Imprimer8 Envoyer cette page 29/10/2013 / MAROC / CÔTE DIVOIRE Les étudiants ivoiriens du Maroc réclament le paiement de leurs bourses Des étudiants ivoiriens, qui ont eux-même flouté leur photo, manifestent devant lambassade de Côte dIvoire à Rabat. Une cinquantaine d’étudiants ivoiriens au Maroc réclame depuis plusieurs mois le paiement de leurs bourses universitaires. Ils assurent que le ministère ivoirien de la Formation professionnelle qui les finance n’est pas à jour dans ses versements, ce qui risque de les empêcher de poursuivre leurs études au royaume chérifien. Les étudiants avaient déjà manifesté leur ras-le-bol en juin dernier auprès de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Rabat. Selon eux, celle-ci leur avait promis que les paiements allaient être plus réguliers, mais ils affirment qu’il n’en a rien été. Le ministère ivoirien de la Formation professionnelle finance chaque années les bourses de 145 étudiants ivoiriens dans le monde, pour un montant de 2,137 milliards de Francs CFA (environ 3,2 millions deuros). Imprimer8 Envoyer cette page 29/10/2013 / MAROC / CÔTE DIVOIRE Les étudiants ivoiriens du Maroc réclament le paiement de leurs bourses Des étudiants ivoiriens, qui ont eux-même flouté leur photo, manifestent devant lambassade de Côte dIvoire à Rabat. Une cinquantaine d’étudiants ivoiriens au Maroc réclame depuis plusieurs mois le paiement de leurs bourses universitaires. Ils assurent que le ministère ivoirien de la Formation professionnelle qui les finance n’est pas à jour dans ses versements, ce qui risque de les empêcher de poursuivre leurs études au royaume chérifien. Les étudiants avaient déjà manifesté leur ras-le-bol en juin dernier auprès de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Rabat. Selon eux, celle-ci leur avait promis que les paiements allaient être plus réguliers, mais ils affirment qu’il n’en a rien été. Le ministère ivoirien de la Formation professionnelle finance chaque années les bourses de 145 étudiants ivoiriens dans le monde, pour un montant de 2,137 milliards de Francs CFA (environ 3,2 millions deuros). CONTRIBUTEURS Fofana G. Nous n’avons toujours pas reçu la moitié de la bourse de l’an dernier et rien pour l’année en cours Fofana G., étudiant en économie et gestion dans une école supérieure privée au Maroc, fait partie des jeunes ivoiriens qui menacent de faire grève. Ça fait une dizaine d’années que les bourses aux étudiants ivoiriens au Maroc sont versées en retard, ce n’est pas une question de gouvernement, le problème était le même sous Laurent Gbagbo. Normalement, un étudiant inscrit dans une université publique touche du ministère de la Formation professionnelle environ 40 000 dirhams (autour de 4000 euros) par an, et un étudiant en école privée 60000 dirhams (6000 euros) car la scolarité y est plus onéreuse. Les deux derniers versements que nous avons reçus, c’était en janvier et juin 2013 : en ce qui me concerne, je suis en école privée et j’avais alors touché au total 30 000 dirhams, soit la moitié de ma bourse … de l’année universitaire 2012/2013 ! Ce qui veut dire que nous n’avons toujours par reçu l’autre moitié, et toujours rien pour l’année en cours. La périodicité de ces bourses est très aléatoire : on devrait en toucher une par trimestre, mais au mieux on reçoit l’équivalent d’un ou deux mois de bourse tous les cinq ou six mois. Nous nous sommes plaints à plusieurs reprises auprès de l’ambassade ivoirienne de Rabat. En juin, ils nous ont promis que la situation allait être réglée rapidement, arguant que la plupart du personnel était nouveau et qu’il fallait lui laisser le temps de s’adapter. Mais ça fait quatre mois et il n’y a aucun signe d’amélioration, que des paroles. Du coup, notre quotidien est de plus en plus difficile. Certains d’entre nous n’ont plus de quoi payer leur nourriture et leur loyer et se sont fait expulser de chez eux. Pour nous inciter à venir étudier au Maroc, on nous avait promis que ça ne coûterait rien à nos parents, en réalité c’est faux : beaucoup d’entre nous doivent se tourner vers leur famille ou leurs amis, ou compter sur la solidarité des diplômés ivoiriens qui travaillent au Maroc et qui nous viennent en aide. Mais le non-paiement des bourses est aussi un vrai problème pour la poursuite de nos études : certains n’ont toujours pas pu régler les frais de scolarité de l’an dernier et leur établissement ne veut pas les réinscrire cette année. D’autres se voient refuser la délivrance de leur diplôme de master, ce qui compromet les inscriptions à des concours. C’est pour ça que nous comptons rester en permanence devant l’ambassade de Côte d‘Ivoire à partir du 5 novembre. Le but est de discréditer l’image du pays. Certains se disent même prêts à faire une grève de la faim, de toute façon ils n’ont presque plus de quoi se nourrir ! Contacté par France 24, le ministère ivoirien de la Formation professionnelle et de l’Emploi a affirmé que l’ensemble des bourses avait été payé aux étudiants ivoirien du Maroc pour l’année 2012- 2013 : il se peut qu’il y ait encore quelques retards pour des étudiants se trouvant hors du continent africain, mais toutes les bourses des étudiants sur le continent et notamment au Maghreb ont été soldées, assure le directeur adjoint du cabinet du ministre, Ngoh Bakayoko. Il concède néanmoins que pour l’année 2013-2014, les paiements n’ont pas encore commencé car il fallait attendre le vote du budget. Celui-ci ayant été approuvé, les versements commenceront courant novembre. Fofana G. » Ajouter un commentaire
Posted on: Wed, 06 Nov 2013 13:41:12 +0000
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