INTERNATIONAL ALGERIE: le rapport accablant de lONG américaine - TopicsExpress



          

INTERNATIONAL ALGERIE: le rapport accablant de lONG américaine HRW (Humain Right Watch) Imprimer E-mail NOTE UTILISATEUR: / 1 MAUVAISTRÈS BIEN ШАБЛОНЫ YOOTHEME ШАБЛОНЫ НЕДВИЖИМОСТИ JOOMLA Détails Publié le vendredi 1 février 2013 18:46 Écrit par Hamid Guerni Encore un rapport accablant pour les autorités algériennes. Après l’ONG française RSF, c’est au tour d’Humain Right Watch de brosser un tableau noir des libertés en Algérie. Dans son rapport mondial 2013, rendu public jeudi, HRW décrit un pays où les libertés sont brimées. « les nouvelles lois adoptées en janvier 2012, ainsi que l’annonce en 2011 de la levée de l’état d’urgence en vigueur depuis 19 ans et de la mise en place d’importantes réformes constitutionnelles et électorales, n’ont guère donné aux Algériens une plus grande liberté pour s’associer, former des partis politiques ou exprimer leurs opinions. Les autorités ont invoqué d’autres lois et réglementations répressives pour étouffer les voix dissidentes et juguler les activités relatives aux droits humains, notamment la loi de 1991 régissant le droit à la liberté de réunion, qui exige l’obtention d’une autorisation préalable pour les manifestations publiques », note de prime abord l’ONG qui fait remarquer, par ailleurs, que lors des législatives de 10 mai 2012, le pouvoir a été accusé de fraude électorale par plusieurs partis. HRW relève que durant toute l’année 2012, les autorités ont fortement limité la liberté de réunion, en multipliant les techniques préventives, comme le blocage des accès aux lieux prévus pour des manifestations. L’ONG met aussi en exergue la forte mobilisation policière pour empêcher des activités publiques de partis, syndicats et organisations socio-professionnelles. HRW note également que la nouvelle loi sur les associations octroie d’immenses pouvoirs au gouvernement pour contrôler les associations. En exemple est citée, la disposition qui autorise la dissolution d’une association au motif « d’ingérence dans les affaires intérieures du pays. » S’agissant de la liberté d’expression, HRW note que la nouvelle loi relative à l’information maintient de fortes amendes dans le cas de condamnation de journalistes pour diffamation, tout comme elle limite la liberté des journalistes à faire leur métier. Concernant les atteintes aux libertés syndicales, HRW mentionne les différents cas de dirigeants syndicaux interpellés par la police, jugés et condamnés par les tribunaux. La justice ne va guère mieux. Exemple : lONG note la soustraction à la justice de chefs terroristes tels que Hattab et El Para. « Après que Bouteflika eut levé l’état d’urgence, les autorités ont transféré dans des centres de détention officiels les terroristes présumés qui se trouvaient « assignés à résidence » depuis plusieurs années sans aucun contrôle juridictionnel. Cependant, de longs retards ont affecté leurs procès, les juges refusant de citer à comparaître certains témoins clés et reportant à maintes reprises les audiences. En 2012, les procès de Hassan Hattab, Amari Saifi et Kamel Djermane, trois terroristes présumés détenus au secret pendant plusieurs années et traduits en justice après la levée de l’état d’urgence, ont été plusieurs fois ajournés. ». Les concessions économiques peuvent faire taire un temps les gouvernements partenaires sur les atteintes aux droits de lhomme et la répression mais dans un monde globalisé, la consécration des libertés et létablissement de la vérité et la justice sur les drames subis par la société sont le préalable à lexercice de la souveraineté pleine et entière.
Posted on: Fri, 18 Oct 2013 19:20:58 +0000

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