Historique du pouvoir à Madagascar Les révélations de Maurice - TopicsExpress



          

Historique du pouvoir à Madagascar Les révélations de Maurice Beranto Jeudi 03 octobre 2013 Au détour d’une conversation à bâtons rompus avec un homme politique qui s’implique intensément dans l’évolution actuelle de la politique nationale, certains faits historiques passés et présents trouvent leur explication dans les machinations de ces personnages influents qu’il appelle « les apprentis sorciers ». Mais le cliché le plus frappant de l’une de ses multiples révélations, sera cette comparaison de l’Etat malgache avec cette luxueuse voiture de haut de gamme qu’est le modèle Porsche Cayenne. Une merveille de la construction automobile qui, en l’absence d’une bougie qui ne coûte environ que 20 000 ariary, n’est plus qu’un tas de ferraille déconnecté des sous-systèmes qui, ensemble permettent à ce bolide très couteux de rouler normalement. Il, c’est Maurice Beranto, le fils d’un Directeur de Cabinet du Président Philibert Tsiranana dans les années 60 et 70. Si on se base sur les raisonnements de l’un des fils des acteurs politiques principaux de la 1ère République, les institutions étatiques de ce pays fonctionnent toujours mal à cause de la lutte pour le pouvoir, rien que pour le pouvoir. C’est un mal qu’au fil des ans, on n’a pas encore à bien indiquer dans un diagnostic sans complaisance. Et lui de préciser le fond de sa pensée en citant l’exemple des derniers jours du pouvoir PSD. Au cours d’un séjour en Afrique pour une assemblée des Chefs d’Etat du continent, le Président de la République de Madagascar a eu un malaise dans la suite d’un hôtel. Et selon les confidences de son père Alexis Beranto, c’était sur insistance de ce dernier que le chef d’Etat avait pu être évacué sur Paris pour hospitalisation pendant presque 6 mois. Puis il y a eu l’affaire Resampa que les apprentis-sorciers avaient monté de toutes pièces parce que barons nordistes du PSD ne voulaient pas de Resampa comme dauphin de Tsiranana. « Il était accusé à tort de comploter, alors bien qu’ayant les moyens pour ce faire avec la Police et le FRS sous sa coupe, il n’y avait jamais pensé », dixit Alexis Beranto. Depuis ces problèmes de santé de Philibert Tsiranana en 1970, en 72, en 2002 et en 2009, le pays n’a jamais vécu un vrai pouvoir de transition. Nous avons seulement connus des dirigeants, qui n’étaient en ces périodes charnières, se sont comporté comme des apprentis-sorciers. Au lieu de chercher à guérir « cette soif de pouvoir », le mal qui ronge la classe politique nationale. On ne traite pas la maladie, « les intervenants qui gèrent la transition se contentent de faire baisser la température, sans plus. Et de nouveau, on se retrouve dans une autre convulsion…Parce que le système en place est pratiquement obsolète ». Ce n’est pas en changeant les logos et les sceaux de la république sur les frontons des bâtiments officiels à des prix très coûteux qu’on peut arriver à des résultats probants. Et lui d’ajouter qu’il n’y a pas lieu de savoir « qui a fait quoi, mais de savoir quel mal il faut soigner ? ». Sans transition, c’est le cas de le dire, Maurice Beranto rappelle les péripéties historiques du cheminement politicien vers la chute de Marc Ravalomanana, parce celui-ci ne s’est décidé à devenir un de ses opposant qu’en 2006, après avoir constaté que celui n’avait pas eu de programme de société que cette année avec le MAP. Il n’a pas oublié ces démarches qui, entre avril et octobre 2006 devaient conduire à une convention destinée à soutenir au 2ème tour de l’élection présidentielle un candidat unique contre Marc Ravalomanana. Selon, notre interlocuteur, une fois de plus, le poison de division a fait foirer le projet… Il déplore également que même de nos jours, le mal sévit toujours. Allusion directe à cette élection qu’on prépare dans les bruits et l’incohérence. Il veut entendre par là, le drame des électeurs qui se résigneront à choisir entre des candidats qu’ils ne connaissent ni d’Adam, ni d’Eve. Ils ignorent tout de la profession, de la vie matrimoniale, du niveau intellectuel de ces prétentieux… A propos, il a fait la démarche auprès de Fatma Samoura pour plaider la cause de ces électeurs qui ont besoin d’un peu plus de lumière et d’explications radiodiffusées sur chaîne nationale. Réponse de la diplomate des Nations Unies : « L’opération sera trop coûteuse… ». Et nous qui avons cru qu’elle était à parier sa solde ! Pour conclure, il fait un constat très critique sur le Premier ministre Jean Omer Beriziky qui, nommé en 2011, selon notre interlocuteur toujours, « N’a rien fait… ». A l’appui de ses dires, il évoque le cas de ce magistrat de Tuléar, décédé dans des circonstances qui n’ont pas encore eu d’explication rationnelle jusqu’à ce jour. Des esprits ombrageux pourront s’offusquer de ces révélations faites à cœur ouvert, mais toujours est-il, qu’au nom de la liberté de s’exprimer, il a le mérite d’avoir oser dire ce qu’il pense et ce qu’il sait sur des évènements que les historiens ont tendance à déformer. N’est-ce pas Monsieur Maurice Beranto ? lanation.mg/article.php?id=6856
Posted on: Fri, 04 Oct 2013 02:30:39 +0000

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