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Italie - Serie A - Présentation - Fiorentina Fiorentina : Mario Gómez pour rêver La Fiorentina part avec de grandes ambitions. Le club florentin a recruté Mario Gómez, un attaquant de classe international, et récupère également Giuseppe Rossi, hors des terrains depuis sa grave blessure. De quoi nourrir des rêves complètement fous… Ah, le ciel bleu, ça change de la Bavière, hein ? Ah, le ciel bleu, ça change de la Bavière, hein ? Note globale du mercato 7,5/10. L’an dernier, la Fiorentina y étais allée fort. Borja Valero, Aquilani, Roncaglia, El Hamdaoui, Cuadrado, Mati Fernandez, Gonzalo Rodríguez, Viviano, Pizarro, Toni, Migliaccio… Un recrutement 4 étoiles, avec Vincenzo Montella aux manettes. Un an plus tard (et une quatrième place de Serie A en bonus), les dirigeants florentins ont continué leur œuvre. Moins de recrues, certes, mais que des renforts de qualité. Le gros coup, éviemment, c’est Mario Gómez. L’attaquant du Bayern Munich n’avait visiblement pas envie de rencontrer Pep Guardiola, et s’est tiré à Florence. La Fiorentina, qui a toujours eu une belle tradition de numéros 9 (Batistuta, Toni, Gilardino pour ne citer que les plus récents), a donc son buteur de rang international. Et il n’est pas le seul à être arrivé à Florence. Le Slovène Iličić est arrivé de Palerme, renforçant encore un peu plus un secteur offensif. L’an passé, il a bien failli sauvé Palerme de la relégation à lui seul, mais n’y est finalement parvenu. À Florence, il va pouvoir retrouver une équipe qui joue l’Europe et le haut de tableau, ce qui est tout de même plus excitant. D’autres recrues ? Oui, et non des moindres. Au milieu de terrain, la formation viola a récupéré Massimo Ambrosini, dont le contrat au Milan AC n’a pas été prolongé. Pas forcément un pari sur l’avenir, mais un renfort d’expérience, notamment en vue de la double implication championnat-Europa League. Une compétition que, cela dit en passant, Ambrosini n’a jamais remporté. Mieux vaut tard que jamais, hein. Dans le même délire, la Fiorentina a engagé Joaquín, 32 ans, après toute une vie passée en Espagne, entre le Bétis, Valence et Málaga. Lui aussi pourra apporter son expérience. Un mercato cohérent, en somme. Ne reste plus qu’à trouver un gardien, car l’an dernier, Viviano n’a vraiment pas convaincu. Et un défenseur en plus n’aurait pas été de refus non plus, d’ailleurs. Le (ou les) joueur(s) à suivre Comme Higuaín à Naples ou Tévez à la Juve, il est évident que l’on va suivre avec une attention toute particulière les prestations de Mario Gómez avec le maillot violet. On parle là d’un type qui a marqué 113 buts en 174 matchs officiels avec le Bayern Munich, et qui a donc toutes les chances de cartonner en Italie. Mais en réalité, à la Fiorentina, il y a un joueur qu’il va falloir suivre avec attention. Pepito Rossi. L’attaquant italien n’a plus débuté le moindre match depuis le 26 octobre 2011. Ce jour là, il se blesse gravement sur la pelouse du Real Madrid, et ne rejouera plus jamais avec Villarreal. Six mois plus tard, alors qu’il est prêt à rejouer, il se reblesse. Pan : dix mois d’absence. Transféré à la Fiorentina, il dispute uniquement les 27 dernières minutes de la 38e journée de Serie A, signant ainsi son grand retour après 19 mois d’absence. Désormais, Pepito va mieux. Il est prêt à débuter la saison, avec évidemment, la Coupe du monde en ligne de mire. Il veut retrouver son meilleur niveau et pour ce, il a besoin de jouer, et de prouver à son entraîneur qu’il n’a rien perdu de son talent. Il lui faudra du temps pour retrouver l’intégralité de ses capacités physiques, mais Rossi est bien déterminé. Toute l’Italie l’attend. Pepito mi corazon, Pepito Pepito. Le vrai objectif À la Fiorentina, il y a deux objectifs. L’objectif affiché et assumé. Et l’objectif secret et caché. Le premier, qui est actuellement le plus vraisemblable, c’est la qualification en Ligue des champions. L’an dernier, la Fiorentina a longtemps fait la course en haut du classement, avant de se faire distancer par le Milan AC. Puis, les Florentins ont remis un coup d’accélérateur, et sont quasiment revenus à hauteur des Milanais. Lors de la dernière journée, alors qu’ils explosaient Pescara et que Milan était mené sur la pelouse de Sienne, la Fiorentina était même virtuellement qualifiée pour la C1. Et puis, deux buts en fin de rencontre du Milan AC ont mis fin à leurs espoirs. Cette année, Montella