Gestion des grands projets : des milliards de dollars injectés - TopicsExpress



          

Gestion des grands projets : des milliards de dollars injectés dans les circuits de la corruption par rebelle 19 juin 2013 La révélation progressive d’immenses scandales de corruption qui touchent Sonatrach et Sonelgaz met au jour une des grandes défaillances de la gestion économique et financière du pays. Depuis l’arrivée au pouvoir du président Bouteflika, le pouvoir a voulu gérer seul les grands projets qui allaient redessiner l’Algérie. Plutôt que de s’entourer d’experts étrangers ou de faire cofinancer ces grands projets par des organismes reconnus pour leur sérieux, comme la Banque mondiale par exemple, le président Bouteflika a préféré faire confiance à des hommes à lui, qui n’avaient aucune expérience des grands travaux. Les ministres et les managers de grandes entreprises publiques, habitués pendant plusieurs années à gérer la pénurie et à manier au plus quelques centaines de millions de dollars dans leurs domaines, n’ont pas su quoi faire des dizaines de milliards débloqués dans le cadre des plans quinquennaux (près de 500 milliards de dollars au total). Des sommes colossales confiées à des hommes sans expertise et parfois sans morale. Résultat, ils ont souvent versé dans la corruption la plus insupportable, mais ils ont surtout fait rater les rendez-vous que la croissance mondiale et un pétrole au plus haut offraient à l’Algérie durant la dernière décennie. Aujourd’hui, le constat est terrifiant. Les grands projets auront été livrés avec retard et avec des malfaçons et des surcoûts imputables pour partie à la corruption et des contrats mal négociés faute de compétences du côté algérien. Et que Sonelgaz n’ait toujours pas permis à l’Algérie d’avoir un réseau électrique de qualité et une production suffisante sonne comme un terrible désaveu au-delà des scandales financiers. Que Sonatrach reste dépendante des groupes étrangers pour tous ses projets est également un symbole terrible pour le pays. Les dirigeants que les hommes liges du président Bouteflika ont nommés n’auront pas su permettre le saut technologique et qualitatif aux grandes entreprises nationales. Et inutile d’évoquer le grand chantier de l’autoroute qui devait être livrée en 2009. Elle le sera au mieux en 2016, à cause de l’important retard dans le lot confié aux Japonais. Quant au logement, autre grand désastre, les constructions dans bien des endroits ressemblent plus à des bidonvilles chic qu’à des logements sociaux. Aujourd’hui, il est difficile de penser que l’Algérie va retrouver les mêmes conditions favorables que durant la dernière décennie. L’économie mondiale est en crise pour longtemps. Les revenus pétroliers vont stagner, voire même diminuer dans les prochaines années, comme le prédisent de nombreux experts. Les ratages des années précédentes sont un formidable gâchis
Posted on: Wed, 19 Jun 2013 21:06:06 +0000

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