JEAN BEDEL BOKASSA Yokowo Marie, la mère du jeune Bokassa se - TopicsExpress



          

JEAN BEDEL BOKASSA Yokowo Marie, la mère du jeune Bokassa se suicide une semaine après lexécution de son mari. C’est alors que Mbalanga, son grand-père, prend en main la charge de son petit-fils et décide de préparer son avenir afin quil soit utile à son pays. Les années dans larmée française[modifier | modifier le code]Les missionnaires des écoles quil fréquentait voulaient en faire un prêtre mais il sengagea finalement dans la Coloniale[3] de larmée française en mai 1939. Il fut par la suite sergent des forces françaises libres et participa au débarquement de Provence et à la bataille du Rhin. Après la guerre, il devint élève du Prytanée militaire de Saint-Louis au Sénégal puis à Châlons-sur-Marne. Il combattit ensuite en Indochine et en Algérie, obtint la Légion dhonneur et la Croix de guerre. Il fut sous les ordres du général Marcel Bigeard lorsque celui-ci était en garnison en Afrique[4]. Il termina sa carrière dans larmée française avec le grade de capitaine. Il ne quitta pas larmée française, mais fut détaché comme conseiller militaire technique de larmée française pour la création, la formation et lencadrement de larmée centrafricaine naissante. Cest par la suite quil demanda son départ de larmée française pour être incorporé comme officier supérieur dans larmée centrafricaine. Les débuts politiques en Centrafrique[modifier | modifier le code]Son cousin, David Dacko, président de la République centrafricaine fraîchement indépendante, fit appel à ses services pour réorganiser larmée du pays et le nomma colonel puis chef détat-major en 1964. À la fin de lannée 1965, le chef de la gendarmerie tenta un coup dÉtat contre David Dacko et envoya également des gendarmes pour tenter darrêter Jean-Bedel Bokassa. Retournant la situation à son profit, Bokassa neutralisa la gendarmerie et renversa Dacko à son propre avantage. Il accéda ainsi au pouvoir le soir du 31 décembre 1965, à la faveur de ce quon appela le « coup dÉtat de la Saint-Sylvestre ». Il devient 2e président de la République centrafricaine le lendemain Les années de pouvoir[modifier | modifier le code]Surnommé « le Soudard » par le général de Gaulle[6] (qui le reçoit officiellement à Paris en mars 1969), Jean-Bedel Bokassa fut plutôt populaire durant les sept premières années quil passa au pouvoir[7], en dépit de la violence de son régime qui pratiquait torture et exécutions sommaires. Le 2 avril 1968, il participa à la création de l’Union des États d’Afrique Centrale (UEAC) avec le Congo-Kinshasa et le Tchad. Bokassa défendait le retour à la terre, il mit ainsi en place une réforme agraire le 30 août 1970. Politiquement, il prônait la valeur du travail et dénonçait la corruption et la bourgeoisie. Francophile, son régime était soutenu par la France qui le considérait favorable à la défense de ses intérêts dans la région, notamment les mines duranium de Bakouma prospectées par le Commissariat à lénergie atomique (CEA) Jean-Bedel Bokassa renforça pourtant son emprise dictatoriale, sautoproclama président à vie le 2 mars 1972 puis se promut maréchal le 19 mai 1974 ; il se déclara musulman en 1976 et changea son nom en Salah Eddine Ahmed Bokassa avec lobjectif de plaire à Kadhafi pour bénéficier de laide financière libyenne Le 2 janvier 1975, il forme un nouveau gouvernement et crée le poste de Premier ministre et nomme Élisabeth Domitien, qui fut la première femme à occuper ce poste en Afrique. En septembre 1976, il dissout le gouvernement pour le remplacer par le Conseil de la révolution centrafricaine. Son cousin David Dacko, dont il avait pris la place à la tête de lÉtat et quil avait fait emprisonner à Ngaragba, devient son conseiller.
Posted on: Thu, 31 Oct 2013 09:38:24 +0000

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