Hassan al Banna – La femme musulmane Un éminent auteur m’a - TopicsExpress



          

Hassan al Banna – La femme musulmane Un éminent auteur m’a écrit en me demandant de rédiger un texte sur la femme, la position de l’homme par rapport à la femme, sur le point de vue de l’Islam à ce propos, et de recommander aux gens à la fois de le respecter et de s’y conformer. Je n’ignore pas l’importance d’aborder un tel sujet. En effet, je n’ignore pas l’importance même de la femme au sein de la nation : la femme représente la moitié du peuple, bien plus, elle représente la moitié qui exerce le plus d’influence sur l’existence de ce dernier, parce qu’elle incarne la première école qui forme les générations et forge la jeunesse, et que, de l’image qu’un enfant perçoit de sa mère, dépendent l’avenir du peuple et la direction de la nation. Elle est en effet le premier facteur d’influence dans la vie des jeunes gens et des hommes indifféremment. Je n’ignore pas tout cela et l’Islam ne le passe pas sous silence, attendu qu’il vise à éclairer et orienter les êtres humains, en organisant avec grand soin les choses de la vie sur les bases et les lois des meilleurs… Assurément l’Islam n’a pas omis tout cela, ni laissé les hommes dans l’incertitude. Au contraire, à leur attention, il a fait l’éclairage sur la question sans surenchérir. A dire vrai, l’important pour nous n’est pas de connaitre le point de vue de l’Islam sur la femme et l’homme, sur leur relation mutuelle et leur rôle réciproque car c’est là un fait connu de tout un chacun, mais l’important est bien de nous poser la question suivante : sommes nous prêts à nous conformer aux prescriptions de l’Islam ? Le fait est qu’une irrépressible et vive tendance, un engouement total à vouloir imiter les usages européens, obnubile ce pays et d’autres pays islamiques.Certains ne se contentent d’ailleurs pas d’un mimétisme effréné, mais essaient d’user de subterfuges pour contourner les préceptes de l’Islam en fonction des tendances occidentales et des systèmes européens,. Ils profitant de la souplesse de cette religion et de la flexibilité de ses prescriptions de manière négative, ce qui éloigne complètement celles-ci de leur cadre islamique. On les transforme en d’autres règles sans rapport aucun et on met complètement de côté l’esprit législatif islamique ainsi que de nombreux textes parce qu’ils ne correspondent pas à ce que l’on voudrait. En réalité, cela présente un double danger. On ne s’arrête pas à enfreindre les règles, au point de chercher des artifices légaux pour ce type d’écarts, mais on va jusqu’à leur donner une nuance de licite et de permis, dont il sera difficile de renoncer et de se défaire un jour ou l’autre. L’important pour nous à présent est de considérer les prescriptions islamiques avec un regard dépassionné, de nous préparer et de nous adapter intérieurement à accepter les commandements et les interdits de Dieu, surtout pour ce qui est du présent sujet, considéré comme essentiel et vital pour notre renaissance actuelle. Sur la base de cela, rien ne nous empêche de rappeler au public ce qu’il sait déjà et ce qu’il lui faut savoir concernant les recommandations de l’Islam dans ce domaine. PREMIÈREMENT : L’Islam élève la valeur de la femme et en fait l’égale de l’homme en droits et en devoirs. Cette question est pour le moins entendue. L’Islam élève le statut et la valeur de la femme, la considère comme la soeur de l’homme et la partenaire de celui-ci dans la vie. Ils sont « issus les uns des autres » (3:195). L’Islam reconnait à la femme l’intégralité de ses droits individuels aussi bien que l’intégralité de ses droits civils et politiques. Il la considère comme un être à part entière qui a des droits et des devoirs, et qui a nécessairement du mérite à s’acquitter de ces derniers. Ses droits doivent être garantis. Le Coran et les traditions prophétiques regorgent de textes qui corroborent cet état de fait et le mettent en lumière. DEUXIÈMEMENT : La distinction entre l’homme et la femme en droit procède des différences naturelles inéluctables entre l’homme et la femme et de la différence de rôle de chacun, dans le respect des droits accordés à tous les deux. On dit que l’Islam fait une différence entre l’homme et la femme dans de nombreuses situations et beaucoup de cas, et qu’il ne les mets pas tout à fait à égalité. En outre, il faut remarquer que s’il réduit un tant soit peu le droit de la femme d’un côté, il le compense par quelque chose de meilleur de l’autre ; ou alors, c’est que la restriction en question est avant tout autre chose à l’avantage et au bénéfice de la femme. Quelqu’un, n’importe qui, peut-il affirmer que la constituion physiologique et psychologique de la femme est, en tous points, semblable à celle de l’homme ? Est ce que quelqu’un quel qu’il soit, peut affirmer que le rôle que la femme doit remplir dans la vie est identique à celui de l’homme, étant donné que nous supposons qu’il existe une maternité et une paternité ? Je pense que les deux constitutions sont différentes, que les deux rôles le sont également, et que cette différence implique une nécessaire distinction dans les structures de la vie propre à chacun d’entre eux. C’est là la position de principe de L’Islam concernant les différences entre la femme et l’homme en droits et en devoirs… Hassan al Banna
Posted on: Sat, 17 Aug 2013 06:29:06 +0000

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