IL NE FAUDRAIT PAS SAUTER DE REPAS ET ENCORE MOINS SAUTER LE PETIT DÉJEUNER ? Tout d’abord, est-ce vrai ? C’est presque toujours vrai. Les exceptions (logiques) : Tout bêtement lorsque le repas ou le petit-déjeuner n’est vraiment pas équilibré. Autrement, il faut effectivement éviter de sauter un repas, et tout particulièrement le petit-déjeuner ! Explications physiologiques ci-dessous: POURQUOI FAUT-IL PRENDRE UN PETIT DÉJEUNER ? L’explication est partiellement contenue dans le nom ‘petit-déjeuner’. On parle donc de fin de ‘jeûne’. Un jeûne est une situation pendant laquelle on prive le corps de nourriture pendant +/- longtemps. Cette situation est caractérisée par une baisse des réserves d’énergie appelées « glycogène » (forme stockée du sucre dans notre corps, nécessaire pour mobiliser de l’énergie pour les activités physiques de plus haute intensité). On consomme donc légèrement plus de lipides par unité de temps lorsque l’on est à jeun. Pourquoi donc est-ce un problème ? Tout jeûne prolongé est accompagné d’une légère fonte musculaire (catabolisme protéique). Au-delà de 6h de jeûne, on commence donc progressivement à ‘consommer du muscle’ (des protéines se décomposent en acides aminés) pour fournir de l’énergie à notre organisme. Lorsque je perds de la masse musculaire, je diminue aussi mon métabolisme et c’est certainement une des choses qu’il faut vraiment chercher à éviter. En somme, baisser son métabolisme signifierait que l’on prendrait plus facilement du poids en mangeant la même quantité qu’auparavant. Sauter le petit-déjeuner diminue également le nombre de portions de la journée ! POURQUOI NE FAUT-IL DONC PAS SAUTER UN REPAS (UNE PORTION) DE LA JOURNÉE? Lorsque l’on saute un repas (et/ou le petit-déjeuner), on peut donc se retrouver dans un état de jeûne prolongé. La tendance - pour la plupart des gens - sera de compenser le dernier repas manqué en mangeant + au prochain repas, ce qui est un réel problème. Pourquoi donc ? Le corps possède une capacité limité d’absorption par repas. En d’autres termes, le surplus (lors d’un repas copieux) ne pourra être stocké que d’une seule manière : en graisses. Sauter un repas influence également votre humeur. La baisse d’énergie (‘déplétion glycogénique’, ou baisse des réserves de sucres) se fait ressentir et augmente le niveau de stress, parfois d’anxiété et peut vous rendre moins patient, plus agressif ou moins focalisé sur votre tâche actuelle (le système nerveux sympathique est stimulé, une sécrétion de catécholamines augmente l’activation de votre état de stress et peut même vous faire légèrement trembler si vous ne mangez qu’un ou deux repas sur une longue journée).
Posted on: Tue, 02 Jul 2013 10:02:06 +0000
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