Il a traversé le sentier qui conduit à la plage, au bord de la - TopicsExpress



          

Il a traversé le sentier qui conduit à la plage, au bord de la mer. Le sentier était rempli d’empreintes de pieds, de souliers, et de sabots d’animaux domestiques. Sur les deux bords du sentier se trouvait différentes sortes de fleurs et de roses. Stupéfait, il a cru qu’il voyait un arc en ciel par terre ; puisque toutes les couleurs embellissaient les roses ou les fleurs. Il s’est étendu sur le sable doré en offrant son corps au soleil brûlant de la journée sans faire attention aux conseils des médecins et des amis qui parlaient du danger du soleil de l’après midi. Il a offert son destin et son corps à Dieu. Un vent salé l’a fouetté rapidement. Et il était surpris, lui-même de la rapidité du changement de la couleur de sa peau. Elle était devenue plus brune et plus bronzée. Ce miracle ne l’avait pas plu. Il s’est mis alors à changer de position. Puis, il s’est assis sur son cul au lieu de s’étendre sur le sable chaud qui était devenu comme un fer brûlant. Il a mis la main sur la jambe et il a collé sa joue contre sa main pour mieux contempler le grand bleu et les bateaux qui traversaient ses eaux pour voyager vers des contrées inconnues. Sur l’autre coté, se sont étendues de belles maisons blanches mélangées de bleu pour mieux projeter les airs maritimes. Dans la maison qui avoisine le sentier d’où il était venu, il a vu une sirène couchée sous la fenêtre. Elle s’est baignée en plein air, sans eau. Son corps blanc était brûlant et plus luisant que les rayons du soleil même. Il s’est mis à observer de loin la composition du corps étrange. Alors, la sirène est apparue avec toute sa beauté : une taille mince, une large poitrine, deux beaux seins arrondis éveillés et luisant comme le soleil et la lune, deux larges yeux comme les noyaux des amandiers italiens, de longs cheveux châtains qui va loin comme des racines qui pénétraient dans la terre, et deux jolies mains avec des doigts minces. Elle avait aussi une jolie bouche avec des lèvres en miel. Il ne se rappelait pas comment il s’est levé pour aller s’asseoir à coté d’elle sans lui demander la permission. Il ne lui a pas parlé. Elle a souri pour cet arrivant qui venait du soleil pour s’asseoir sous sa fenêtre. Avec ses doigts, il lui a touché la peau. Il l’a trouvé fraiche et souple. Il a continué son chemin vers la partie illicite. Elle tressaillait. Il a poursuivit son chemin vers les lèvres. Il a senti ses dents qui lui attrapaient les doigts. Elle ne l’avait pas mordu mais elle l’a touché de la langue. Un frisson a parcouru son corps et le sang qui courait dans ses veines était comme un feu brûlant. Il s’est approché d’avantage et son corps a touché celui de la sirène. Mais soudain, il a reculé. Il ne savait quoi dire lorsqu’il n’a rien trouvé dans la partie illicite dont cherchait tout ceux qui désiraient une jouissance. Et, au moment où il s’est affolé elle lui a jeté un regard d’adieu et a sauté dans les eaux de la mer. Elle s’est perdue à jamais. Quant à lui, il est resté debout à même sa place pour contempler les vagues qui venaient de la mer.
Posted on: Sat, 14 Sep 2013 22:32:32 +0000

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