HISTOIRE (partie 5) L’aliénation de l’élite congolaise et - TopicsExpress



          

HISTOIRE (partie 5) L’aliénation de l’élite congolaise et l’instauration de « l’hégémonie chamite tutsi » ou «hima-tutsi » au Rwanda-Urundi et en Ouganda s’inscrit dans la stratégie de l’assujettissement continu des peuples en Afrique, de la falsification de l’histoire pour brouiller les cartes afin de faciliter la confusion programmée autour de l’identité des peuples. Au Congo l’infiltration des Anaks- tutsi demeure le principe clé de la politique belge et de l’Union Européenne. Cette politique d’anéantissement du Congo et de l’extermination de la population congolaise a atteint des dimensions incommensurables après avoir séduit et induit en erreur les Juifs et le monde Anglo-saxon après la chute du mur de Berlin avec la « judaïsation » instantanée des Tutsi sous l’instigation belge. Pour rappel, depuis 1930, il y eut une transplantation clandestine des populations rwandaises tutsi vers les mines du Katanga et du Kivu par les colons belges. Après l’indépendance du Congo et l’élimination du gouvernement de Lumumba, les belges imposèrent Barthélémy Bisengimana Rwema, un exilé tutsi rwandais comme chef du cabinet du régime néo-colonial de Mobutu pour préparer la montée de l’hégémonie Tutsi au Congo dans la malice. Les buts poursuivis sont l’exploitation des ressources du Congo, l’anéantissement et l’extermination de sa population au besoin par les Congolais eux-mêmes, car ils ignorent leur histoire authentique. Seuls les esprits avertis et éclairés sont en mesure de cerner les profondeurs des évènements qui secouent les populations en Afrique centrale. Cette guerre pour le Congo est avant tout spirituelle et raciale avant d’être un conflit géopolitique et économique. Une petite poignée des Congolais étant encore trop ignorants des véritables enjeux, complotent contre eux-mêmes, notamment dans l’arrestation de Lumumba, l’instauration du néo-colonialisme sous Mobutu et ils soutiennent aujourd’hui le processus de la destruction de leur propre pays depuis les invasions des pays étrangers en 1996. La falsification de l’histoire, les implications racistes, culturelles et religieuses, mêlées aux falsifications délibérées des données anthropologiques ainsi entretenues autour des peuples d’Afrique centrale ne sont plus à démontrer. Le renversement de sens du mot Chamite, de plus en plus employé, sous l’influence des philosophes et anthropologues allemands, sous la forme hamite, pour désigner ces archers Tutsi qu’ils considèrent comme «des Africains supérieurs», des «Noirs blanchis» selon eux, a eu plusieurs conséquences : la ségrégation, la manie des classements et des étiquetages des groupes sociaux ; impunité ; infiltration, encouragement des crimes des masses à l’endroit des communautés Bantu d’Afrique; la politique des guerres et la menace croissante de l’hégémonie minoritaire chamite en Afrique centrale. L’on peut lire dans certains manuels coloniaux confidentiels, des illustrations contradictoires aux enseignements catholiques qui sont moins dissimulées que dans la littérature de propagande. Depuis 1928 une véritable ségrégation fonctionnait au Rwanda dès le niveau primaire. Les instructions de Mgr Léon Classe aux différentes missions du Rwanda sont particulièrement claires : «L’école des Batutsi doit avoir le pas sur celle des Bahutu…Elle prépare l’avenir en nous gagnant les futurs chefs, en gagnant les parents et le gouvernement (…) Il faut tendre que l’école de Mututsi n’ait dans son locale que les Batutsi». (Lire dans De Lagger, Rwanda, Kabgayi, p. 354-524 (Instructions à Rulindo)). Sous la colonisation allemande et belge, les élèves batutsi bénéficièrent de tous les privilèges. Les rangs des privilégiés s’ouvrirent donc à beaucoup de familles tutsi qui en avaient été précédemment tenues à l’écart par les grands lignages proches des dynasties régnantes (Hutu), tandis qu’ils se fermaient à des familles Hutu qui furent des maîtres avant l’infiltration des Tutsi dans leur pouvoir traditionnel. En 1959, au Rwanda, 43 chefs sur 45 étaient des Batutsi et 549 sous-chefs sur 559. Au Burundi, entre 1929 et 1954, le taux des chefs Bahutu passa de 10% à 0, celui des chefs Batutsi augmenta de 26% et au niveau des sous-cheferies la «tutsification» apparut la plus spectaculaire. Ces exaltations des peuples chamites Anak ont subi d’énormes critiques de la part des historiens avertis qui rappellent les origines, la culture, la religion et l’évolution politique et sociale de chaque peuple en Afrique. Cheik Anta Diop a mis à nu la falsification délibérée de