« Je te présente les notes. Elles sont 88. Ici, de ce côté, - TopicsExpress



          

« Je te présente les notes. Elles sont 88. Ici, de ce côté, les basses. Les basses sombres et puissantes à faire trembler la cage thoracique de peur, d’emphase ou de grandiloquence. Les basses veloutées parfois, même si ce n’est pas comme cela que je les préfère. Là, dans toute cette partie du milieu, il y a les médiums, qui peuvent tout dire, tout raconter. Ils peuvent exprimer chaque voix, chaque sentiment, chaque culture. Les médiums sont comme les racines du monde. Enfin, il y a les aigus. Les aigus sont le miracle du piano. A mesure que l’on avance dans les aigus, on se dit que cela va devenir trop haut, que l’on va entendre des cris stridents, mais c’est tout l’inverse. Même la note la plus aiguë, celle-là tout au fond est emplie de douceur ; on croirait du coton qui nous caresse, du sucre pour nos oreilles. Sache-le mon enfant, seul le piano est capable de tels miracles : il peut reproduire le chant des sirènes, ou le discours de Dieu »… Extrait de : « la petite fille qui aimait la lumière » de Cyril MASSAROTTO.
Posted on: Fri, 06 Sep 2013 14:03:16 +0000

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