IBK, UN GESTIONNAIRE HORS-PAIR Quand le Bourgeois national retape - TopicsExpress



          

IBK, UN GESTIONNAIRE HORS-PAIR Quand le Bourgeois national retape sa résidence à 750 millions IBK a conduit le gouvernement le plus répressif et le plus corrompu de la 3ème République, avec à la clé, les 21 milliardaires de la démocratie, l’arrestation des leaders estudiantins, l’embastillement de tous les candidats à la présidentielle de 1997 et cerise sur le gâteau, l’achat d’un candidat-potiche pour son mentor à ½ milliard. C’est également sous IBK qu’on a connu la corruption d’Etat au niveau, notamment avec l’affaire Zarawana, au cours de laquelle, un juge d’instruction fut dessaisi au profit d’un autre, moins rétif. Ce dernier bénéficia d’un logement de fonction, d’un garde du corps, d’un véhicule de service avec chauffeur et d’une épaisse enveloppe pour faciliter ses «investigations». Même les magistrats les plus gradés n’avaient pas droit à tout cela. Les mauvaises langues disent que le politicien professionnel – il n’a pas de profession connue- aurait carotté plus de 8 milliards dans les fonds publics pendant les onze années qu’a duré son séjour à la Primature puis à l’Assemblée nationale. Mais « Le Sphinx », toujours respectueux de l’éthique et de la déontologie journalistiques, préfère s’en tenir aux faits. Rien qu’aux faits, qui sont sacrés, les commentaires libres. -------------------------------------------------------------------------------- Nous revenons ici sur le rapport sulfureux qui met à nu la gestion calamiteuse d’IBK des fonds publics lors des 6 longues années qu’il a passées à la Primature. Il dit aujourd’hui que si l’Adéma avait quelque chose à lui reprocher, on lui aurait créé des problèmes. Alpha Oumar Konaré, le président de la République qui l’a débarqué, sur injonction de la Banque mondiale, voulait le mettre en prison. Pour sauver sa peau, l’ex-PM avait pris la poudre d’escampette pour aller se réfugier chez son ami, Laurent Gbagbo, le boucher d’Abidjan, qui venait de prendre le pouvoir dans la rue. Un taureau à une brique Un taureau payé à 1 000 000 F CFA au compte du personnel du Cabinet et des services de la Primature sous le règne du « Bourgeois », 500. 000 F CFA de frais de mission et 810. 000 F CFA de frais d’hébergement à Paris et Nice (France) pour la « Bourgeoise », Madame Keïta Aminata Maïga, épouse de Monsieur le Premier ministre… 750. 000 F CFA de frais de réaménagement du domicile officiel… Les casseroles de Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta, Premier ministre de son état entre 1994 et 2000, en disent suffisamment long sur sa gestion désastreuse des deniers publics. Les révélations émanent d’un Rapport de mission en date de janvier 2001 portant Vérification de la Gestion de la Direction administrative et financière de la Primature de 1993 au 07 septembre 2000. Nous vous en livrons quelques points (lire extrait)…. Le scandale portant sur les frais de réaménagement du logement du Premier ministre à l’ex-base. Le nouveau locataire dudit logement au moment des faits, entendez Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta, a investi la bagatelle de 750 millions F CFA du contribuable malien pour le confort des lieux jadis occupés par l’ancien président Moussa Traoré. Selon toute évidence, ce qui fut convenable pour le président de la République ne l’était plus pour un Premier ministre moins de 10 ans plus tard. Et non content d’engloutir 750 millions de nos francs pour la « mise à niveau du site » à sa convenance aux frais de l’Etat, le même locataire se proposera de l’acheter, à titre personnel. N’eut été la vive opposition de l’ancien président Alpha Oumar Konaré, le marché aurait été certainement exécuté. Ce sont justement les frasques de son Premier ministre qui pousseront Alpha Oumar Konaré à se débarrasser de lui et même à vouloir l’incarcérer comme le souhaitaient les experts de la Banque mondiale. Voyant le coup venir, le désormais ex-PM trouva refuse auprès de son « frère et ami » Laurent Gbagbo, Ici commence la stratégie de la victimisation. Alpha Oumar Konaré fut assimilé au grand Méchant loup et son ex-Premier Ministre, à la douce et innocente agnelle. 500.000 F FA de frais de mission et 810.000 F CFA de frais d’hébergement pour Madame. Dans le rapport de vérification de a Gestion de la Direction administrative et financière de la Primature de 1993 au 07 septembre 2000, l’on apprend que le chef de Cabinet de Monsieur le Premier ministre, M. Sabane Mahmadou, a payé un taureau à 1.000.000 F CFA pour le compte du personnel et des services rattachés. Bien évidemment, les contrôleurs ont estimé qu’il « n’existe pas de rubrique dans le budget d’Etat pour la prise en charge d’une telle dépense. Et qu’en conséquence, les 1.000.000 F CFA doivent être remboursés intégralement par Monsieur Sabane, attaché de Cabinet de la Primature ». L’histoire ne dit pas si l’interpellé s’est exécuté. Mais ce qui est sûr, il l’a fait sur instruction d’IBK l’ordonnateur principal du budget de la Primature. Mais au-delà de cette injonction, souvenez-vous que nous sommes en 1999. Un taureau à un million F CFA, même de nos jours serait inconcevable, à moins qu’il s’agisse d’une vache laitière hollandaise, ou d’un géniteur. Mais, l’on parle ici de « taureau » et non de « vache ». A l’heure actuelle et nonobstant la spéculation et la surenchère, le prix de la meilleure bête de cette catégorie ne dépasse guère 300.000 F CFA sur le marché. On imagine alors son prix en 1999. « Madame Keïta ne devrait pas percevoir de frais de mission, au niveau de la DAF ». La réaction des contrôleurs a été la même quand il s’est agi de payer des indemnités et frais d’hébergement à l’épouse de Monsieur le Premier ministre : « Madame Keïta ne devrait pas percevoir de frais de mission, au niveau de la DAF », ont-ils rétorqué (lire extrait) Et soyons sérieux : pourquoi payer des frais d’hébergement à une épouse se trouvant dans le même espace-temps que son époux de Premier ministre ? C’est tout simplement grotesque ! Le même document fait également état de la somme de 11.012.000 F CFA directement perçue par le Premier ministre et sans pièces justificatives. Les contrôleurs exigent tout simplement la justification dudit montant par l’ex-PM. A suivre Adama Dramé (Source Adama DRAME le SPHYNX)
Posted on: Wed, 19 Jun 2013 19:39:05 +0000

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