Incroyable : alors que Le Parisien a publié ce weekend une - TopicsExpress



          

Incroyable : alors que Le Parisien a publié ce weekend une enquête sur les étranges mouvements d’argent du fils de Laurent Fabius, Thomas Fabius, aucun grand média n’a évoqué l’affaire qui semble pourtant encore plus gênante que l’affaire Cahuzac pour le pouvoir en place, entre soupçons de blanchiment d’argent et d’exil fiscal. Mais cette fois, les socialistes ont réussi à museler leurs camarades journalistes. Comme le dit Boulevard Voltaire, « seuls les lecteurs titulaires d’un BAC + 6 en combines et magouilles » parviendront à suivre le parcours de l’argent de Thomas Fabius. Essayons tout de même de résumer la situation du fils d’un ministre régalien issu d’un gouvernement moralisateur qui se pose en défenseur de la justice fiscale, à l’image de son ancien ministre du budget. En 2012, une plainte est déposée contre Thomas Fabius pour « tentative d’escroquerie et faux ». C’est lors de l’enquête préliminaire pour cette plainte, à laquelle s’ajoute un signalement de la cellule anti-blanchiment de Bercy, Tracfin, que les manœuvres financières de Thomas Fabius sont mises à jour par les brigades financières. C’est notamment le rapatriement depuis Macao d’un million d’euros, qui met la puce à l’oreille des enquêteurs. Pour se défendre, le fils de l’ex de Carla Bruni na rien trouvé de mieux que d’évoquer un « gain exceptionnel d’une partie de poker ». Selon l’enquête publiée cette semaine par le Parisien, les policiers de l’Office central de la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) parlent du dossier Fabius comme d’un dossier « très sensible », car il s’agirait de blanchiment d’argent (un socialiste ? non !) et d’exil fiscal, sur des sommes très importantes (plusieurs millions d’euros), qui concernent le fils d’un ministre de premier plan. En effet, les enquêteurs ont découvert l’existence d’une société civile immobilière (SCI), Poopie Woopie, appartenant à une certain Irma S., et à un dénommé Thomas Fabius. Thomas Fabius aurait acheté via cette entreprise, un appartement énorme dans les beaux quartiers de Paris, pour un montant de 7,4 millions d’euros. Mais il y a plusieurs problèmes : Thomas Fabius aurait apporté lui même 3,4 millions d’euros, alors qu’il n’avait déclaré aucun revenu l’année précédente (sans payer d’impôts, donc) et qu’aucune dotation familiale n’avait été déclarée. Pire, on apprend ensuite que pour sortir cette somme faramineuse, le fils socialiste a bénéficié d’un prêt de 4 millions de la part d’une banque italienne, la banque Monte dei Paschi, et ce sans avoir à payer de mensualité jusqu’en 2022, ce qui laisse à penser aux journalistes du Parisien et aux enquêteurs de Tracfin, que la gentillesse magique de la banque cacherait d’autres actifs appartenant à Thomas Fabius « y compris à l’étranger ». De plus, l’appartement aurait été acheté bien trop cher (7,4 millions d’euros, alors qu’il avait été acheté deux ans plus tôt pour 4,4 millions). « A moins que cette transaction ne cache une opération de blanchiment. C’est en tout cas une des hypothèses sur lesquelles planchent aujourd’hui les policiers de l’Office central de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) », selon François Labrouillère et David Le Bailly. Thomas Fabius, le fils de notre ministre des Affaires étrangères (lui même vraisemblablement étranger aux combines de son fils et à son immunité médiatique…), a déjà été condamné en 2011, au cours d’une procédure de « plaider-coupable », dans une affaire d’abus de confiance. Elle est pas belle la gauche française ? Elle prend pas les Français pour des cons avec ses pseudos lois de « transparence » ? #gauchemoraleougauchecaviar #deuxpoidsdeuxmesures
Posted on: Sat, 29 Jun 2013 22:01:26 +0000

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