Jamais Deux sans Trois Et de trois pour nos jeunes frères du Collège ! L’heure est venue de vous souhaiter un bon et honorable passage au lycée puisque maintenant avec une moyenne annuelle de dix sur vingt (10/20), vous passez le cap de l’Enseignement Moyen à celui de l’Enseignement Moyen Secondaire Général. A défaut d’une moyenne annuelle passable ou honorable, le BFEM risque d’être votre roue de secours. C’est à ce titre justement et au titre de diplôme à acquérir pour de futures joutes scolaires et / ou professionnelles que nous croisons les doigts pour vous souhaiter BON SUCCES ! Ne vous fiez pas à ceux qui vous disent que sans BFEM vous pouvez aller au Lycée avec juste une moyenne de 10. Pensez au BACCALAURÉAT que vous chercherez au lycée car si cette disposition n’est pas changée, vous risquez d’avoir des difficultés pour vous présenter à cet examen sans votre Brevet de Fin d’Etude Moyen en poche. Donc à vos mains et plumes, soyez plus que convaincants ! Nous profitons aussi de cette occasion pour FÉLICITER tous nos nouveaux BACHELIERS et vous dédier cette chanson d’Oumar PENE : « Étudiant, étudiant laa yaakaar, gnune ak yène, fi ba suba, fii ba fajar... » Nous encourageons aussi tous ces recalés et leur disons : « Get up, stand up for your right. Get up, stand up, don’t give up the fight. » Faites vôtres cette sagesse socratique : “La chute n’est un échec. L’échec, c’est de rester là où on est tombé.” Alors qu’il vous reste encore la force de la jeunesse, j’ose espérer sous que peu vous relèverez la genèse de la force. Chacun aura son tour chez le Coiffeur comme chacun aura son tour chez le DIVIN DÉCRET qui valide en dernière instance votre admission dans l’Enseignement Supérieur tout en présidant Royalement votre Destin. Si vous gémissez ou vous vous plaignez de Son Décret, Il vous voit et vous entend. Vous aurez rompu le Serment qui vous lie à Lui et vous aurez en sus perdu de vue cette sagesse d’Epictète : « Souviens-toi de ceci : si tu crois soumis à ta volonté ce qui est, par nature, esclave d’autrui, si tu crois que dépend de toi ce qui dépend d’un autre, tu te sentiras entravé, tu gémiras, tu auras l’âme inquiète, tu t’en prendras aux dieux et aux hommes. Mais si tu penses que seul dépend de toi ce qui dépend de toi, que dépend d’autrui ce qui réellement dépend d’autrui, tu ne t’en sentiras jamais contraint à agir, jamais entravé dans ton action, tu ne t’en prendras à personne, tu n’accuseras personne, tu ne feras aucun acte qui ne soit volontaire ; nul ne pourra te léser, nul ne sera ton ennemi, car aucun malheur ne pourra t’atteindre. » Donc chers amis, chers élèves recalés, échouer à un examen ne vaut pas la peine de se suicider ou de le tenter. Ni de se plaindre ou d’en vouloir à qui que ce soit, pas même à votre correcteur ou votre président de Jury qui sont loin d’être les Présidents de vos Destins. Relevez-vous et regardez devant, pas et jamais derrière si ce n’est pour reconnaître et corriger ses erreurs en vue de mieux rebondir. J’aime souvent dire, à la suite d’Epictète, que travailler dépend de nous car il relève de L’ETRE, de la volonté mais réussir ne dépend pas de nous car il relève de L’AVOIR, de forces extérieures qui nous dépassent. Donc faisons juste ce que nous devons faire et acceptons volontairement que ce qui arrive arrive comme il doit arriver. Votre aimable serviteur : BKER-S.
Posted on: Tue, 16 Jul 2013 06:53:56 +0000
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