I Tous les êtres créés, quels quils soient, faibles ou - TopicsExpress



          

I Tous les êtres créés, quels quils soient, faibles ou forts, petits ou grands, visibles ou non visibles, ont le droit daspirer au bonheur. II Aucun homme ne peut en purifier un autre. III Il y a beaucoup de choses à faire et peu de choses à savoir. IV La lampe brûle brillamment quand la mèche et lhuile sont propres. Mais pour les rendre propres, il faut que quelquun les nettoie. V Quand un acte de vertu nous coûte, cest signe que nous ne possédons pas encore cette vertu ; ce nest que lorsquelle sera devenue partie intégrante de nous-même que son exercice sera sans effort et spontané. VI La vigilance est le chemin qui mène à laffranchissement de la mort ; la négligence, celui qui mène à la mort. VII Ce qui fait cesser ici-bas les haines, ce nest aucunement les haines, mais labsence de haine. VIII Celui qui persécute un homme de bien fait la guerre au Ciel. IX Ce nest point parmi les choses terrestres quil faut chercher la véritable paix, mais parmi les choses célestes ; ce nest point parmi les hommes et les êtres créés, mais en Dieu seul. X Si vous avez vécu dans la beauté obscure, ne vous inquiétez pas. XI Les deux plus belles choses de lUnivers sont : le ciel étoilé sur nos têtes et le sentiment du devoir dans nos coeurs. XII Celui qui est tout rempli de la vérité et de la splendeur, célestes ne recherche pas les vanités de la gloire. XIII Les objets se retirent devant lhomme abstinent ; les affections de lâme se retirent en présence de celui qui les a quittées. XIV Vouloir le bien avec violence, cest vouloir le mal; car la violence produit le désordre, et le désordre le mal. XV Ce nest ni par les pleurs ni par les regrets que se gagne la paix du coeur. XVI Le plus mortel péché, ce serait lorgueilleuse conscience dêtre sans péché. Voilà la mort. Le coeur qui a conscience dêtre ainsi est divorcé davec la sincérité, lhumilité et le fait ; il est mort. Il est « pur » comme le sable sec et mort est Pur. XVII Le coeur du sage rend sa bouche sensée et sur ses lèvres accroît la science. XVIII Lorsque lhomme éprouve un sentiment de bien être physique en présence du bon et du vrai, tandis que le mal, le faux, et limpur, même sous leur forme la plus séduisante, provoquent en lui une dépression et un malaise physique également, c est alors seulement quil est parvenu à la conformation normale de tout son être. jusque là, fût-il même nourri des meilleurs principes, le mal na pas perdu toute influence sur lui. XIX La perfection morale suppose la haute lumière de lintelligence ; la haute lumière de lintelligence suppose la perfection morale. XX Si tu médites constamment sur une question insoluble pour ton esprit, la solution te sera donnée. XXI La tristesse vaut mieux que le rire, parce que par la tristesse du visage, le coeur devient joyeux. XXII Ne cherche pas la paix dans les paroles des hommes. Quils disent de toi du bien ou du mal, es-tu pour cela un autre homme ? XXIII Plus et mieux tu sauras, plus tu seras jugé sévèrement, si tu nas pas pour cela mené une vie plus pure. XXIV Qui parle peu agit comme il veut. Il appelle le vent, et ne dit pas de quel côté. Il appelle la pluie, et ne dit pas pour quel jour. XXV Rechercher les principes des choses qui sont dérobées à lintelligence humaine ; faire des actions extraordinaires qui paraissent en dehors de la nature de lhomme ; en un mot opérer des prodiges pour se procurer des admirateurs et des spectateurs dans les siècles à venir : voilà ce que je ne voudrais pas faire. XXVI Si la haine répond à la haine, comment la haine finira-t-elle ? XXVII Tant quune opinion est implantée sur les sentiments, cest en vain quon lui oppose les arguments les plus décisifs ; elle en tire de la force au lieu dêtre affaiblie. XXVIII Tout homme qui croit et veut croire à un Dieu injuste et féroce, peut, à un moment donné, devenir un fou furieux. XXIX Deux ailes sont données à lhomme pour sélever au-dessus des choses de la terre : la simplicité et la pureté. XXX La gloire des justes est dans leur conscience, et non dans la bouche des hommes. Si tu es loué, cela ne te rendra pas plus parfait; si tu es dénigré, cela -ne te rendra pas plus vil. Tu es ce que tu es. XXXI Si quelquun dit : «Jaime Dieu »,, et quil haïsse son frère, il est menteur. XXXII Plus les âmes saiment, plus leur langage est court. XXXIII Il faut saimer beaucoup pour pouvoir se taire. XXXIV Apprends à aimer et à faire du bien, voilà la vraie science de la vie. XXXV Heureux, même dans les angoisses, celui à qui Dieu a donné une âme digne de lamour et du malheur. Qui na pas vu les choses du monde et le coeur des hommes à cette double lumière na rien vu de vrai et ne sait rien. XXXVI Nous sommes ouvriers avec Dieu. XXXVII Quand ta raison aura franchi les