Je ne sais par où commencer. C’est que tout chez toi m’a bercé. Chaque vision de toi m’a troublé. Je t’imagine, et me voilà comblé. Tu es toujours là, radieuse, derrière la vitrine. Je passe, triste, et alors t’apercevoir m’illumine. Rue du Bourg, chez Agatha, tu rayonnes au milieu des bijoux. Tu vends or et argent, mais rien ne vaut le teint satiné de tes joues. Ton charme est plus précieux que toutes les perles qui t’entourent, Le brun de ta chevelure ne me parle que de bonheur et d’amour. Dans mes oreilles j’entends encore ta voix, suave et délicate, Et dans mes nuits j’entrevois dans mes songes l’ambre de tes yeux. Qui sait donc si tu es de chez nous ou si tu descends des cieux, Toi dont le sourire rend toutes mes autres joies bien plates. Si aujourd’hui je t’écris, c’est que je n’ai su venir à toi. Barré par ma timidité, c’est par les vers que je te parle de moi. Je n’espère rien de plus qu’une heure pour me dévoiler, Autour d’une table, au soleil ou par une nuit étoilée. Et alors, peut-être qu’un jour, mon cœur sera tien, Charlène.
Posted on: Sun, 25 Aug 2013 12:39:06 +0000
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