Global Risk Report Davos 2013 – 3ème risque Internet 3. Cyberincendies sauvages Depuis l’invention de l’imprimerie jusqu’à l’arrivée d’Internet, il a toujours été difficile de prédire l’influence des nouvelles technologies sur la société. Si la démocratisation de l’information est sous de nombreux aspects une force positive, elle peut • Marasme économique persistant et événements climatiques extrêmes fréquents rendent la situation de plus en plus périlleuse. • La résilience nationale est cruciale pour surmonter les menaces imprévisibles auxquelles le monde fait face ; une nouvelle grille d’évaluation des pays est mise en place. • Santé et démesure, cyber-incendies sauvages et stress économique/environnemental sont les trois situations à risques majeures en 2013. • Lisez le rapport Global Risks 2013 dans sa version intégrale à weforum.org/globalrisks2013 aussi avoir des conséquences aléatoires et imprévisibles, comme l’ont montré les émeutes provoquées par un film critique envers l’Islam sur YouTube. Dans un monde où le rôle traditionnel de gardien que jouaient les médias perd de son importance, ce risque invite à réfléchir sur la façon dont la connectivité favorise la propagation des cyberincendies sauvages, et sur ce que l’on peut faire pour les éteindre. Un rapport spécial sur la résilience nationale pose les bases d’une nouvelle grille de comparaison et devrait permettre aux dirigeants des pays d’évaluer leur progression en la matière. Il est fondé sur la notion selon laquelle aucune nation n’a seule la capacité de prévenir les risques mondiaux exogènes, et met ainsi la résilience nationale en toute première ligne de défense. Dans son ensemble, le rapport décrit 50 risques mondiaux et les classe en risques économiques, environnementaux, géopolitiques, sociétaux et technologiques, dont les participants devaient évaluer la probabilité de survenance et les impacts. Les données recueillies montrent que plus les participants sont jeunes, plus ils sont préoccupés par les risques, et que les femmes sont plus pessimistes que les hommes. D’un point de vue régional, les experts nord-américains tendent à voir les risques comme plus probables que les experts des autres régions. Le rapport souligne également les « Facteurs X », c’est-à -dire les préoccupations qui requièrent une recherche plus poussée. Il s’agit notamment du déploiement malveillant des technologies de géo-ingénierie et de modification du fonctionnement cérébral. Les trois facteurs de risques et les Facteurs X feront l’objet de séances spéciales lors de la Réunion Annuelle 2013 du World Economic Forum, qui se tiendra à Davos-Klosters, en Suisse, du 23 au 27 janvier et aura pour thème le « Dynamisme résilient ». Élaboré avec les contributions expertes de Marsh & McLennan Companies, Swiss Reinsurance Companies, Zurich Insurance Group, la Oxford Martin School (Université d’Oxford), la National University of Singapore et le Wharton Center for Risk Management (Université de Pennsylvanie), le Global Risks 2013 est l’initiative phare du Risk Response Network du World Economic Forum. Ce réseau de réponse au risque offre aux dirigeants des secteurs public et privé une plateforme indépendante pour mieux identifier, piloter et gérer les risques mondiaux, en vue d’une résilience renforcée.
Posted on: Fri, 14 Jun 2013 11:39:13 +0000
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