régions obscures de lerreur, alors tu parviendras au dédain des controverses passées et futures. XXXVIII Sans sortir de sa maison, le sage connaît tous les hommes ; il sait quils ne sont pas heureux. Il connaît la Voie du ciel ; quoique éloigné, il connaît les plus petites choses. Ainsi le sage ne marche pas, mais aboutit ; ne voit pas les choses, mais sait leur nom ; ne travaille pas mais produit. XXXIX La pensée est difficile à contenir, légère, courant où il lui plaît. La dompter est chose salutaire : domptée, elle procure le bonheur. La pensée est difficile à découvrir, très adroite, courant où il lui plaît. Que le sage la surveille ; surveillée elle procure ce bonheur. Quelque mal réciproque quon puisse se faire entre gens qui se haïssent, entre ennemis, une pensée mal dirigée en ferait plus encore. Quelque bien que puissent se faire soit un père, soit une mère, soit dautres parents, une pensée bien dirigée en ferait plus encore. XL Il nest pas bon dêtre trop libre. Il nest pas bon davoir toutes les nécessités . XLI Celui-là na pas atteint la patience véritable qui ne consent à souffrir quautant quil lui plaît et de qui il lui plaît. XLII Dieu juge nos actes, non nos doctrines. XLIII Dieu juge les actes plutôt daprès la manière dont ils sont accomplis que daprès leur nombre. Cest beaucoup agir quagir avec diligence ; cest beaucoup agir quagir avec soin ; cest beaucoup agir que de servir autrui plutôt que de servir sa volonté propre. XLIV Tendez à la perfection et le Dieu damour et de paix sera avec vous. XLV Même dans la vie la plus vulgaire, la part de ce quon fait pour Dieu est énorme. Lhomme le plus bas aime mieux être juste quinjuste. Tous, nous adorons, nous prions bien des fois par jour sans le savoir. XLVI Naimez point le Monde ni les choses qui sont dans le Monde. Si quelquun aime le Monde, lamour du Père nest pas en lui. Car tout ce qui est dans le Monde : convoitise de la chair, convoitise des yeux, orgueil de la vie, ne vient pas du Père, mais vient du Monde. Le Monde et sa convoitise passent, mais celui qui suit la volonté du Père demeure éternellement. XLVII Aimer son prochain, ce nest pas seulement se donner tout à lui, servir, aider et secourir les autres. Il est possible que vous ne soyez ni bon, ni grand, ni noble au milieu des plus grands sacrifices. Aimer son prochain, cest aimer ce quil y a déternel dans les autres, car le prochain par excellence cest ce qui se rapproche le plus de Dieu, cest-à-dire de ce quil y a de pur et de bon dans les hommes. XLVIII Lamour est le lien des âmes, et lorsquil est pur, ce lien est indestructible. XLIX Lamour ne saurait devenir égoïste sans se donner la mort à lui-même, et il ne trouve la plénitude de la vie quen se donnant tout entier aux autres. L Lamour est une puissance immense. Lamour est le premier de tous les liens. Il nest rien de plus doux que lamour, rien de plus élevé, rien de plus étendu, rien de plus agréable, rien de plus réel, rien de meilleur dans le Ciel et sur la Terre. Lamour est né de Dieu, et ce nest que dans la divine perfection, au-dessus de toute création, quil peut se reposer pleinement. Lamour vole, court et est toujours joyeux. Il donne tout à tous et il possède tout partout, parce quil possède le bien suprême doù découlent tous les biens particuliers. Lamour ne connaît pas de mesure, mais il senflamme au-delà de toute mesure. Lamour ne sent pas les fardeaux, névite pas les travaux. Il entreprend plus quil ne peut, il ne sinquiète pas de limpossible, parce quil sait quil peut tout et que tout lui est permis. Lamour veille tout en dormant. Fatigué, il ne se lasse pas emprisonné, il est libre ; menacé, il ne seffraie pas. Toujours il sélance comme une flamme vive ou une torche ardente, et il marche sans nulle crainte. LI Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je nai pas la charité, je ne suis quun airain qui résonne ou une cymbale qui retentit. Et quand jaurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand il y aurais même toute la foi jusquà transporter des montagnes, si je nai pas la charité, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je nai pas la charité, cela ne me sert de rien. La charité est patiente ; elle est pleine de bonté ; la charité nest point envieuse ; la charité ne se vante point ; elle ne senfle point dorgueil ; elle ne fait rien de malhonnête ; elle ne cherche point son intérêt ; elle ne sirrite point ; elle ne soupçonne point le mal ; elle ne se réjouit point de linjustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle excuse tout ; elle croit tout ; elle espère tout ; elle supporte tout. LII Alors même que nous croyons avoir fait tout le possible, il reste encore une suprême tentative à essayer.
Posted on: Sat, 19 Oct 2013 09:51:17 +0000

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