Industrie locale : Sabordée au profit des importateurs et des - TopicsExpress



          

Industrie locale : Sabordée au profit des importateurs et des multinationales Soumis par admin / Antsa R. le lun, 30/09/2013 Les produits locaux sont de loin meilleurs que les produits importés, d’après le DG de la Savonnerie Tropicale. La plupart des industries locales à Madagascar ont déjà disparues. Ce sont les réglementations et l’environnement des affaires qui défavorisent ces industries, d’après les représentants de la Savonnerie Tropicale. Pour eux, il faut corriger les imperfections, pour sauver l’industrie qui figure parmi les premiers moyens de création de richesses. Les industries locales sont défavorisées dans tous les domaines, d’après le fondateur de la Savonnerie Tropicale, André Ramaroson. « En matière d’investissement, nous ne bénéficions pas d’exonération fiscale. Les investissements permettent pourtant d’accroître la production et surtout d’améliorer la productivité, à l’exemple de l’importation de machines plus performantes. Or, les sociétés étrangères comme Sherrit d’Ambatovy bénéficie de toutes sortes d’avantages fiscaux et non fiscaux, sous prétexte d’inciter les investissements. Pourquoi ne pas inciter les investissements locaux qui sont certes, plus avantageux ? », a martelé le PDG de la société malgache, lors d’une rencontre avec la presse. En effet, le nouveau Code de douane désavantage également l’industrie locale. Selon les opérateurs, la phase de croisière des entreprises est toujours interrompue, ce qui explique la disparition de nombreuses sociétés victimes. Importations sauvages. Les industries naissantes ne bénéficient d’aucun appui de l’Etat à Madagascar, contrairement aux pratiques dans les pays émergeants pour favoriser les activités productives. Bref, ceux qui veulent survivre doivent opérer dans l’informel. Par ailleurs, la libéralisation économique n’a pas été balisée, selon toujours les représentants de la Savonnerie Tropicale. « Les produits importés ne suivent pas les normes, et les fraudes deviennent pratiques courantes pour les importateurs. L’exploitation abusive, la corruption et l’importation sauvage sont devenues une véritable habitude. A cause de cette situation, les producteurs locaux souffrent. En 2012, nous avons cessé nos activités pendant 161 jours. Depuis le début de cette année, cet indicateur a déjà atteint les 118 jours. Ce chômage technique engendre des pertes. Pour la Savonnerie Tropicale, la perte journalière est évaluée à 6 millions d’Ariary. Certes, nous sommes très menacés », a déclaré Thierry Ramaroson, directeur général de la société. Dernier recours. En outre, la loi de finances 2012 a encore réduit de moitié les taxes sur les bondillons de savon importés. Pourtant, les intrants des industries locales ne bénéficient pas de cet avantage. « L’abus de pouvoir et l’autoritarisme poussent à mort les industries formelles. Nous avons déjà rencontré le vice-premier ministre chargé de l’Industrie, ainsi que le président de la Transition. Ces deux personnalités nous ont promis des solutions mais jusqu’à maintenant, le problème reste irrésolu et même la baisse des taxes sur les bondillons de savon a été maintenue par la loi de finances 2013. Notre dernier recours est de porter l’affaire en justice et au Bianco pour trafic d’influence de la part de certains opérateurs. Nous condamnons les agressions à l’encontre de notre industrie. De plus, de la part des dirigeants, il y a non-assistance à l’industrie en péril. Nous ne réclamons pas d’avantage particulier mais nous voulons juste que l’on respecte nos droits », a affirmé le PDG de la Savonnerie Tropicale. midi-madagasikara.mg/economie/industrie-locale-sabordee-au-profit-des-importateurs-et-des-multinationales
Posted on: Tue, 01 Oct 2013 04:13:25 +0000

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