Il parait. J’ai demandé à la dernière fée en vie de me - TopicsExpress



          

Il parait. J’ai demandé à la dernière fée en vie de me dispenser du poids de quelques nuages existentiels. Je l’ai supplié de m’accorder un vœu, apparemment elle demeure trop occupée, elle a trop de rêves à organiser. Le truc c’est que je sais que je suis immortel, qu’il me reste du temps, mais immortel jusqu’à quand ? Là demeure la seule inconnue. Le jour où j’aurai tout dit, tout écrit, je prendrai mon corps pour accompagner mon âme vers d’autres cieux, d’autres perspectives. Là je pourrai recommencer à dire et à écrire, à découvrir. J’espère de tout mon cœur que l’égoïsme ne sera jamais le moteur qui fait glisser sur un parchemin cette plume qui est dans ma main. Il parait que dans notre monde, le tien, le mien, il existe des gens qui s’aiment. On me l’a dit. Je désire tellement que tu m’aides à en rencontrer. Tu sais, au-delà de toutes ces rencontres de vie, de tous ces sentiments qui ont décoré mon existence, il en est un que j’aime à saisir. C’est celui-là. Bien souvent on demeure propriétaire des problèmes que l’on accepte, cela toujours trop longtemps. Il arrive que le tunnel soit très long, très sombre, mais dis-toi que la lumière qui se trouve au bout est à ce prix. Il faut juste parvenir à éliminer les facteurs aggravants des autres facteurs. Les valeurs vraies ne coûtent plus grand-chose de nos jours, leur prix est sans cesse en baisse. Je n’ai plus envie de spéculer sur leur cours et de tout perdre. Il n’existe aucun mot pour décrire ce que l’on ressent lorsque l’on est l’enfant innocent de ce ressenti qui nous fait vibrer. Le mur de Berlin a été construit pour ôter tout avenir à la liberté. Je n’en veux pas un similaire pour enfermer mon âme. Peut-être dois-je construire une sorte de muraille de chine, pour empêcher des envahisseurs de la submerger, qui sait ? Les sentiments peuvent se comparer aux océans, c’est uniquement en descendant dans leurs abysses que l’on parvient à jouir de leurs richesses. Qu’en dis-tu toi ? Je ne te demande qu’une seule faveur. Pour tout ce que je n’ai pas pensé, pour tout ce que je n’ai pas dit, pour tout ce que je n’ai pas écrit dans ma vie passée, laisse-moi m’exprimer sans rien omettre. Le temps peut devenir un poison ou un baume apaisant, alors accorde-moi ce temps en m’offrant ta confiance. Ce que nous voyons n’est que notre perception du monde, ou ce que l’on veut bien nous en montrer, pas toujours la réalité. C’est ce qui me pousse à t’offrir mon témoignage, juste une ouverture sur une autre perception que la tienne. L’important n’est pas le nombre de chutes au cours de notre existence, c’est le nombre de fois où l’on se relève, et la façon de le faire. Hector Plumeau ©
Posted on: Thu, 12 Sep 2013 07:22:59 +0000

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