IX. « Logiques du monde mais pas forcément efficaces et/ou approuvées par le Seigneur » « Car ainsi m’a dit l’Eternel avec main forte, et il m’a averti de ne pas marcher dans le chemin de ce peuple, disant : Ne dites pas conjuration, de tout ce dont ce peuple dira conjuration, et ne craignez pas leur crainte, et ne soyez pas effrayés ; l’Éternel des armées, lui, sanctifiez-le, et que lui soit votre crainte, et lui, votre frayeur ; et il sera pour sanctuaire, et pour pierre d’achoppement et rocher de trébuchement […] » (Es.8 :11-14) S’il ne fait aucun doute que ce monde défend des valeurs directement issues de ce que l’Eternel veut – le travail plutôt que la paresse ; la ponctualité plutôt que le retard ; la rigueur plutôt que la négligence ; etc. – il faut, en vertu des égarements de ce même monde, sonder ses logiques. Ce, afin de ne retenir chez lui que celles qui sont en accord avec l’Eternel et qui, seules, mènent à sa volonté. Cela permet d’éviter de suivre les voies qui paraissent justes mais dont l’issue, c’est la mort. Ce, partant du principe que, si l’Eglise n’échappe pas à ces logiques, la défense de ces dernières n’est pas le fondement de la bonne nouvelle qu’elle a mission d’apporter au monde pour le convertir plutôt que laisser le monde la convertir. Le prendre en compte est nécessaire pour les disciples de Jésus, à un moment où l’ennemi semble avoir redoublé d’astuces pour investir le lieu saint, à telle enseigne que, très souvent aujourd’hui, des hommes confondent le monde et l’Eglise, allant jusqu’à mépriser l’Eglise du Seigneur, laquelle passe pour être une hypocrisie des hommes etc. Cela nous inspire de nous souvenir de la parole de l’Eternel adressée aux sacrificateurs, par le prophète Malachie : « Les lèvres du sacrificateur gardent la connaissance, et c’est de sa bouche qu’on recherche la loi, car il est le messager de l’Éternel des armées. Mais vous vous êtes écartés du chemin, vous avez fait broncher beaucoup de gens à l’égard de la loi, vous avez corrompu l’alliance de Lévi, dit l’Éternel des armées. Et moi aussi, je vous ai rendu méprisables et vils devant tout le peuple, parce que vous n’avez pas gardé mes voies, et avez fait acception des personnes dans ce qui concerne la loi. » (Mal.2 :7-9). Pour sa part, l’apôtre Paul affirma : « Car le nom de Dieu est blasphémé à cause de vous parmi les nations, comme il est écrit » (Rom.2 :24). Ainsi, au regard de la décadence de la génération des hommes actuelles, malgré la multiplication des assemblées se réclamant du Seigneur, il ne fait aucun que l’un des obstacles majeurs est à rechercher dans ceux qui ne veillent pas à garder pure la vérité du Père, ceux-là qui la méprisent au profit de doctrines étrangères ou appliquent des modèles en total désaccord avec ce que le Seigneur ordonna à l’apôtre Paul au sujet de la manière dont cela doit être dans l’église. Nous nous sommes arrêtés sur le modèle d’élection des disciples aujourd’hui en vogue dans beaucoup d’assemblées, pour voir comment en voulant appliquer un modèle de capitalisation/optimisation de certains principes que l’on retrouve aussi dans le monde, plusieurs en sont venus à ne plus fonder leur choix sur le Seigneur, mais ce qu’ils croient être la panacée à certaines lacunes, se jugeant, par-là, plus sages que l’Eternel. Ils défendent, en cela, que: 1) L’homme ne peut faire une chose sans en avoir été formé ?! Il convient de bien situer cette affirmation qui, à certains égards, manque de clarté. Or, il ne fait plus aucun doute que plusieurs jouent avec la subtilité du langage pour pouvoir échapper lorsqu’on les reprend sur la fausseté de leurs doctrines. D’une part, on peut prendre cette affirmation tel quel et, alors, comprendre que, quelle que soit la manière, tout homme dans la vie apprend les choses par le moyen d’une formation formelle ou informelle. Dans ce sens, l’on dira que, même, ce que reçoit le prophète directement de l’Eternel est une formation, tout comme le fait de trébucher à un endroit du chemin menant à la maison etc. On dira que, tandis qu’Etienne a pu faire X grâce à la formation qu’il a reçue de son maître, Jean a pu le faire grâce aux choses qu’il a acquises en observant tel aspect de la nature. Quant à Josias, il l’a appris en lisant l’ouvrage d’un enseignant de l’université