Il y a de cela quelques jours, nous avons tous suivi un exposé - TopicsExpress



          

Il y a de cela quelques jours, nous avons tous suivi un exposé sur le chemin de fer, le transport routier et les activités minières au Katanga d’une part et d’autre part, sur le système de sponsoring des équipes de football au Katanga. La presse s’est d’ailleurs saisie du dossier qui défraie désormais la chronique. Plusieurs, parmi nous, ont été émus. Cela peut se vérifier par le tonnerre d’applaudissements que nous avons pu constater à la suite du discours y afférent. Alors que la norme dans nos échanges, telle qu’approuvée par tous, était le renforcement de la cohésion nationale ainsi que la recherche dans la paix des voies et moyens pour accélérer le développement de notre pays : Objectif spécifique de notre groupe thématique. Vu sous cet angle, nous devrions nous interdire de régler nos différents personnels, encore moins d’accuser qui que c’est soit car, assumer le rôle de moralisateur, voudrait aussi que l’on soit soi-même exemplaire. Or nous ne sommes que des êtres humains et nos limites peuvent aussi être constatées par les autres. On n’a toujours pas raison quand on accuse, et on peut soi-même être pris dans des cas d’infortune que l’on voudrait imputer aux autres. Quelques fois, le péché se retourne vers son pécheur… Tenez A ce jour, des nombreuses veuves pleurent au Katanga de spoliation de leurs biens immobiliers, dont notre collègue ou son cabinet serait l’auteur. Quand on peut critiquer ceux qui donnent de l’emploi aux congolais, alors que dans son petit parc animalier les employés fuient pour non payement des salaires, il n’y a pas d’autres mots que de la haine pour expliquer une telle attitude. Nous nous posons la question de savoir si les animaux qui meurent de faim dans ce parc sont régulièrement soumis au contrôle d’un vétérinaire, ou s’ils ont été déclarés à la douane, comme tant d’autres biens importés pour la construction dudit parc. Dénoncer ces faits n’est pas l’objet de notre intervention mais c’est un secret de polichinelle car toute personne vivant au Katanga le sait. Nous fermons très rapidement la parenthèse qui risque de nous prendre trop de temps. Vous comprendrez donc, chers collègues, que les accusations que nous dénonçons ici, et pour lesquelles nous disposons des éléments d’appréciation, ne sont pas faites par un saint qui nous vient tout droit du paradis. Bien au contraire. La haine la tient et nous ne pouvons que le déplorer… Avant toute chose, notons que la société HABARIKANI est une société par action à responsabilité limitée (SARL) formée par la société AFRITALIA TRADING LIMITED qui est une société qui a des solides références dans le domaine de transport en RDC, où elle exerce ses activités depuis plusieurs années. Les statuts que nous pouvons produire à tous ceux qui s’y intéresseraient, est d’ailleurs disponible au greffe du tribunal de commerce de Lubumbashi. La simple lecture de ce statut nous permet de comprendre que la personnalité mise en cause par notre collègue, n’est pas actionnaire au sein de cette société. Ceci de un. De deux, pour son bon fonctionnement, le contrat commercial qui lie HABARIKANI à la société TFM a mis en place un mécanisme de préfinancement qui a permis l’achat de 150 trucks et de 200 remorques, dont la gestion a été confiée à HABARIKANI. Les copies des factures, les déclarations en douane, le certificat d’immatriculation et d’assurance ont été fait au nom du propriétaire TFM. Nous disposons également de ces éléments. De trois, il convient également de préciser que la société TFM qui, avec un investissement cumulé de trois milliards de dollars, représente l’investissement privé le plus important dans l’histoire de notre pays. Son outil de production fonctionne à merveille : elle produit 200.000 tonnes (le double de la production annuelle de la Gécamines) de cuivre par an et ses prétentions sont de 400.000 tonnes l’année prochaine, si le problème de l’énergie électrique trouvait solution. Enfin, il y a aussi lieu de relever que pour l’an 2012, la contribution de cette société (TFM) au trésor public, au titre d’impôts et payements connexes, s’élève à 201.000.000 de dollars américains. Elle emploie 3.300 travailleurs en plein temps et 4.500 contractants parmi lesquels 800 travaillent à la construction de la deuxième phase d’expansion. Notons aussi que près de 98% de ces employés sont des citoyens