Frères et soeurs : la jalousie est inévitable Chaque naissance - TopicsExpress



          

Frères et soeurs : la jalousie est inévitable Chaque naissance dans une famille est une joie... sauf pour les frères et soeurs ! Car l’autre est un rival et leurs relations seront inévitablement conflictuelles : une vision peu idyllique mais malheureusement réelle. Le point sur la jalousie fraternelle et comment s’en sortir. La plupart d’entre nous ont des frères et des soeurs. Le petit dernier arrive après trois soeurs, l’aînée a huit ans de différence avec son petit frère… quoi de plus banal peut-on penser ! Pourtant le roman fraternel n’est pas toujours une sinécure. Rivalité ou tendresse, les relations sont évidemment conflictuelles. Une réalité dont doivent tenir compte les parents. Six ans : l’écart d’âge idéal ? Un écart d’âge plus ou moins grand est bien sûr un facteur important dans la relation fraternelle : s’il est faible, vos enfants seront plus proches et n’hésiteront pas à avoir des jeux communs, une certaine complicité. Toutefois vous n’éviterez pas la rivalité et la jalousie. Si un ou deux ans seulement les sépare, la crise est normale mais passagère. En revanche à l’âge de 3 ans, l’âge de rentrée à la maternelle, l’arrivée d’un frère ou d’une soeur peut tourner à la catastrophe. Certains pédiatres recommandent 5 à 6 ans d’écart. Les pulsions agressives ont alors laissé la place à la tendresse. L’aîné a eu le temps de jouir de son statut d’enfant unique et son réseau d’amis est constitué, il acceptera plus facilement que la mère soit moins disponible. Une jalousie structurante Pas d’inquiétude donc devant les coups de gueule de vos enfants, "la jalousie fait partie de son développement, c’est la perte de la toute puissance, et c’est structurant". Ça peut s’exprimer de différentes façons, selon que ce soit une fille ou un garçon. Par contre si vous réalisez que la dispute devient le seul mode de communication, et que la trêve n’a pas lieu, peut-être faut-il consulter. Trouver sa place dans la fratrie Si la crise est inévitable, elle structure les enfants. Avoir des frères et soeurs c’est déjà un apprentissage de la vie en société. La place qu’on occupe dans la fratrie est donc déterminante. Explications. "Etre l’aîné peut être vécu comme un handicap. "C’est celui qui essuie les plâtres, il doit réussir ce que les parents auraient souhaité accomplir eux-mêmes. Le cadet en revanche a affaire à des parents expérimentés, moins angoissés par sa venue. Plus proche affectivement de ses parents, il semble le plus choyé". Ce qui entraîne immanquablement des jalousies de la part de l’aîné, qui par ailleurs va essayer de délimiter son territoire. Pour ne pas se faire dominer par le petit deuxième il faut se montrer inventif… Trouver du temps pour chacun Face aux crises de jalousie de vos enfants pas de panique. Conseils aux parents: dire "on a compris que tu es jaloux". Et avoir des temps affectifs pour chacun, de manière unique. Les pédopsychiatres insistent sur l’inutilité d’adopter un discours égalitaire du type : "je vous aime de la même façon". Sensé régler les disputes des enfants. Il est compréhensible mais contraire à la réalité. Occupez-vous de manière indépendante de vos enfants, faites des différences, personnalisez. Aimer différemment, ce n’est pas aimer plus ou moins. Quand on est parent de plusieurs enfants, c’est pour avoir des enfants différents, la seule nécessité est de respecter chacun.
Posted on: Thu, 04 Jul 2013 21:06:05 +0000

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