Incontestablement, le retour aujourd’hui du président - TopicsExpress



          

Incontestablement, le retour aujourd’hui du président Bouteflika au pays va induire une sensible baisse de tension politique en Algérie. Fin de la recréation pour ceux qui échafaudaient des théories et des scénarios à l’aune de la santé du président qu’ils disaient… «fini». Les tonnes de rumeurs qui ont accompagné son hospitalisation au Val-de-Grâce puis aux Invalides ont transformé l’Algérie en un pays de l’intrigue. Certains se voyaient déjà adoubés présidents, d’autres pesaient qu’ils étaient dans les bonnes grâces des décideurs. Par presse interposée, une lutte acharnée s’est engagée entre les partisans du président Bouteflika convaincus qu’ils allaient revenir, et ceux qui croyaient que la messe était dite au Val-de-Grâce. Les échanges avaient parfois frôlé l’insulte tant beaucoup d’acteurs politiques pensaient que la fin de Bouteflika avait sonné. Dans ce registre, on notera que l’ex officier du DRS, Mohamed Chafik Mesbah, qui a enfilé le costume de politologue pour tirer un «coup de feu» contre le président et son frère Said qu’il avait même accusé de vouloir mettre le pays à feu et à sang. C’était là le pic d’une atmosphère politique viciée caractérisée par une lutte assourdissante de certains cercles pour la succession. Le point d’orgue de ces déballages a été la revendication par plusieurs partis d’opposition de l’activation du fameux article 88, relatif aux conditions d’application de l’empêchement. Une demande que les partisans du président ont évidemment rejeté accusant les acteurs politiques qui la réclament de manquer d’éthique et de morale. Il est tout de même significatif de noter que la tension est sensiblement retombée ces dernières semaines. La visite effectuée par MM Sellal et Gaid Salah le 12 juin dernier aux Invalides, filmée par les caméras de la télévision, ces premières images du président ont quelque peu invalidé les rumeurs. Même Bouteflika, n’était pas au mieux de la forme ce jour là, l’exercice de vérité à eu l’effet escompté chez les algériens. Le fait est que depuis, tout le monde est presque convaincu que le président est hors du danger. Son retour mardi, même diminué confirme bien que Abdelaziz Bouteflika va boucler son 3ème mandat et par conséquent «fermer le bec» à ceux qui brandissent l’article 88.
Posted on: Wed, 17 Jul 2013 12:33:26 +0000

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