsqu’on examine les écrits de Paul dans leur contexte, on comprend qu’ils n’accréditent pas l’idée que l’obéissance aux lois divines n’est plus requise pour les chrétiens. La question est de savoir « quel Paul » choisir – celui des Ecritures, ou celui qui a été inventé par les critiques de la loi !
Posted on: Wed, 07 Aug 2013 20:08:27 +0000

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