congolais. Tout compte fait, il y a lieu de retenir que TFM a fait des investissements importants dans le domaine du développement communautaire depuis 2006. Elle a financé un total de 57 millions de dollars américains en projet de développement communautaire, dont 3 millions durant le quatrième trimestre 2012, qui comprend les personnels engagés dans le programme et les coûts administratifs. Par ailleurs, depuis le début de la production commerciale, TFM a consenti 0,3% de revenus nets de vente de métal pour financer le fond social communautaire TFM. Depuis le lancement de la production, les contributions engagées dans le fond s’élèvent à 11,3 millions de dollars américains. Le fond social communautaire TFM est dirigé par des représentants de communauté de TENKE et de FUNGUME, de la province du Katanga et de TFM, qui gèrent ces fonds pour de projets de développement communautaire. Dans l’ensemble, les payements de taxe, les primes de session, les payements d’actifs, les contributions au développement communautaire et les contributions au fond représentent une somme de 910 millions US en contributions financières et contributions au développement communautaire consenties par TFM pour la RDC. Selon plusieurs sources concordantes, plus de la moitié des retombées économiques générées par le projet découlant du partenariat TFM-GCM, reste en RDC au titre de taxe, redevance et droits, et, considérant les retombées économiques issues de la fourniture de service au niveau local (exemple de l’achat de l’énergie à la SNEL), plus de deux tiers de retombées du dit projet restent au pays. En sa qualité du plus grand producteur du cuivre en RDC et avec des perspectives de croissance et des succès constants, TFM est fière de contribuer à la croissance de notre pays. Avec un tel outil de production, et des ambitions qui s’en suivent, rien d’anormal pour TFM de trouver des solutions alternatives au rail pour l’évacuation de ses produits. C’est une nécessité d’urgence que nous ne pouvons que comprendre. Quand le rail ne fonctionne pas, ou fonctionne mal, et quand aucune loi du pays ne l’interdit, il est évident que les solutions alternatives au rail peuvent être prises en toute responsabilité. Avant d’aller plus loin, rappelons ici que la chute de la SNCC coïncide avec la période de la chute de la Gécamines ancienne formule, soit en 1990 et donc bien avant l’arrivée du Gouverneur Moïse KATUMBI à la tête du Katanga. C’est donc un mauvais procès qui laisse le champ libre à n’importe qui de comprendre les motivations de notre collègue. Il faut aussi signaler que la relance de la SNCC par la réhabilitation de la voie ferrée SAKANIA-BILOLO-LOBITO marque les pas et les entreprises minières n’y sont pas assujetties pour ne pas exporter leurs marchandises. Il est vrai qu’un projet avec les angolais pour relancer ce secteur existe bel et bien, mais mis en mal par le passif de la SNCC qui serait évalué à plus 45 millions US. A ceci s’ajoute aussi la problématique du vieillissement de son personnel qui du reste se montre aussi excessif. Il semblerait, selon plusieurs sources, qu’il ne resterait en Angola que 12 kilomètres pour atteindre la frontière alors que nous trainons encore les pieds à cause de ce passif qui remonte à 1990. Tout indique que la SNCC n’est plus dans les normes de fonctionner correctement, même les conditions de sécurité ; tant des marchandises que des clients, sont fortement compromises. Dans ces conditions, aucune compagnie d’assurance ne peut accepter de couvrir des opérations tenues par la SNCC, surtout qu’ils n’acceptent déjà plus d’assurer les exportations par rail des cathodes de cuivre à cause de multiples vols sur le parcours. Seuls les concentrés le sont, quand ils sont transportés dans cette voie. C’est ainsi que les marchés de transport par camions prospèrent de plus en plus dans ce coin de la république. Notre collègue nous a dit que 20 milles camions traversent la frontière de Kasumbalesa chaque mois et il n’a pas tord. Mais il a tord quand il déclare que la société HAKUNA MATATA qui appartient à un congolais aurait le monopole dans ce secteur. Ce n’est pas de l’affabulation mais c’est de la haine pure et simple. Et pour cause. Sur les 20 milles camions qui traversent la frontière chaque fin du mois, la société HAKUNA MATATA ne dispose que de 100 camions, soit 0,05% du stock total. La société SABOT, une société de droit zimbabwéen, dispose de plus 1000 