Il ya deux ans, Javais envoyé ce qui suit au vice-président dun - TopicsExpress



          

Il ya deux ans, Javais envoyé ce qui suit au vice-président dun parti politique français, qui mavait répondu: la realpolitic ne doit pas faire baisser notre garde anticommuniste...quand même.., Avec tout le respect dû, jaimerais apporter ces quelques éléments de réflexion qui, je lespère, permettront à nos porte-paroles déviter les écueils du prêt-à-penser sur une question qui empoisonne depuis 40 ans nos relations bilatérales avec la République Populaire de Chine (RPC). Mais restons sur le Tibet : Géographie : La région autonome du Tibet (RAT) s’étend sur 1.2M km² (plus de 2 fois la France) de hauts plateaux, bordés par les monts Kunlun, l’Himalaya et le Karakorum. Le plateau tibétain commande la quasi-totalité des bassins hydrographiques de la Chine et du sous-continent indien. L’Indus, le Mékong, le Yangzi et le Huanghe, prennent leur source au Tibet. Toutes proportions gardées, la situation du Tibet est assez comparable à celle du Golan pour Israël, la Syrie et la Jordanie. La RAT compte 3.2 M d’habitants, dont 90% de Tibétains et 10% de Hans. Cet immense territoire vide est coincé entre la Chine et ses 1.3 milliards d’habitants au nord et L’Inde, au sud, avec son milliard d’habitants. Qu’on le veuille ou non, ce quasi désert d’altitude, pivot stratégique de L’Asie ne saurait en aucun cas sortir de l’orbite de l’un ou l’autre de ses voisins. Le concept de Tibet libre ou indépendant est donc tout autant une utopie de soixante-huitards qu’un prétexte de «neo-con» pour déstabiliser la Chine. Histoire : De 1368 (dynastie Ming) à 1911 (effondrement des Qing) le Tibet est une province vassale de la Chine. Enjeu principal de l’affrontement stratégique entre l’Angleterre et la Russie pendant la deuxième moitié du 19eme siècle (le Grand Jeu ). Le Tibet est occupé par l’Angleterre de 1904 à 1906. De 1912 à 1951 le Tibet est une théocratie féodale, sous influence britannique, fondée sur le servage au profit des monastères et qui ne fut jamais reconnue en tant qu’état indépendant par la communauté internationale. En 1951 l’armée populaire de libération (APL) entre dans Lhassa et réunifie le Tibet et la Chine. Il apparaît donc que le Tibet est chinois depuis plus longtemps que la Guyenne n’est française. Que les prétendus 40 ans d’indépendance du Tibet ne furent qu’un protectorat britannique déguisé profitant de l’effondrement de la dynastie Qing. Que depuis les années 50 les USA via la CIA, le NED et maintenant les ONG ont repris le flambeau de la déstabilisation thalassocratique du Tibet. Que les mêmes qui excitent nos banlieues au nom de la diversité, entretiennent les tensions au Tibet au nom des droits de l’homme. Que les USA abusent de leur domination médiatique sans partage pour vendre au monde entier l’intox d’un Tibet persécuté et d’un Dalai Lama christique. En termes de diplomatie, la Chine s’en tient au principe de non-ingérence réciproque entre les états. Le gouvernement chinois considère toute déclaration encourageant la sécession et la sédition comme une attaque directe et une remise en cause de l’intégrité territoriale de la RPC. C’est pourquoi les étrangers qui commentent la situation au Xinjiang ou du Tibet s’attirent immanquablement les foudres de Pékin. En revanche, et c’est le cas de L’Allemagne et de l’Italie, ceux qui ont l’intelligence de ne pas commenter se voient traités en partenaires privilégiés. Depuis le début de la campagne 2012, les services diplomatiques chinois analysent toutes les déclarations des candidats. L’UMP et le PS ont déjà commis l’erreur d’évoquer leurs rêves d’un « printemps arabe » en Chine . Il est très important de ne pas les suivre dans cette voie sans issue. Au contraire, se démarquer de la pensée unique sur ce sujet aurait deux avantages : démontrer une fois encore la cohérence de notre réflexion, et nous poser en partenaire honnête et crédible d’une grande nation, qui fait face aux mêmes ennemis mondialistes . Puissances nucléaires et membres permanents du conseil de sécurité de L’ONU, la France et la Chine doivent pouvoir mettre en place des relations saines et équilibrées, basées sur le respect mutuel et la non-ingérence. Ces nouvelles relations pourraient, entre autres choses, permettre la négociation bilatérale de tarifs douaniers hors cadre OMC et UE. De par leur éloignement et leurs différences, la France et la Chine ne sont pas des concurrents stratégiques. Nous n’avons donc aucun intérêt à jouer le jeu de la diabolisation de la Chine orchestré par les Etats-unis. En résumé : Non, les Chinois ne font pas bouillir les moines tibétains, ni les musulmans uigurs. Ce ne sont pas non plus les Chinois qui ont poussé aux délocalisations de l’industrie française, mais bien le Medef qui s’est rué en Chine en quête de marges bénéficiaires.
Posted on: Sat, 26 Oct 2013 02:32:28 +0000

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