Introduction de la corrida en France 1701 Une course de taureaux - TopicsExpress



          

Introduction de la corrida en France 1701 Une course de taureaux espagnole est organisée à Bayonne pour célébrer le passage de Philippe V. La tauromachie espagnole prend son véritable essor à partir de 1852 avec l’organisation d’une corrida sans picador à St Esprit, aux portes de Bayonne. 1853 Interdiction des corridas intégrales, pourtant le mariage de Napoléon III avec Eugénie de MONTIJO, aristocrate espagnole et aficionada convaincue va être la conséquence d’une autorisation temporaire de dix ans. La corrida se développe en premier lieu dans le Midi et le Sud-Ouest puis étend ses tentacules jusqu’au Nord (Paris, Reims, Le Havre, Roubaix). Toutefois cette introduction est laborieuse car elle est en contradiction avec la loi Grammont. Bien souvent ce ne sont pas de véritables corridas mais plutôt des jeux burlesques mêlant un panaché de pratiques françaises et espagnoles. Ainsi, en 1880, le raseteur Pouly de BEAUCAIRI invente le quadrille : sauts, passes, pose de banderilles, cocardes et simulacre de mise à mort. 1860La mode espagnole s’estompe, le public se raréfie. L’opposition a le vent en poupe, la presse parisienne en fait largement écho. Des sommités précisent leur refus de la corrida comme les écrivains CLARETIE, BLOY, MIRBEAU, ZOLA, l’universitaire RECLUS, le politique CLEMENCEAU ou bien encore le journaliste politique ROCHEFORT. SEVERINE, journaliste, humaniste, socialiste, chrétienne est l’avocate des opprimés, ouvriers, femmes, animaux, et la bête noire des aficionadeaux. L’Eglise apporte un appui précoce à l’opposition. 1890 Les corridas se développent de nouveau, profitant de l’indécision ou de la complicité des élus. La S.P.A. intente des procès où elle est déboutée pour des motifs souvent effarants : Le taureau n’est pas un animal domestique ; les arènes ne sont pas un lieu public, (St Sever) ou bien la mort des chevaux n’a pas fait l’objet d’une publicité préalable… Toutefois, la Cour de Cassation ne suit pas les jugements des tribunaux. On peut constater une incapacité de la justice à faire sereinement son travail parce que la loi Grammont (1850) est adaptée au cas individuel et pas du tout pour des entreprises commerciales. C’est pour contrer ce malaise que la S.P.A., des journaux parisiens et Emile ZOLA demandent une modification de cette loi. En 1900, 155 députés présentent une proposition de loi mentionnant l’interdiction de tous les combats d’animaux. Ils obtiennent l’examen en urgence : 414 voix pour et 67 contre. Mais le projet de loi déposé rapidement par la commission parlementaire est noyé dans le flot des travaux et n’arrivera jamais au vote. Une seconde tentative échouera en 1911. 1920 Les courses de taureaux sont taxées. Cela renforce les organisateurs dans leur conviction et donne à la corrida une forme de légitimation reprise par la justice. 1951 le Parlement vote un amendement à la loi Grammont : « La présente loi n’est pas applicable aux courses de taureaux lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être évoquée ». Les députés adoptent cet amendement selon la procédure dite sans débat ni vote. Le projet étant affiché à la Chambre pendant huit jours, aucun élu ne manifestant son opposition, le Président de l’Assemblée soumet alors le texte pour la forme aux députés qui l’adoptent sans débat ni vote. le Sénat l’adopte par 221 voix contre 42. Le rapporteur de cet amendement (alinéa 4) n’a utilisé qu’un seul argument : « Nous n’allons pas, naturellement, débattre ici de la légitimité de ces courses. Nous n’allons pas engager un débat sur la moralité ou l’immoralité des courses de taureaux. Je dirai qu’il y a pour nous, dans les régions méridionales un intérêt essentiel à ce que les courses puissent se pratiquer normalement. Cela présente pour nos villes du Midi des ressources considérables, non seulement pendant l’été, en Août, mais dès le mois
Posted on: Sun, 20 Oct 2013 06:56:25 +0000

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