Intervention chirurgicale de Damana Adia Pikass sur la crise - TopicsExpress



          

Intervention chirurgicale de Damana Adia Pikass sur la crise ivoirienne Acte 5 5/ Quelle est la prochaine étape (11) ? Nous sommes pour la réconciliation sincère et vraie. Pour cela donc, il faut la libération pure et simple de tous les prisonniers politiques, civils comme militaires, simplement détenus pour leur lien avéré ou non avec le président Laurent Gbagbo. Après la libération, il faut opter pour le dégel des avoirs, la libération des domiciles et des plantations illicitement occupées dans le fin fond du pays et restituer la sécurité intérieure. Ne vous y méprenez pas, par sécurité, nous entendons la responsabilisation effective des policiers et des gendarmes de métier. Car, dans un état civilisé et démocratique, la police et la gendarmerie ont à charge, la sécurité intérieure donc sécurise les personnes et les biens. Ce qui n’est pas le cas actuellement, où la police est désarmée et désorganisée. La gendarmerie est suspectée et constamment bafouée. L’armée est inexistante et son rôle est joué par les Frci, qui sont majoritairement des éléments des forces nouvelles de Soro Guillaume et de Dramane Ouattara, composé de chasseurs traditionnels (dozos) et des civils (mécaniciens, transporteurs, apprentis gbaka etc…) qui ne sont pas des professionnels des armes. Il ne suffit pas de libérer des personnes ou de demander à des exilés de rentrer si la sécurité n’est pas garantie. Nous n’avons pas confiance au système sécuritaire du régime Dramane Ouattara et nous craignons pour la sécurité des camarades libérés. En son temps, pour la réconciliation nationale, le président Laurent Gbagbo avait garanti la sécurité de ses opposants, notamment Bédié et Ouattara, en leur proposant de choisir eux même des policiers et gendarmes pour assurer leur sécurité, gage de sa bonne foi envers eux. Ce qui a permis à ces derniers de rentrer en toute quiétude en Cote d’ivoire et de vaquer librement à leurs occupations. Mais la remarque que nous faisons actuellement, c’est que le désordre sécuritaire qui a cours actuellement fait l’affaire du régime qui a peur d’un retour à la normale car se sachant minoritaire et impopulaire en Cote d’ivoire. Le constat est qu’il ne prospère que dans le désordre d’où sa propension à régner par les armes. La tranquillité, l’ordre et la transparence les dérange sérieusement.
Posted on: Fri, 16 Aug 2013 18:02:31 +0000

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