l’histoire des peuples africains qui sert d’une confusion programmée pour détruire l’âme et la vie des populations. Pour illustrer très brièvement la nature des conflits ethno politiques au Rwanda-Urundi entre les Hutu et les Tutsi jusqu’à nos jours, il importe de tenir compte de ces réalités sociales et spirituelles historiques: Au Rwanda, les envahisseurs hamites, soutenus par l’église catholique sous l’égide allemande, avaient procédé par la ruse depuis la fin du XVIIIe siècle à une véritable conquête militaire intérieure pour asseoir une dynastie tutsi et ont fait disparaître peu à peu tous les rois et prêtres Hutu. Dès 1920, sous la colonisation allemande, on pouvait donc observer la cristallisation d’une aristocratie tutsie bénéficiant d’un monopole politique, malgré les nuances encore nombreuses d’une région à l’autre. Plus tard, la politique coloniale belge ne fera que renforcer cette tendance jusqu’à l’avant veille de l’indépendance en 1962. Au Burundi, la dynastie des Tutsi, instaurée depuis la fin du XVIII e siècle est d’origine métissée (Hutu-Tutsi). Les Hutus avaient donc conservé au sein même du système politique une grande influence sur tous les plans. Notamment l’unification autour du roi est restée très marquée par la dimension RELIGIEUSE de l’institution monarchique et, sur le plan militaire, elle a consisté non à détruire (selon la tendance hamite au Rwanda par exemple) des principautés préexistantes, mais à refouler des royaumes voisins en cas d’agression. Avec le temps, les clivages ethniques et religieux devenaient de plus en plus apparents au Burundi, tandis qu’au Rwanda ils prenaient une ampleur sans mesure. Les bases d’un antagonisme entre les Hutu et les Tutsi au Burundi ne s’y sont manifestés qu’à la fin des années cinquante en relation précisément avec le processus radical de «l’aristocratie tutsi» rwandaise qui s’était infiltrée, puis avait renversé et détruit le pouvoir aristocratique Hutu. En 1959, le roi Tutsi Kigeri fut déchu. La majorité Hutu accéda alors au pouvoir par les élections démocratiques lors de l’avènement de l’indépendance en1962; Grégroire Kayibanda (un Hutu) fut élu premier président du Rwanda indépendant. Mais le refus de la minorité hamite tutsi d’être gouvernée par un Hutu (Muntu) mit le feu aux poudres. La lutte pour le pouvoir et le cercle vicieux des massacres inter-ethniques reprirent depuis lors au Rwanda. 3.4. L’actualité dramatique connue de tous : les vrais buts de l’invasion du Congo de 1996 Après 1994, pour venger les massacres des Tutsi, la guerre des Tutsi contre les Hutu au Rwanda–Urundi s’est étendue sur le territoire congolais sous forme d’une guerre d’invasion et d’occupation meurtrière, causant la mort de plus de 800 000 réfugiés Hutus rwandais et faisant plus de quatre millions des victimes Congolaises. Les troupes hamites du Rwanda sous le président Paul Kagame, celles du Burundi sous le président Pierre Buyoya avec l’aide de l’Ouganda sous le président Youweri Museveni ont occupé le Congo de 1996 à 2003 et ont massacré plus de 4 millions de Congolais avec le soutien massif des puissances extérieures sous le regard indifférent du monde entier. Le but est de saboter le processus démocratique entamé lors des assises de la Conférence Nationale Souveraine en 1991, de conquérir le Congo, d’exterminer la population congolaise à l’Est et d’avoir accès aux ressources naturelles en imposant un président Tutsi chamite qui va dominer les Bantous en Afrique centrale par la violence permanente. Le processus de la destruction du Congo est en cours. Il est véhiculé par la guerre des Tutsi, l’occupation et le slogan de la «décentralisation du Congo» et la protection des « minorités rwandaises de souche tutsi ». Conclusion L’élite congolaise a une très grande responsabilité. Les Congolais doivent absolument reprendre le contrôle de leur pays sans trop tarder, avant que cela ne soit trop tard. Le vrai sens des conflits dans cette région de l’Afrique centrale réside dans la conquête des terres par les Tutsis qui veulent exproprier les bantus du patrimoine de leurs ancêtres. Cela explique l’échec de toutes les bonnes initiatives politiques depuis la CNS. Il faut élever le combat au niveau de lutte patriotique et non politique. Ne pas comprendre cela à temps risque de vivre la situation des peuples qui se retrouvent aujourd’hui sans terre ! Besi Kongo SIKAMA! Bana Kongo to TOLAMUKA ! Jeanne Marie Sindani N.B. La brochure complète de ce travail est disponible et peut être obtenue sur commande.
Posted on: Mon, 09 Sep 2013 07:20:38 +0000

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