Il est assez difficile de trouver des informations pertinentes sur une récente affaire de végétaLisme . Apparemment, Joaquim, 4 mois à lépoque, a été retiré en avril dernier à ses parents végétaLiens, parce que sa mère ---alertée par son retard de croissance---, avait CONSULTE un médecin, lequel sest empressé de mettre en route une procédure assez lourde des services sociaux. Ses parents ont porté plainte et le procès se tient ces jours-ci (jugement le 4 novembre). --------------------------------- La maman était allée consulter. En loccurrence, on ne peut donc parler de mauvais traitements de la part des parents. Par contre, on peut légitimement se demander si la société, en la personne du médecin et des services sociaux ( en présumant de lincompétence de la famille), nont pas SURTOUT sanctionné le végétalisme des parents, au détriment de léquilibre affectif de lenfant. Il est en effet placé depuis maintenant plus de 7 mois, avec un droit de visite très restreint! De ce que jai lu sur la Toile, je retiens deux choses: la mère soupçonnait une allergie au lait de vache (ce qui par la suite sest avéré), mais le médecin, au lieu de réfléchir AVEC les parents aux conduites les plus adaptées, sest contenté douvrir le parapluie. Et plutôt brutalement. Au-delà de cette affaire, on peut se demander ce quil en aurait été si lenfant avait été nourri au lait maternel au-delà des habituels 2 ou 3 mois. Car si la maman a introduit du lait végétal dans lalimentation de lenfant, cest bien parce quelle avait cessé de le nourrir au sein. Ce qui, reconnaissons-le, semble un peu étrange de la part de parents éduqués et informés (la mère, nous dit-on, est diplômée de Sciences-Po). Rappelons à ceux et celles qui lignorent, que les recommandations de lOMS sont: - un allaitement exclusif au sein pendant les 4 premiers mois AU MOINS - il nest pas nécessaire dintroduire quoi que ce soit dautre jusquà 6 mois (dans le cas où la mère nest pas elle-même carencée) Si nos élites et nos services sociaux étaient moins conditionnées par la doxa dominante, aussi bien les parents que le médecin nauraient-ils pu chercher dABORD une solution dans la reprise de lallaitement au sein (cest tout à fait possible, même après quelques semaines dinterruption), OU BIEN dans la prescription de lait maternel fourni par un lactarium, ou encore par une alimentation adaptée choisie EN ACCORD avec les parents. Certes, un enfant nappartient pas à ses parents, mais pas plus aux professionnels de santé ou aux services sociaux. Un enfant appartient avant tout à lui-même. A mes yeux on est là typiquement en présence dun abus de pouvoir de la société sur les individus. laprovence/article/actualites/2592171/lauris-parents-maltraitants-ou-proces-du-vegetalisme.html
Posted on: Fri, 25 Oct 2013 13:03:04 +0000
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