d’Harvard. Tous sont, cependant, arrivés au même résultat, malgré parfois des différences insignifiantes. Ici, ce n’est pas le moyen qui est mis en valeur, mais l’enseignement, la formation dont ils « peuvent » être les viatiques. D’autre part, cette affirmation signifierait que l’homme ne peut faire une chose sans avoir été formé « par un homme ». C’est, là, la doctrine que soutiennent certains dans certaines assemblées. L’accent de la formation n’est, donc, pas mis sur n’importe quel moyen mais uniquement sur l’intermédiation de l’homme. A cela, nous pouvons poser des interrogations simples : Enoch (il marcha avec l’Eternel comme personne avant lui), Noé (il construisit un grand bateau sans doute comme personne avant lui), Abraham (il s’éloigna de l’adoration de plusieurs dieux alors qu’il vivait au milieu de personnes idolâtres), Jacob (il sut comment obtenir des brebis tachetées), Joseph (il expliquait les rêves), Moïse (il conduisit le peuple d’Israël comme aucun homme avant et lui enseigna des lois sages qu’aucun peuple ne détenait), Samson (il avait une force non obtenue par un exercice physique) David (il bâtit l’ours, le lion et Goliath) etc. par qui ont-ils été formés ou de qui reçurent-ils leurs aptitudes pour faire ce qu’ils ont su faire de la part de l’Eternel ? Par la disposition de leur cœur à l’égard des choses de l’Eternel et, surtout, par la puissance et le choix souverain du Seigneur. Tout cela dépend du bon vouloir de l’Eternel. Ainsi, bien que Moïse reçusse le modèle du temple, c’est en un israélite de la tribu de Juda que l’Eternel mit les aptitudes pour la réalisation de ses composantes. Nous pouvons en dire davantage à ce sujet pour faire comprendre et, surtout, accepter, une bonne fois pour toutes, que la formation par l’homme, bien que bonne, n’est pas nécessaire ni pour l’homme et, davantage, pour l’Eternel. Le contraire est une doctrine mensongère que, même, un incroyant peut déceler en se plongeant dans l’Ecriture ! A chacun son cas, selon la volonté du Seigneur ! Sans ambiguïté, la généralité dans cette affaire s’oppose à la vérité du Seigneur ! Enfin, il y a, au moins, une chose que l’on peut généraliser au sujet de cette affirmation. Cette chose, c’est que tous les hommes, y compris le Seigneur Jésus, ont été formés soit directement par l’Eternel – cas de nos ancêtres, Adam et Eve – soit dans le ventre d’une femme. Dans ce cas, et puisque l’on ne voit plus l’Eternel former l’homme de la même manière qu’il le fit pour les ancêtres Adam et Eve, nous pouvons affirmer qu’aucun homme ne peut faire quelque chose s’il n’a été formé. Autrement dit, aucun homme ne peut faire quelque chose sans avoir, d’abord, été formé biologiquement dans le vendre d’une femme, laquelle fait partie de l’espèce humaine. Mais, si c’est de cette acception dont il s’agit, elle ne s’oppose pas à l’acception selon laquelle l’homme peut acquérir des aptitudes – après sa naissance – par divers moyens. Mieux encore, cette dernière acception s’oppose à l’acception selon laquelle l’homme – après sa naissance – ne peut acquérir des aptitudes que par le moyen d’un autre homme. A moins, là aussi, de soutenir que « toutes » les aptitudes qu’acquièrent un homme dans la vie « ne sont » que le reflet de l’éducation qu’il a reçu de ceux qui l’ont élevé. Les cas des ascendants susmentionnés et de ce que ce que nous savons de nous-même infirment, sans recours possible, cette fausse doctrine. En définitive, quel que soit l’angle sous lequel on se place, tant du point de vue de l’Ecriture que des choses que nous avons apprises de ce monde, c’est être profondément dans l’erreur que d’enseigner que « l’homme ne peut faire que ce qu’il a reçu de la part d’un autre homme », dans le sens de la seconde acception ci-dessus. Le généraliser en tout temps, en tout lieu et en toute personne, c’est faire mentir l’Eternel ! Même si je l’écris sur ce ton, je sais que certains ne l’ont pas fait en connaissance de cause, ne faisant que répéter ce qu’ils ont entendu et voulant, en cela, se montrer fidèle à l’enseignement reçu comme l’ordonne aussi le Seigneur. Seulement, le Seigneur l’a ordonné au sujet de l’évangile de vérité, pas au sujet de tout ce qui s’appelle « enseignement » qu’on dirait venir de sa part. Shalom
Posted on: Thu, 29 Aug 2013 23:56:24 +0000