camions et la société HERMIS appartenant à un sujet grec en a plus au moins 3000, et le restant du flot étant composé des camions sud-africains, zambiens et tanzaniens. Bref, les entreprises de transport de droit congolais représentent 3% de l’ensemble des entreprises qui œuvrent dans ce secteur au Katanga. Comment dès lors affirmer que cette société est en position de monopole ? Ô haine quand il nous tient ! Ne devons-nous pas plutôt encourager nos compatriotes d’investir dans ce secteur et capter les flux financiers importants qui vont à l’étranger dans ce secteur ? A ce sujet, la RDC n’est pas un cas isolé au monde. Tout au contraire, les pays nantis recourent plus à ce mode de transport, alors que leur système de rail fonctionne très bien. En France (pour ne citer que cet exemple), la grève des chauffeurs routiers a la réputation de paralyser l’économie, alors les sociétés de transport par voie ferrée sont très bien équipées et tournent à plein régime. A charge à la SNCC de moderniser son outil de production et de faire jouer la concurrence pour attirer TFM comme client privilégié. Soutenir le contraire devient un péché contre les normes de toute économie. Parlons à présent du dossier de sponsoring du Tout Puissant Mazembe, notre fierté nationale. Pour ce chapitre, au delà de ses déclarations faites en plénière, notre collègue a aussi fourni un document rédigé en anglais. L’analyse de ce document nous permet de conclure qu’il n’y a rien d’illégal. Ce n’est ni plus, ni moins, un contrat de location de box souscrit régulièrement à un prix minoré par rapport à d’autres clients. A ce jour, il y aurait même tendance à annuler ce contrat… Dans son exposé, notre collègue a abordé un sujet sur une prétendue somme de 5 millions US de sponsoring accordée au T.P. Mazembe (notre fierté nationale) par TFM. La copie du contrat dont nous nous sommes procuré le contredit. Au lieu de se limiter là, notre collègue a rajouté que l’ensemble des contrats de sponsoring au bénéfice de Mazembe (notre fierté nationale), représenterait une enveloppe de plus de 50 millions US. Nous pensons qu’il a perdu le sens de la mesure. Ce montant dépasse celui alloué à la construction du très beau stade Mazembe. Que gagneraient les entreprises minières pour dépenser autant d’argent dans un club de football ? Comment des sociétés cotées en bourse et en tant que telles, soumises à des contrôles stricts de gestion et dont les comptes sont publiés, peuvent-elles se permettre de tels dérapages ? C’est malheureux d’entendre des telles affirmations. Surtout que TFM sponsorise aussi Lupopo, la Linafoot, l’équipe de Tenke et de Fungurume. Pourquoi seul le TP Mazembe (notre fierté nationale) doit intéresser notre collègue ? A la lecture du contrat entre le TP Mazembe (notre fierté nationale) et TFM, il y a lieu de comprendre que notre collègue ne maîtrise rien de ses affirmations fantaisistes. La Gouverneur du Katanga a-t-il tord de travailler durement pour faire du TP Mazembe (notre fierté nationale) un grand club parmi les grands du Continent et du monde ? La classe moyenne tant recherchée doit se constituer dans les secteurs de l’économie. Notons ici que le TP Mazembe (notre fierté nationale) a un palmarès qui contribue à l’image de marque de notre pays : 2 fois lauréat de champion’s league africain, mais c’est aussi la première équipe africaine à arriver à la tête de la coupe du monde des clubs. Tous devraient le savoir : on ne gagne pas tous ces titres sans générer des grosses sommes. En plus, avec des tels succès, on devient un produit de prestige qui ne se négocie pas de la même manière que les autres clubs. Avant de finir, relevons un autre fait. Le Katanga aujourd’hui a accru sensiblement sa production de maïs, défiant la Zambie qui en était le plus grand pourvoyeur. La stratégie mise en place par son Gouverneur pour atteindre des tels résultats était d’exiger à chaque entreprise minière d’exercer une activité agro-pastorale. Pourquoi notre collègue n’en parlerait-il pas ? Peut-être lui faudra-t-il marcher côte-à-côte à pieds au Katanga avec le Gouverneur pour vérifier sa popularité… ENCOURAGEONS CEUX QUI CONTRIBUENT A L’EMERGENCE DE NOTRE PAYS ET QUI SE MONTRENT SOUCIEUX DES CONDITIONS DE VIE DE NOTRE POPULATION. A BAS LA HAINE, A BAS LA JALOUSIE. Papy TAMBA Délégué aux Concertations Nationales
Posted on: Tue, 24 Sep 2013 00:09:33 +0000

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