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GADE W BAGAY ! ENTRE 20.000 A 50.000 DANS LES RUES A P-AU-P Ou pa bezwen gwo savan pou we diferans ant manif nan Cap-Haitien ak manif nan Port-au-Prince . Kote sa pou w pa ka konprann la ? 1 - Nan pwen bis diyite kap bwote moun . 2 - Nan pwen moun kap batay pou lajan . 3 - Epi se nou menm ki bwe gaz . Des dizaines de milliers de personnes de nouveau dans les rues de Port-au-Prince, Delmas et Pétion-Ville pour réclamer le départ des plus hautes autorités de lEtat : des pro-gouvernementaux de nouveau accusés de graves violences . Port-au-Prince, le 18 novembre 2013 – Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté lundi à Port-au-Prince pour réclamer des changements au plus haut sommet de lEtat, à loccasion du 210 ème anniversaire de la bataille de Vertières, la dernière victorieuse de larmée indigène sur la puissante armée française, avant la proclamation de lindépendance dHaïti, le 1er janvier 1804. Mais des individus pour certains lourdement armés présentés comme des partisans du pouvoir ont tiré des rafales darmes et des jets de pierres en plusieurs points du parcours, en direction des manifestants, une marée humaine qui ne sest pas laissé faire et qui a répliqué avec des jets de pierres. Répondant à lappel dorganisations populaires issues de la base Lavalas, appuyée par dautres formations politiques dont le MOPOD, les manifestants partis des quartiers populaires et désherités de la Saline, ont longé la route de Delmas, avant datteindre la banlieue de Pétion-Ville, lune des plus riches de Port-au-Prince, en scandant des slogans défavorables au pouvoir. Cest au niveau du quartier de Delmas 60 que lune des attaques les plus sévères a été enregistrée. Là, des partisans déclarés du chef de lEtat ont juré que les manifestants natteindraient pas Pétion-Ville. Cette première attaque a fait une dizaine de blessés. on raporte surtout le cas dun étudiant qui aurait perdu une main. (Des rumeurs non confirmées font état de 2 morts) . Des journalistes ont été atteints par des pierres. Tout cela , sous les yeux impuissants des patrouilles de police qui accompagnaient la manifestation. Pourtant, une attaque du même genre avait eu lieu au même endroit lors dune précédente manifestation de lopposition qui avait rassemblé des milliers de personnes, le 7 novembre. Les manifestants allaient subir un autre assaut de pro-gouvernementaux à lentrée de Pétion-Ville où ils ont éte attaqués par des jets de gaz lacrymogène. Des secteurs proches de la police ont fait savoir que cétait loeuvre de particuliers. Cependant, la police naurait rien fait pour les neutraliser. Des journalistes haïtiens et étrangers qui couvraient la démonstration ont relevé que chaque attaque aiguisait davantage lardeur des manifestants stoïques qui lançaient des slogans hostiles aux plus hautes autorités, accusées de corruption et de dilapidation des fonds publics et dont ils réclamaient le départ. Plusieurs secteurs ont également dénoncé un spot preparé par des secteurs proches du pouvoir, qui au lieu de prévenir la violence, appelle plutôt à lexclusion, au clanisme et à la discrimination. La manifestation du jour à laquelle ont participé de nombreuses personnalités de lopposition, des senateurs et députés, constitue , par son ampleur, une étape importante dans la lutte contre le régime Martelly Lamothe. ll faut voir de ses yeux, ces gens qui arrivent par vagues, comme de dessous la terre pour investir la manifestation, avec une détermination surprenante pour exprimer leurs frustrations et faire passer leurs revendications, a temoigné une journaliste étrangère, ajoutant que lutilisation de la volence ne rend pas service au gouvernement, mais est dansgereux et de nature à exacerber la crise.. Et les quelques centaines de pro-gouvernementaux qui ont manifsté à Pétion-Ville, certains pour réclamer le respect du mandat du chef de lEtat, dautres pour lui demander de prendre des dispositions pour rester à vie au pouvoir, nont pas fait le poids La seule différene est quils ont pu manifester en toute quiétude, sans attaques aux gaz lacrymogènes. Les partisans du pouvoir ont pu bénéficier de la même protection dans les rues de Jérémie (sud-ouest) où ils étaient plusieurs centaines. Alors quaux Cayes (sud), une manifestation anti-gouvernementale a éte inflitrée par des partisans du pouvoir qui y ont semé la pagaille, avant dêtre victime de jets de pierres à Carrefour Boyer. La police présente est critiquée pour avoir dispersé les manifestants, au lieu de sévir contre ceux qui les ont attaqués. A Port-au-Prince, la manifstation a observe une escale au niveau de lambassade du Canada. les organisateurs ont appelé la communauté internationale à ne plus continuer à se voiler la face en défendant ce quils appellent lindéfendable. Le sénateur Moïse Jean-Charles (nord) a fait savoir que le président Martelly na plus aucne légitimité ni moralité pour diriger le pays. Il accuse la comunauté internationale de cautionner ses dérives institutionnelles Ils ont donné rendez-vous pour le 29 novembre lors dune manifestation qui devrait aboutir devant lambassade des Etats-Unis dont le président et le premier ministre seraient, selon eux , des citoyens. Le 29 novembre est une date fatidique. Elle marquera cette année le 26ème anniversaire du massacre des électeurs, lors de ce qui aurait dû être les premières élections libres et démocratiques de toute lhistoire du pays. Même position exprimée par le sénateur John Joel Joseph qui appele à la mobilosation generale contre le pouvoir en place. Lavocat et militant politique André Michel a promis de continuer à dénoncer les actes de corruption dans lesquels la famille présidentielle est accusée dimplication, pourque la loi soit appliquée contre elle. A la veille de la manifstation, des tirs nourris darmes à feu ont été entendus dans plusieurs quartiers de la capitale. 3 jeunes ont été tués dans le quartier populaire de Delmas 2.
Posted on: Wed, 20 Nov 2013 04:11:54 +0000

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