ne veut pas revivre la même chose. Mais attention : il devra également apprendre à gérer, pour la première fois dans sa carrière, les matchs sur la scène européenne. Son effectif est large, mais l’Europe ôte des énergies, c’est une évidence. Ensuite, il y a le second objectif. Un mot quasiment interdit à Florence depuis des années. Scudetto. La Fiorentina n’a plus gagné le titre depuis 1969. Une éternité. Et le dernier trophée dans l’absolu remonte à 2001 : une Coupe d’Italie gagnée avec Roberto Mancini aux manettes. La Fiorentina n’a plus jamais lutté réellement pour le titre depuis la fin des années 90, lorsque Batistuta transcendait les siens à coup de buts et de mitraillettes. Avec Gómez, Florence se remet à rêver. L’équipe n’a pas encore l’expérience ni le vécu de la Juve, mais quelque chose nous dit que cette Fiorentina là peut nous réserver des surprises. Au bon souvenir de Jovetić. Coefficient de résistance au Calcioscommesse 90%. En général, dans l’histoire, la Fiorentina a rarement été impliquée dans des scandales. Enfin, lorsqu’elle l’a été, elle n’a pas fait les choses à moitié. Lors de Calciopoli, notamment, l’équipe florentine s’était mangée 15 points de pénalité au début de la saison 2006-07. Une pénalité qui aurait envoyé n’importe quelle équipe en Serie B, mais pas la Fiorentina, qui termine tranquillement à la 6e place, et qui aurait donc terminé 3e sans ses points en moins. On peut donc dire que le coefficient de résistance aux scandales de la formation toscane est plutôt élevé. Depuis le début des affaires de paris truqués, la Fiorentina n’a jamais été mentionnée, et aucun joueur ayant porté le maillot florentin au moment des faits n’a été impliqué. Une équipe sereine, donc. Ah, lui, on va le regretter. Ou pas L’arrivée de Mario Gómez masque l’amertume. Mais le départ de Stevan Jovetić est tout de même triste. Le joueur a été l’idole de la Curva Fiesole pendant cinq années, et est parti à Manchester City quasiment dans l’anonymat le plus total. Il faut dire que son flirt avec la Juventus, qui aurait aimé le recruter cet été, n’a jamais vraiment été pardonné par les supporters. Jo-Jo a été le chouchou, celui qui avait fait rêvé les tifosi lors d’une belle nuit d’Europe face à Liverpool, mais aucun joueur portant le maillot viola n’a la droit de discuter avec l’ennemi, c’est la règle. Roberto Baggio le sait. Néanmoins, malgré ça, Jovetić, quand il n’était pas blessé ou diminué, était un joueur clef de la Fiorentina, celui qui était capable de changer un match à lui seul. Il évoluera désormais en Angleterre, où il aura la lourde tâche de s’imposer comme titulaire. Les supporters florentins, pour leur part, feront semblant de ne pas s’intéresser à ses prestations outre-Manche. Mais ils n’oublieront pas leur chevelu. Sors de ces gencives, Laurent Blanc ! La banderole qui est déjà en préparation depuis cet été « Il n’y a de place que pour un seul Super Mario » Ce qu’il va (peut-être) se passer cette saison Sûr de sa force, Vincenzo Montella attaque la nouvelle saison avec détermination. Mais les débuts sont beaucoup plus compliqués que prévu. Mario Gómez n’arrive pas à apprendre l’italien et du coup, sur la pelouse, il est perdu et ne marque pas de but. Ambrosini, lui, s’embrouille à l’entraînement avec Aquilani à propose d’une sombre affaire d’addition non payée du temps du Milan AC. Bref. Au mois de novembre, la Fiorentina est 11e, mais gère plutôt bien son Europa League. En janvier, Ljajić se décide enfin à jouer vraiment, et tout va mieux pour la Fiorentina. Le Serbe et l’Allemand inventent une langue imaginaire (comme les jumeaux) pour communiquer sur la pelouse, et les buts arrivent enfin. La Fiorentina tente une folle remontée au classement, mais est brisée dans son élan par une défaite cruelle sur la pelouse du Napoli. Du coup, perdu pour perdu, Montella décide de tout miser sur l’Europa League. Mario Gómez élimine à lui seul Stuttgart, puis Borja Valero claque un doublé contre Séville et la Fiorentina se retrouve en finale d’Europa League. L’adversaire : Tottenham, qui dédie cette finale à Gareth Bale. La finale est équipe mais le club italien réussit son coup, et s’impose 2-1, raflant le premier trophée européen de son histoire. Et tant pis pour la 8e place en Serie A, la saison est une vraie réussite quand même. Jovetić qui ? youtube/watch?v=Wmo1j1f1lUM
Posted on: Sun, 11 Aug 2013 21:34:54 +0000

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